La vie a terre est plus agitée qu'en mer... Et le temps pour écrire est plus rare, surtout quand les connexions internet sont difficiles!
Je reprends donc le fil de l'histoire, avec un peu de retard, mais le Carnaval est passé par là! Un carnaval haut en couleurs et surtout en décibels!! Des millions de décibels, crachés par des camions géants qui transportent les groupes de musiciens le long des rues de Bahia et se superposent sans pitié pour les quidams!! Dur dur pour les tympans!! Mais visiblement les brésiliens adorent!
Nous avons préféré le carnaval dans le Pelourinho, le vieux Salvador, plus cool, plus familial, plus coloré et moins bruyant. Au total nous aurons passé trois jours a Salvador, le temps de nous saouler de folies carnavalesques et de recuperer Laurence, débarquée tout droit de Paris pour atterir dans les rues survoltées !! Un vrai choc culturel!!
Carnaval dans le Pelourinho
Pour nous remettre de nos émotions, cap sur le Rio Paraguaçu, qui se jette dans la Baie de tous les Saints (celle de Salvador donc).
Du 21 au 25 février : En remontant le Rio. Première étape: la petite ville de Maragojipe, pour y passer Mardi Gras dans une ambiance plus traditionnelle. Atmosphère sympa dans les rues, les gens se baladent par petits groupes déguisés autour d'un même thème. Mais la encore les decibels sont au rendez vous et la cacophonie irritante!! Après la rituelle caïpirinha du soir, nous réintégrons le calme du bord!
Le lendemain navigation bucolique jusqu'au village de Santiago de Iguape. On passe devant un monastère de Jésuites, au bord du fleuve, étonamment bien conservé. Seules quelques pirogues de pêcheurs naviguent sur le fleuve. Au loin un vol d'ibis rouges. Et du vert tout autour : mangroves, cocotiers et autres végétations tropicales. On mouille devant le village et son Eglise. Le temps semble suspendu. Aucun moteur sur les pirogues. Tout est parfaitement paisible. A terre toutefois, les hauts parleurs crachent la musique dans toutes les rues, beaucoup de maisons sont dotées d'antennes paraboliques et les voitures cohabitent avec les chevaux. La civilisation est bien la.. La pauvreté aussi et une grande nonchalance qui rappelle furieusement l'Afrique a JJ.
Impossible en revanche de se baigner : l'eau est infestée de méduses, des blanches, genre décolorées et omniprésentes !
Le surlendemain on redescend le Rio jusqu'au monastère pour prendre ensuite un nouveau bras qui nous mènera jusqu'à la ville de Cachoeira. Navigation en zig et en zag, pour éviter les bancs de sable, en suivant les 45 waypoints (!!!) donnés par Dom et Dom (Kea). Un petit miracle de technologie : sur la carte, le fleuve n'est pas hydrographié et les waypoints nous font naviguer au milieu de la terre.... Surprenant!! Mais efficace. Aucun échouage a déplorer!
Nous repartirons a l'aube, avec la marée descendante toujours sans problème.
Bises a tous.
Je reprends donc le fil de l'histoire, avec un peu de retard, mais le Carnaval est passé par là! Un carnaval haut en couleurs et surtout en décibels!! Des millions de décibels, crachés par des camions géants qui transportent les groupes de musiciens le long des rues de Bahia et se superposent sans pitié pour les quidams!! Dur dur pour les tympans!! Mais visiblement les brésiliens adorent!
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| Camions decibels et foule en delire... |
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| ... toujours sous haute surveillance. la greve des policiers s est achevee juste avant le carnaval. |
Nous avons préféré le carnaval dans le Pelourinho, le vieux Salvador, plus cool, plus familial, plus coloré et moins bruyant. Au total nous aurons passé trois jours a Salvador, le temps de nous saouler de folies carnavalesques et de recuperer Laurence, débarquée tout droit de Paris pour atterir dans les rues survoltées !! Un vrai choc culturel!!
Carnaval dans le Pelourinho
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| Vendeuse de acaraje |
Pour nous remettre de nos émotions, cap sur le Rio Paraguaçu, qui se jette dans la Baie de tous les Saints (celle de Salvador donc).
Du 21 au 25 février : En remontant le Rio. Première étape: la petite ville de Maragojipe, pour y passer Mardi Gras dans une ambiance plus traditionnelle. Atmosphère sympa dans les rues, les gens se baladent par petits groupes déguisés autour d'un même thème. Mais la encore les decibels sont au rendez vous et la cacophonie irritante!! Après la rituelle caïpirinha du soir, nous réintégrons le calme du bord!
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| Carnaval a Maragojipe |
Le lendemain navigation bucolique jusqu'au village de Santiago de Iguape. On passe devant un monastère de Jésuites, au bord du fleuve, étonamment bien conservé. Seules quelques pirogues de pêcheurs naviguent sur le fleuve. Au loin un vol d'ibis rouges. Et du vert tout autour : mangroves, cocotiers et autres végétations tropicales. On mouille devant le village et son Eglise. Le temps semble suspendu. Aucun moteur sur les pirogues. Tout est parfaitement paisible. A terre toutefois, les hauts parleurs crachent la musique dans toutes les rues, beaucoup de maisons sont dotées d'antennes paraboliques et les voitures cohabitent avec les chevaux. La civilisation est bien la.. La pauvreté aussi et une grande nonchalance qui rappelle furieusement l'Afrique a JJ.
Impossible en revanche de se baigner : l'eau est infestée de méduses, des blanches, genre décolorées et omniprésentes !
Le surlendemain on redescend le Rio jusqu'au monastère pour prendre ensuite un nouveau bras qui nous mènera jusqu'à la ville de Cachoeira. Navigation en zig et en zag, pour éviter les bancs de sable, en suivant les 45 waypoints (!!!) donnés par Dom et Dom (Kea). Un petit miracle de technologie : sur la carte, le fleuve n'est pas hydrographié et les waypoints nous font naviguer au milieu de la terre.... Surprenant!! Mais efficace. Aucun échouage a déplorer!
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| Au mouillage devant Cachoeira |
Nous repartirons a l'aube, avec la marée descendante toujours sans problème.
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| Decouverte de la navigation avec Ipad |
Bises a tous.
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