lundi 19 mars 2012

Camamu cool

Navigation hors du temps et du monde dans la baie de Camamu, à 70 milles au sud de Salvador. Un dédale d'îles verdoyantes (palmiers et mangroves essentiellement), désertes ou peu habitées, et de bras de mer ou de rivières…on ne sait plus. Le week-end, quelques touristes locaux (si peu, mais toujours avec une musique si forte… !) ; le reste du temps, la vie s'écoule tranquille. Visite à la ville de Camamu et son marché du samedi matin, après 1h30 de Lancha (petit taxi collectif flottant). Profusion de fruits en tous genres, et surtout de bananes. On ne mangerait que ça ! L'occasion aussi de faire un tour sur internet et de récupérer quelques nouvelles. On apprend ainsi que Fanny et son équipe ont brillé à la SimONU à Vancouver…. Mais de quelle façon ? Ce n'est pas clair !

Le marché de Camamu :



Mise en service du kayak pour tenter des approches aussi calme que l'environnement. Ce matin, en débarquant sur une île, nous avons ainsi rencontré un homme qui nous a montré comment il produisait l'huile de Dendé (l'huile de palme) pour la vendre ensuite le samedi à Camamu. Un boulot impressionnant, depuis la coupe en haut des palmiers de ces énormes grappes pleines de petits fruits oranges, à l'extraction de l'huile avec un moulin à pierre qu'il actionne lui-même pendant 30 minutes, sans oublier les fruits à faire bouillir, le mélange à décanter etc etc. A avoir honte d'avoir acheté aussi peu chère la fameuse huile au marché de Camamu… Le tout avec des grands sourires et en mélangeant portugais, espagnol et forces démonstrations pratiques.
Les gens sont toujours adorables. Dommage qu'on soit si limité en terme de conversation…
Le temps semble changer et les nuages sont de plus en plus nombreux, avec de bonnes averses en fin de nuit. La saison des pluies approche.
A bord, le process de la Caïpirinha ne cesse de s'améliorer et le bateau s'alourdit de divers ustensiles indispensables : shaker, pilon, litres de Cachaça (rhum local et base de la dite Caïpirinha)… 
En descendant vers Camamu, halte très caribéenne au mouillage de Guarapua sur l'île de Tinharé. Eaux turquoises, immense plage de sable blanc bordée de cocotiers, passe dans une barrière de corail à l'entrée… Mais  bizarrement, toujours, une mer absolument pas claire sauf derrière le récif et dans 50 cm d'eau ! L'occasion tout de même de voir du corail et des poissons coralliens. Un vrai bonheur !





Bises à tous.
Au mouillage devant le village de Marau (14°08S  39°04W)

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