Les infos du capitaine

Cette rubrique est tout sauf un guide nautique. Elle ne concerne que les lieux où nous sommes passés ; elle n’est donc pas exhaustive. En revanche, elle espère apporter des informations qui nous ont semblé manquer dans les supports que nous avions et qui nous paraissaient utiles. Ainsi, les grandes zones qui y sont décrites sont celles pour lesquelles on trouve le moins de renseignements.

Les « informations pratiques » sont volontairement très pragmatiques et portent bien évidemment sur des éléments susceptibles d’évoluer dans le temps ; quant aux coordonnées géographiques des lieux, elles sont précisées pour faciliter leur localisation; mais une erreur de transcription est toujours possible et il ne faut surtout pas les utiliser pour la navigation sans les avoir auparavant vérifié sur la carte.

Quant aux « coups de cœur », ce sont obligatoirement des visions personnelles empruntes d’une totale subjectivité! Les réactions de chacun devant un paysage ou un événement peuvent en effet être très différentes et varier selon les conditions météo, les horaires de marée, les personnes rencontrées, l'humeur du capitaine, etc….

SOMMAIRE

- MARQUISES (Fatu Hiva, Tahuata, Hiva Oa, Hua Uka, Nuku Hiva, Oua Pou)

- TUAMOTU (Makemo, Tahanea, Fakarava, Kauei, Toau, Apataki, Rangiroa, Tikehau)

- ALASKA (de Sitka à Ketchikan  via Glacier Bay)

- COLOMBIE BRITANNIQUE (Partie Nord, y compris Haida Gwaii)

- COLOMBIE BRITANNIQUE (Inside Passage, Est de l'île de Vancouver)

- COLOMBIE BRITANNIQUE (Ouest de l'île de Vancouver)

- CÔTES OUEST AMERICAINE ET MEXICAINE (via San Francisco, San Diego) ET MER DE CORTES

   

L'ARCHIPEL DES MARQUISES

                                                                                                Mise à jour :2016                 

 Administratif :

Les formalités d’entrée se font exclusivement à Hiva Oa ou Nuku Hiva. Formalités totalement gratuites et très bon enfant, à effectuer à la gendarmerie. Officiellement, les bateaux ne peuvent pas s’arrêter à  Fatu Hiva avant d’avoir fait leur entrée officielle, mais dans la pratique, personne ne le fait… La baie d’Hanavave tend les bras aux navigateurs après la traversée du Pacifique alors que la  rejoindre en tirant des bords après Hiva Oa ne tente personne. Il y a donc une certaine tolérance mais il faut savoir qu’un contrôle des douanes est toujours possible avec même un risque d’amende. Le mieux est de  ne pas s’éterniser à Hanavave.

Communications :

Les téléphones portables avec le réseau Vini passent dans la majorité des mouillages. On peut se procurer une carte SIM Vini à l’OPT (la poste locale) et les recharges sont en vente à l’OPT et dans la plupart des magasins.

Internet : cela reste une denrée rare et avec très faible débit quand ça marche. En gros trois possibilités : le réseau d’un snack  ou d’un restaurant ; les cartes Manaspot (désormais Vinispot, qui dépend de l’OPT) que l’on peut acheter en ligne ou en carte prépayée à l’OPT et qui permettent de récupérer le réseau Wifi Vinispot quand il existe (voir infos dans le descriptif des mouillages) ou encore le réseau wifi Hotspot WDG, que l’on aussi peut acheter en ligne ou en carte prépayée chez les revendeurs. En revenant sur place en 2016 nous nous sommes aperçus que le réseau WDG ne fonctionnait plus du tout aux Marquises… Il fonctionne pourtant, quand il existe, dans les autres archipels…mystère… !

Travaux/Mise à sec/Gardiennage :

Il y a désormais un tout nouveau chantier dans le port de Atuona, sur Hiva Oa. Maintenance Marquises Services a été créé par Vincent et Maria et est installé dans une ancienne carrière à deux pas du port. Ils se sont équipés d’un matériel de dernière génération (tracteur et chariot de tirage à terre hydraulique) capable de sortir des bateaux jusqu’à 25 tonnes, monocoques et multicoques. Vincent est aussi mécanicien, été il y a d’autres compétences sur place. Une nouvelle adresse importante en Polynésie et le seul chantier aux Marquises.

MMS. Tel Vini : 689 87 73 90 45  direction@maintenancemarquises.com ou maria.roche@maintenancemarquises.com  Site web : www.maintenancemarquises.com

Mouillages:

Nous sommes restés plus de deux mois aux Marquises, en parcourant l’archipel du sud au nord, dans le sens du vent et des vagues. Petit tour d’horizon de nos mouillages.

v Fatu Hiva

ü  Baie de Hanavave: un décor spectaculaire que l’on ne présente plus. Nous avons eu la chance d’y être un peu après la foule, avec simplement 7 voiliers au mouillage fin mai. Avec 20 ou plus ce doit être bien différent. On mouille dans 15 à 20 mètres de fond mais attention aux rafales qui descendent de la montagne et  peuvent largement dépasser les 30 nœuds ! On peut s’approcher de la plage et mouiller dans beaucoup moins profond mais il faut viser une étroite bande de sable, sinon ce sont les galets charriés par la rivière et le dérapage est assuré.

Débarquement : plutôt bien protégé par le quai.

Eau potable : sur le quai vers le village.

Argent : pas de distributeur ni de change à l’OPT (le bureau de poste). Le troc permet de récupérer des fruits (privilégier des affaires de pêche, des bouts, voire du maquillage….).

Magasin : tout petit, mais avec parfois du fromage… !

Internet :  Manaspot-Vinispot est désormais présent dans la baie. Quelque peu incongru d’avoir internet au bateau dans un tel décor, mais après trois semaines de mer c’est souvent très appréciable !

ü  Baie d'Omoa: personne ne va y mouiller en raison de la houle. En revanche la balade à pied pour rejoindre la capitale de l’île est superbe (4 à 5 heures de marche aller simple depuis Hanavave). On peut s’organiser avec des locaux pour se faire amener là  bas en bateau tôt le matin (et revenir à Hanavave à pied) ou l’inverse. Sur place, les habitants sont très sympas. Petit magasin et même un boulanger.

v Tahuata 

Notre coup de cœur aux Marquises ! L’île est belle, les habitants très sympas et les mouillages très variés.

ü  Baie de Hapatoni : en fait, une double baie, et on mouille sur le sable dans la partie nord , Hanatefau - beaucoup mieux protégée. Décor superbe là encore, au milieu d’un véritable cirque. Inconvénient : la hauteur des falaises retient les nuages… Mais elle bloque aussi le vent… ! La baie est connue comme une nursery de dauphins qui viennent y promener leurs BB.

Le village d’Hapatoni se rejoint en 10 minutes d’annexe, avec débarquement assez bien protégé au quai. Eau sur le quai mais non potable. Très bonne ambiance, très bon accueil. Hapatoni est connu pour ses sculpteurs sur os, de loin les meilleurs des Marquises nous avons pu le vérifier par la suite. Fin juin ils organisent une fête paroissiale à laquelle participent tous les villages de l’île. Ambiance assurée.

Balade (plus de 3h) jusqu’au village principal de Vaitahu. Possibilité de faire du stop à l’aller ou au retour pour réduire la marche…

ü  Vaitahu : c’est la baie principale de l’île mais elle est soumise à de violentes rafales. Les rares navigateurs que nous avons rencontrés et qui y ont mouillé n’ont pas gardé un bon souvenir de leur nuit à l’ancre ! Quant au débarquement il est plus que problématique, voire impossible en 2016 pour cause de travaux en cours sur le quai.

Magasin, boulanger, internet, exposition d’artisanat surtout lors du passage de l’Aranui.

ü  Baie Hanamoenoa : sable blanc et eau turquoise, une rareté aux Marquises ! La baie est assez large pour ne pas se gêner au mouillage. Raies manta un peu partout… A terre, seulement deux maisons habitées, dont l’une étonnamment entourée de barbelée et de pancartes « tabu ». En fait des navigateurs indélicats s’étant abondamment servis sur les quelques arbres fruitiers de la baie, sans rien demander et en les pillant littéralement, les habitants ont désormais choisi de fermer quelque peu leurs portes… Mais la rencontre est toujours possible ! demandez Steven ; s’il n’est pas à Papeete, sa conversation est très instructive….

Juste au sud , l’anse Ivaiva Iti offre le même genre de décor, en beaucoup plus petit. Trois ou quatre voiliers seulement peuvent y mouiller.

v Hiva Oa

ü  Atuona: le mouillage derrière la digue n’est pas très grand (20 à 25 bateaux maxi) et se réduit encore avec l’arrivée de l’Aranui ou d’un autre bateau ravitailleur. A fréquenter rapidement pour régler les formalités administratives (gendarmerie au village) et retrouver un peu d’approvisionnement. Mouillage avant-arrière impératif pour rester face à la houle. A l’extérieur de la digue, c’est quasiment intenable en raison de la houle.

Station-service sur le quai, mais bidonnage obligatoire pour l’essence comme pour le gasoil. C’est la seule station-service de l’île il y a donc toujours des voitures qui y viennent et qui prennent facilement en stop. Appréciable car le village est à 40 bonnes minutes de marche, qui paraissent très longue lorsque les bras sont chargés de courses !

Débarquement en annexe un peu folklo. Le mieux semble être d’aller vers la mise à l’eau des pirogues (sable et cailloux) en faisant attention de ne pas gêner le passage des embarcations.

Eau sur le quai mais pas potable. Possibilité de laver son linge et même de prendre une douche en plein air…mais attention aux nonos !!

Internet à peu près correct au mouillage via l’antenne Manaspot. Sinon en ville près de l’OPT et donc au snack  Maké Maké juste en face, ou encore au salon de thé du  village (sert aussi de vrais plats).

En ville : boulanger, magasins dont un de bricolage, vente de légumes en direct par les producteurs tous les jours pour l’une et trois fois par semaine pour l’autre. Les deux principaux magasins peuvent ramener en voiture  les clients et leurs courses jusqu’au port. Pour les lessives, Sandra propose ses services (1500 F la machine, lavée séchée pliée). Ses coordonnées sont affichées près du « ponton» des annexes.

 Pour découvrir l’île et ses sites archéologiques, nous sommes partis une première journée avec John, un marquisien très sympa (propose aussi des lessives à 1500 CFP la machine lavée, séchée) qui parle anglais et fait même le repas. (John Ozanne. Tel Vini: 87 33 13 48) et une autre journée avec Jean, un popaa, passionné d’archéologie qui habite ici depuis près de 40 ans et qui nous a appris beaucoup de choses (Jean SAUCOURT. Son site web Wordpress Iles Marquises explique déjà beaucoup. Tel : 87 72 82 06).

ü  Baie de Hanamenu : quasiment déserte. Deux ou trois habitants permanents ainsi que la famille de John (voir plus haut) qui vient souvent le week-end et les vacances.

Malheureusement l’eau n’est pas claire mais le long des rives on peut avoir des belles surprises (raies, requins….).

A terre superbe bassin d’eau claire et potable (attention aux nonos,voraces !). Promenade dans la forêt de la baie. Débarquement en annexe sur le côté gauche de la baie (vers la rivière) à peu près correct. Pas de réseau téléphonique (ni d’internet évidemment !!).

ü  Baie de Hanaiapa : Très jolie baie, eau beaucoup plus claire qu’à Hanamenu, eau sur le quai non potable mais très pratique pour faire une lessive ! Réseau tel Vini. Pas d’internet. En voiture, Atuona n’est qu’à 30 minutes et l’aéroport à 15 minutes. Pratique pour accueillir du monde. On peut s’organiser sur place pour les transports.

Débarquement  au quai en mettant une ancre à l’arrière de l’annexe.

Les habitants sont très gentils et offrent volontiers des fruits. Un poppa cultive de la vanille (qu’il vend).

Plusieurs jolies balades : jusqu’à la baie voisine à l’est (environ 4 heures A/R), vers le plateau des chevaux sauvages et la cascade à l’ouest (5 heures A/R. Il faut partir très tôt car toute la montée se fait en plein soleil…). 

v Ua Huka

ü  Baie Haavei: nous y sommes allés en comptant sur une renverse des vents à l’est mais elle n’a jamais eu lieu et par sud-est, la houle était plus que désagréable…. On est donc partis très vite !

Proche du rocher aux oiseaux pour aller ramasser des œufs de sternes…

ü  Baie d’Hane: nous y avons fait un tour et en sommes repartis aussi vite ! Impraticable par vent de sud-est, même faible.  Il y avait des surfeurs à l’ouest dans la baie…. Incompatible avec un mouillage sécure et confortable ! Parfait en revanche avec des vents du nord, fréquents entre novembre et février-mars.

v Nuku Hiva

ü  Baie du Contrôleur : elle se divise en trois parties. Nous avons mouillé  dans la baie principale de Hakahaa, bien abritée, où se trouve le village de Taipivai. Mouillage dans le sable. Eau pas claire mais beaucoup de raies manta en surface (nous y étions en juillet). Eau potable sur la plage. A marée haute, on peut aller en annexe jusqu’au village en passant par la rivière à droite de la baie (en regardant vers la plage). Sinon il faut 20 à 30 minutes de marche. Magasins, OPT (et Manaspot) au village. Balade à pied (30 minutes depuis le village) jusqu’au site archéologique de Paeke.

ü  Taioae: très large baie qui peut devenir bien houleuse lorsque le vent passe au sud. Gendarmerie, plusieurs magasins bien achalandés dont un avec un rayon Bio surprenant, centre d’artisanat ouvert tous les jours, marché de fruits et légumes tous les jours également et tout proche du Petit Quai où l’on laisse les annexes.

Internet via Manaspot,  au snack Chez Henri, installé sur le Petit Quai et où tout le monde se retrouve :  voileux, pêcheurs et locaux, et aussi désormais au snack derrière le marché.

Hôpital, un dentiste privé, deux kiné dont un ostéopathe.

ü  Baie de Hakatea : un autre coup de cœur. Mouiller dans la baie la plus à l’est, parfaitement bien abritée. Elle pourrait servir de trou à cyclone. Débarquement sur la plage devant ou dans la baie voisine où l’on peut remonter la rivière en annexe à marée haute (attention aux rouleaux quand la houle entre dans la baie) et arriver ainsi au petit village de Hakaui.

Pas de tel Vini ni d’internet, mais une cabine téléphonique qui marche lorsque le temps est beau (fonctionne avec panneaux solaires)!

Très belle balade jusqu’à la cascade Vaipo (4 à 5 heures A/R avec des gués à traverser). En fait, la plus belle vue sur la cascade de 350 m de haut se situe environ à mi-chemin. Mais les falaises somptueuses justifient de marcher jusqu’au bout.

Dans le village, TeiKi et Kua (1^ère maison en arrivant de la plage) qui exploitent plusieurs hectares dans la vallée, vendent tous les fruits possibles. Très pratique pour un avitaillement avant de mettre le cap sur les Tuamotus. Teiki est très exubérant et parle volontiers ; Kua a la tête sur les épaules et c’est avec elle qu’on conclue les achats. Ce sont des amis et on ne manque pas d’aller les voir à chacun de nos passages à Nuku Hiva.

ü  Baie de Anaho: considérée par la plupart des navigateurs comme le plus beau mouillage des Marquises, avec en prime un calme reposant, où la houle souvent présente ailleurs, ne devient plus qu’un mauvais souvenir. Très bonne protection quasiment par tous les vents

Attention : il faut mouiller au sud de la bouée qui marque l’entrée de la passe dans le récif pour les  petites embarcations. Bien s’éloigner du récif dont les coraux se prolongent bien plus au large qu’on ne le pense.

Débarquement très facile sur la plage de sable blanc, nage sur le récif dans de l’eau assez claire, et à l’intérieur du récif au milieu des BB raies.

Eau partout à terre. Il semble qu’elle soit potable. A vérifier.

Quelques habitants. On peut rejoindre l’exploitation agricole de Marie-Louise en 30 minutes de marche (vers l’est) pour acheter tomates, concombres, aubergines, pastèques, melons, poivrons…(mais pas beaucoup de fruits). Livraison possible à cheval sur la plage devant l’annexe !

Pas de tel Vini ni d’internet.

Balade d’une bonne heure pour rejoindre la baie voisine de Hatiheu (très belle vue en haut).

ü  Baie de Hatiheu:  belle et large baie. Débarquement un peu scabreux sur le quai. Deux magasins, restaurant chez Yvonne (l’ancienne maire du village).

Réseau tel Vini et Manaspot près de l’OPT voire depuis le bateau avec une antenne.

Les marae en haut du village se rejoignent en quelques minutes à pied.

v Ua Pou

ü  Baie de Hakahetau: très joli mouillage devant le village et les pics de Ua Pou en toile de fond. Habitants très accueillants. Eau potable et non potable à terre (robinets différents à se faire indiquer par les habitants). Débarquement correct sur le quai (en cours d’agrandissement lorsque nous y sommes retournés en octobre 2016).  

Suivant les conseils de nos amis de Suricat nous sommes allés manger chez Ti’Pierro et ne l’avons pas regretté. Son poisson fumé (recette maison) est une merveille ! Et les profiteroles un agréable changement pour les navigateurs que nous sommes !! Il faut impérativement l’appeler pour réserver le matin pour le soir, ou mieux la veille. Tel : (40) 925 582, son Vini 87 20 17 59. En prime, accès internet possible chez lui. Il peut même fournir du pain de campagne fabriqué par l’un des deux boulangers de Hakahau.

Balade d’une heure pour rejoindre une belle cascade avec baignade dans l’eau fraîche. Plus grande balade (5 à 6 heures au total) pour faire le tour du pic Poumaka derrière le village. A faire avec un guide de préférence car le chemin passe dans des terres privées et c’est Jérôme, le guide, qui l’entretient…( voir ci-dessous)

v  Hakahau : La capitale de l’île.Mouillage qui peut être assez rouleur. Ancres avant et arrière recommandées. Principal intérêt : l’accès aux magasins les mieux achalandés des Marquises  et même à un internet totalement gratuit au point presse-librairie du village ! Et en prime, on peut manger au snack communautaire tout proche (qui fait aussi marché de légumes et de fruits). Menu unique et différent tous les jours à 600 CFP…imbattable !  Possibilité également de faire de superbes balades comme « la traversière » qui permet de rejoindre Hakahetau (au moins 4 heures aller simple) par l’intérieur des terres.  Nous avons passé une journée avec Jérome, qui s’est révélé un excellent guide passionné par l’histoire des Marquises et qui est aussi accompagnateur de randonnées. Avec sa femme Elisa,  ils ont repris la pension créée par ses beaux-parents et l’ont entièrement refaite. Sur leur superbe terrasse avec vue imprenable sur le port et le bateau au mouillage. Ils veulent développer une restauration un peu différente de ce que l’on trouve habituellement aux Marquises (leur modèle c’est Pierro… !!) ! Pension Pukuee (tel : 40 92 50 83 ou Vini : 87 72 90 08).

OPT (avec Manaspot mais est-ce bien utile ?), banque, centre artisanal, dispensaire. 

INFOS PRATIQUES TUAMOTUS

                                                                                                                                                             Mise à jour : 2016

Administratif :

La seule gendarmerie de l’archipel est à Rangiroa. Mais a priori tout navigateur qui arrive aux Tuamotus a déjà fait son entrée officielle en Polynésie (aux  Marquises ou aux Gambiers), donc….

Communications :

Les téléphones portables avec le réseau Vini passent dans la majorité des mouillages, en tout cas dans les atolls habités. On peut se procurer une carte SIM Vini à l’OPT et les recharges sont en vente à l’OPT et dans la plupart des magasins.

Comme aux Marquises, on peut trouver les spots wifi de Manaspot/Vinispot (nouveau nom depuis 2016) en général près de l’OPT et  Hotspot WDG (fourni par des magasins, hôtels, restaurants) ou bien sur des connexions dans certains établissements touristiques. Voir infos dans le descriptif des mouillages. Mais enfin, il faut être conscient que l’on est encore à l’âge de pierre de l’Internet !!!

Voici ce que nous avons retenu des atolls que nous avons visités en les présentant d’est en ouest ; ce qui est le sens des trajets les plus fréquents :

v  Makemo :

§  Infos pratiques :

ü  Maintenant, on peut mouiller au village de Pouheva de façon très sécure. Un long quai a été construit pour permettre d’accueillir à son extrémité les cargos. Du coup, les voiliers peuvent s’y amarrer en frappant  2 aussières sur le quai face au vent dominant et en maintenant le bateau dans l’axe avec une ancre arrière. La place ne manque pas. On débarque en annexe dans la petite marina des bateaux locaux. Manaspot/Vinispot depuis le mouillage.

ü  Il y a 3 magasins à Pouheva dont 1 boulanger et un petit supermarché plutôt bien achalandé, OPT (qui change les euros) mais pas de banque.

ü  L’aéroport est à 11 km du village ; mais comme l’atoll n’est pas touristique, il n’y a pas de taxi. Du coup, il faut compter sur la gentillesse des habitants (que nous n’avons pas mise en défaut !) pour faire la navette.
ATTENTION A LA NAVIGATION DANS LE LAGON : LES PATATES DE CORAIL SONT NOMBREUSES ET TRAITRES, SOUVENT A FLEUR D'EAU ET DONC INVISIBLES A QUELQUES METRES DE DISTANCE!

§  Coups de cœur :

ü  La dérivante en tirant l’annexe dans la passe Tapuhiria ; nous l’avons faite en courant rentrant comme sortant. Les coraux y sont magnifiques et on y a même trouvé un petit « Mur de requins » (une vingtaine de spécimens) ; qui même s’il ne vaut pas celui de Fakarava sud a au moins le mérite de se faire sans la foule ! Pour y accéder en annexe, nous avons mouillé le bateau sous le motu Teava (16° 27’ 110 S 143°58'085 W), mouillage qui présente l’avantage d’être bien protégé des vents d’est par un plateau de corail, mais est très « patateux ». On peut également mouiller au sud du motu Turiki mais nous ne l’avons pas expérimenté.

ü  Le mouillage sous le motu Punaruku (16°31'124 S 143°49'272 W) aux 2/3 du trajet entre les 2 passes qui est bien mieux protégé que ce qui parait sur la carte grâce à un éperon de corail qui déborde de la pointe sud du motu.

v Tahanea :

§  Infos pratiques :

ü  Mouillage d’arrivée juste à l’ouest de la passe sous le motu Teuakiri ; Bonne protection des vents de l’ENE à l’ESE ou S à SE pas trop fort. Attention aux patates et aussi à un ancien parc à poisson coulé et qui culmine à 1m50 de la surface…

ü  Aucune facilité ; l’atoll n’est pas habité. Seuls quelques habitants de Faaite viennent parfois y faire un peu de coprah.

§  Coup de cœur : - Les mouillages « seul au monde » au sud-est de l’atoll sous la protection de motus frangés de plages de sable blanc. A noter : l’absence de patates de corail dans lesquelles emmêler la chaîne d’ancre (16°57'229 S 144°34'797W).

v Fakarava :

§  Infos pratiques : Tout se trouve à Faka Nord :

ü  Il y a maintenant des corps morts installés par le service de l’équipement (bouées blanches – ne pas prendre les autres-) 3 au nord du village et 4 au sud. Mais cela n’empêche pas que le mouillage soit toujours aussi rouleur par vent fort de sud -est.

ü  Pour les courses, il y a 2 magasins au village de Rotoava, plutôt bien achalandés pour les Tuamotus (en fonction quand même de l’arrivée des Goélettes). Il y a également un autre magasin – « Chez Roger » -  au bout de la route bitumée vers le sud (à côté de « Hinano Pearl ») qui a un intérêt pour tout ce qui est congelé et notamment du poisson. On nous a parlé d’un maraicher également au sud ; a priori, il ne traite pas directement avec les plaisanciers , mais on peut toujours tenter sa chance….

ü  Pour les fruits et légumes, une « popaa », Sophie, a monté une affaire intéressante : « FAKA FAAPU » (Tel : 87 32 56 78 – PK 1, en face de « Top Dive ». Elle est en cheville avec des maraichers des Marquises ou de Tahiti (et aussi le maraicher local) et a une offre plus élargie que celle des magasins, mais comme elle aussi est tributaire des livraisons des goélettes, il vaut mieux passer commande.

ü  Pour les services réservés aux voiliers de passage, 2 structures coexistent :

-          FAKARAVA YACHT SERVICE (tel : 87 75 34 84 – VHF 77 – dans le village, en allant vers le sud après un virage, ne pas rester sur la route bitumée, prendre le chemin qui suit le rivage et tourner à gauche 300 mètres plus loin ; c’est indiqué –.  Là, Aldric et Stéphanie vous accueillent. Ils proposent la wifi gratuite pour leurs clients, lessive, location de vélos, carburants, remplissage de bouteilles de gaz, etc… Ils peuvent être également personnes ressources pour faire venir du fret de Papeete.

-          PAKOKOTA YACHT SERVICES (tel : 87 79 95 26 / 87 74 71 18 – VHF 72 – à 10 milles au sud du village – 16°13.528 S / 145°33.413 W -). Là, Agnès et Matthieu vous accueillent. La wifi est gratuite et peut être captée depuis le bateau. Pour l’instant (2016), peu de corps morts sont installés, mais d’autres devaient suivre. A terre, location de bungalows, transferts au village, repas, boissons, lessive, etc…

§  Coups de cœur : Ils se trouvent tous à Faka sud :

ü Mouillage des « Sables Roses » : Juste à l’ouest de la passe. Paysage de carte postale qui en plus est bien protégé des vents dominants beaucoup plus calme que les corps morts de Tetamanu dès que le vent a de l’est dans le sud. On peut couper en annexe pour rejoindre Tetamanu (un peu rock and roll). Mais inconvénient du lieu : la présence de nombreuses patates (un vrai champ de mines !) ; il y a intérêt à remonter la chaîne d’ancre avec des pare battages ou mieux des bouées de fermes perlières – on en trouve un peu partout abandonnées - (16°31'374 S 145°28'347 W).

ü Mouillage d’Hirifa : le mouillage le mieux protégé des Tuamotus avec un calme absolu du plan d’eau, l’absence de patates, un décor enchanteur et à terre, la gentillesse de Leisa et Toria (VFHF 69) qui vous régaleront de poissons, langoustes et autres poulpes….On peut juste regretter l’absence de site intéressant de snorkeling (16°27'119 S 145°22'071 W).

ü Les plongées dans la passe Tumakohua que ce soit en snorkeling en dérivante par courant rentrant (ou même sortant à condition de ne pas aller trop loin), en tirant l’annexe ou en plongée bouteille, le spectacle est garanti et le fameux « Mur des Requins » n’est pas un vain mot. On parle de plus de 500 squales sur le site.

v Kauehi :

§  Infos pratiques :

ü  Mouillage devant le village abrité du nord à l’est sud-est. Peu de place au-delà de 4 bateaux et patates de corail disséminées sur la zone. Par sud est fort, il peut être préférable d’aller mouiller au nord du village dans une vaste baie peu profonde.

ü  2 magasins dans le village peu achalandés en dehors des produits de base.

ü  Locations de vélos par « Ephé mer » (cf. ci-dessous). Très belle balade sur le chemin qui part vers le sud-est.

§  Coup de cœur : - La plongée dans la passe avec Gary et Sabine qui depuis leur voilier assurent des plongées dans et en dehors de l’atoll (« Ephé mer » tel : 87 36 97 29 VHF 69).

v Toau :

§  Infos pratiques : L’atterrissage de nuit sur l’Anse Amyot n’est pas à recommander sauf pleine lune. Les feux des balises d’alignement sont en panne et, a priori, ne seront pas réparés. Nous l’avons découvert à nos dépens en arrivant de Papeete par  nuit noire ; nous avons été quittes pour un bon stress et un mouillage au niveau de la passe. Nous ne connaissons pas le reste de l’atoll.

§  Coup de cœur : - L’Anse Amyot pour son mouillage bien protégé de tous les vents sauf de l’ouest ; ses corps morts ; ses fonds sous-marins fabuleux en snorkeling avec une faune extraordinaire ; et à terre, l’accueil de Gaston et Valentine qui font snack à l’occasion, mais surtout vous aideront avec gentillesse à découvrir leur domaine.

v  Apataki :

§  Infos pratiques :

ü  Le village offre peu de possibilités ; mais le grand intérêt d’Apataki réside dans la présence du chantier « Apataki Carénage » au niveau du motu Tororo (15°33'369S 146°14'424 W) où Alfred et Tony vous accueillent. C’est une des trois possibilités pour faire gardienner à sec un bateau en Polynésie Française. Les aller et retour avec Papeete sont assurés par un avion d’Air Tahiti  2 fois par semaine et les approvisionnements de pièces lourdes par les toucher réguliers des cargos qui desservent l’atoll.

§  Coup de cœur : - La plongée dans la passe nord de Tehere en dérivante. Seul problème, le mouillage peut être très agité par fort vent de SE. Nous avions la chance d’y être par un vent d’ENE et avions trouvé un mouillage à peu près vierge de patates de corail sous le motu Tehere (15°18'570 S 146°23’816W).

v Rangiroa :

§  Infos pratiques : Quand on mouille devant le Kia Ora, sous le motu Otetou (14°58'073 S 147° 38'166 W) ce qui est le mieux protégé, le mouillage est rendu rouleur par le va et vient incessant des bateaux de plongée. On peut avoir la chance de prendre un corps mort ;  deux magasins sont accessibles à pied en laissant l’annexe dans le petit port. On peut faire des commandes de fruits et légumes en fonction de l’arrivée des cargos « chez Henriette ». Sinon, tout le reste (banques, poste, pharmacie…) est à Avatoru, le village situé à 10 km près de la passe éponyme. Le stop pour s’y rendre marche très bien ; mais cet éloignement est un des points les plus négatifs de l’atoll.

La balade dans le sud-est de l’atoll est réputée très belle, mais nous ne l’avons pas testée.

§  Coup de cœur : - La plongée bouteille ou snorkeling dans la passe de Tiputa, spot mondialement connu où la présence de gros bestiaux est quasiment assurée. Quasiment parce que quand nous y étions, nous avons eu la malchance de n’avoir que du courant sortant à cause de l’ensachage du lagon et les conditions n’étaient pas réunies pour les plus belles plongées. Coup de cœur à moduler toutefois au vu du nombre de plongeurs présents quotidiennement sur le site…on ne me fera pas croire que leur présence et celle de leurs bateaux à moteur ne font pas fuir les animaux…

v Tikehau :

§  Infos pratiques :

ü Mouillage devant le village bien protégé de l’ouest à l’est en passant par le sud.

ü Magasin (louant des vélos) et boulanger dans le village.

§  Coups de cœur :

ü Le mouillage juste au nord de la passe dans une sorte d’abri naturel protégé d’une part par le récif et les motus Teonai et d’autre part par des barrières de corail à fleur d’eau (15°00'443 S 148°16'374 W). Nous aurons la chance d’y nager en surface avec des raies mantas au petit matin !

ü La plongée à l’extérieur du récif avec Jaime (« Tikehau Plongée »).

INFORMATIONS PRATIQUES ET COUPS

DE CŒUR EN ALASKA DU SUD EST

Mise à jour : septembre 2017

Ces renseignements pratiques ne concernent que la partie à l’est de Glacier Bay (59 Nord/136 Ouest) jusqu’à la frontière de la Colombie Britannique, zone que nous avons parcourue en juillet - août 2017. Ils sont présentés dans l’ordre chronologique de notre progression.

Sur le plan météo, tout ce qu’on lit sur l’Alaska est vrai : il pleut beaucoup, il y a souvent du brouillard et on bat tous les records de milles effectués au moteur. Mais il y a aussi de belles journées où le thermomètre monte à plus de 20°C (nous avons connu 26 à Meyers Chuck !) et avec un beau soleil, et d’autres où l’on peut aérer les voiles. Pour la météo marine, nous avions investi dans une VHF américaine permettant de capter les canaux météo qui diffusent en continu – la réception n’est pas toujours parfaite et dépend du positionnement du moment. Pour les marées et courants, documents obligatoires ; de nombreux passages resserrés dans l’ « Inside Passage » entraînent l’apparition  de courants importants à négocier à l’étale ou avec le courant favorable. Pour notre part, nous utilisions le guide nautique communautaire « Activ Captain » chargé sur l’application et la cartographie GARMIN qui apporte tous les renseignements nécessaires pour les marées et courants ainsi qu’une foule d’autres informations très utiles notamment sur les mouillages. Pour la navigation, les cartes NAVIONICS se sont avérées très fiables.

Les mouillages cités ci-dessous sont ceux que nous avons expérimentés ; il en existe bien d’autres. Ils ont en commun une quiétude hors du temps, des environnements et des paysages à couper le souffle et une forte propension à être des haltes solitaires. Ils auraient tous mérité de figurer à la rubrique coups de cœur. Les prix des ports sont très raisonnables : une trentaine de dollars en moyenne par nuit pour notre 46 pieds et ils ne font pas de différence entre cata et mono ; ce qui nous arrange bien ! Eau potable sur les pontons et électricité 110 v avec souvent le choix entre 30 et 50 A.

En balade à terre, le risque de rencontre avec un ours ou un orignal est réel et les pancartes de mises en garde expliquant l’attitude à avoir en ce cas sont nombreuses. Comme le disent les guides « Be bear prepared ! ». Nous avions fait l’acquisition d’une bombe à poivre pour parer cette éventualité, mais n’avons pas eu à nous en servir. A noter qu’il n’est pas toujours facile de partir marcher depuis les mouillages (forêts extrêmement denses et humides donc boueuses…), mais il y a parfois de véritables trails tracés, signalés dans « Activ Captain ».

Pour les communications : le réseau téléphonique cellulaire disparait quand on s’éloigne des centres habités. Mais il fait des apparitions à certains endroits dans les straits. Ne pas hésiter à vérifier. Pas de wifi en général dans les ports mais plusieurs points gratuits dans les villes, notamment dans les bibliothèques municipales (library). Sans oublier bien sur les cafés ou autres restos. A Bartlett Cove (Glacier Bay), bon wifi gratuit à la station des rangers et surtout  au premier étage du Lodge.

v  SITKA : Notre port d’arrivée après la traversée depuis Hawaii.

ü  Informations pratiques :
§  Clearance effectuée auprès des Coast Guards par téléphone seulement puisque nous étions déjà passés par un territoire américain et que nous avions un numéro de « cruising permit ». Cet appel aux Coast Guards est à effectuer à chaque fois qu’on arrive dans un port important – les numéros de téléphone sont affichés en grand dans les capitaineries.
§  Amarrage dans la marina sur pontons flottants en bois après appel VHF du harbor master.
§  Facilités : supermarchés bien achalandés ; « laundromat à l’américaine », c’est-à-dire avec de
grosses machines de fortes contenances ; gas-oil ; poste ; wifi et téléphonie, douches. Les magasins divers permettent de compléter éventuellement l’équipement notamment vestimentaire afin d’affronter les aléas climatiques (bottes obligatoires pour les balades à terre, revenant sales à bord !) et d’acheter le matériel de pêche au saumon et les casiers à crabes. Et surtout le permis de pêche, obligatoire (145 dollars pour un an).

ü  Coups de cœur :
§  L’ambiance « Last Frontier » (cf. le livre « Le Grand Marin » de Catherine POULAIN) du port de Sitka avec les bateaux de pêche en partance ou revenant de la pêche au saumon, au crabe ou au flétan.
§  L’observation des pygargues, ces magnifiques aigles à tête blanche, emblème des Etats Unis et apparition des premiers phoques.
§  La gentillesse des pêcheurs, qui nous ont donné des poissons, et des habitants en général.
§  La beauté des paysages sauvages et durs. Tout semble authentique.

v  ENTRE SITKA ET GLACIER BAY :

ü  Informations pratiques :
§  Mouillage de Eastern Bay (57°10’381N.135°28’691W)
§  Mouillage de Baby Bear Bay (57°26’271N.135°33’498W), véritable trou à cyclone, mais à l’entrée délicate.
§  Mouillage d’Appleton Cove (57°28’136N135°16’506W).  Attention à la présence de nombreux casiers à crabes posés par des professionnels.
§  Village de Tenakee Springs (57°46’700N135°12'413) avec un port non visible sur les cartes et pas mentionné par les guides. Amarrage le long du « Transient dock » (ponton visiteur) sans problème. Facilités : petit magasin général, gas-oil (cher… !), poste. Wifi au petit café, d’autant plus appréciable qu’il n’y a pas de réseau téléphonique cellulaire dans le village.
§  Hoonah Harbor : Amarrage le long du transient dock. Toutes les facilités. Derniers appros avant Glacier Bay.
§  Mouillage de Flynn Cove (58°12’325N135°35’077W)

ü  Coups de cœur :
§  L’ambiance du petit village de Tenakee Springs, archétype authentique de l’Alaska profonde. On est tellement tombé sous le charme qu’on y est resté 4  jours.

§  Son bain d’eau chaude permettant un rapprochement original de la population locale à l’accueil très chaleureux.

§  Les résultats très flatteurs de la pose du casier à crabes juste au nord de la pointe avant le port !

§  La participation avec les locaux à la célébration de l’« Independance Day » le 4 juillet.

v  GLACIER BAY :

ü  Informations pratiques :
§  Bartlett Cove : C’est le quartier général des rangers qui s’occupent du « Glacier Bay National Park and Preserve ». Il est impératif d’obtenir un permis avant de pénétrer dans le Parc et donc avant d’aller à Bartlett Cove. En effet, 25 bateaux de plaisance maximum par jour peuvent être présents simultanément dans toute la superficie du parc. Ce quota est géré de manière très stricte par les rangers. On peut obtenir ce permis qui est de 7 jours maximum de 2 manières différentes :
-       Soit en s’y prenant 2 mois à l’avance en demandant le permis par mail (WWW.nps.gov/glba) pour des dates précises (il est recommandé de faire 3  propositions). Attention, cela va très vite et le quota de 12 places/jour réservé à ce type de demandes est rapidement atteint. Il faut confirmer 48 heures à l’avance sous peine de perdre la réservation.
-       Soit 48 heures à l’avance par téléphone (907 697 2627) ou par mail ou en s’adressant à un petit bureau annexe du parc à Hoonah (qui était fermé pour vacances lors de notre passage). Comme nous avions loupé le 1^er créneau car nous étions en mer 2 mois auparavant, nous étions condamnés à la 2ème solution. Nous avons tout géré par téléphone (appeler dès 7 H du matin) et avons obtenu tout ce que l’on souhaitait : 7 jours et même une prolongation d’1 jour qu’il a fallu demander 48 heures avant la fin du permis initial.
On peut s’amarrer au ponton de Bartlett Cove pendant 3 heures maximum, le temps par exemple d’aller écouter le speech obligatoire des rangers et de faire de l’eau. Ensuite, il faut se mettre au mouillage. Au lodge, il y a des douches publiques pour 5 dollars pour une ½ heure (ils ne regardent pas le nombre de personnes qui passent sous la douche….).
§  Mouillage de Shag Cove (58°37’428N136°18’692W)
§  Mouillage de Reid Inlett (58°51’739N136°49’118W) devant un glacier.
§  Mouillage de North Sandy Cove (58°43’138N135°58’990W)
§  Pour l’approche des glaciers, il faut souvent slalomer entre les growlers. Etre prudent mais ne pas se laisser impressionner….

ü  Coups de cœur :
§  La beauté magique des 3 mouillages que nous avons faits dans le parc tant sur le plan des paysages environnants (quand les montagnes enneigées ne sont pas cachées par la brume !) que de leur calme. Ce sont de véritables écrins où nous avons été souvent seuls.
§  L’approche des glaciers qui se déversent dans la mer et la beauté de leurs environnements. Nous avons approché successivement le Marjorie Glacier au bout du Tarr Inlet, imposante muraille blanche ; le John Hopkins Glacier qui est l’aboutissement d’une gigantesque mer glacée provenant des montagnes environnantes; un glacier sans nom (58°53’471N136°56’516W) dont les différentes nuances de bleus étaient magiques ; et bien sûr le Reid Glacier qui dominait le mouillage et que nous avons approché à pied.
§  L’observation de la « wild life » dont on sent la présence partout ; mais qui ne se montre pas toujours. Baleines, loutres, phoques, lions de mer, orques, dauphins ; la richesse de la vie aquatique attirée par les conditions particulières de la chimie locale de l’eau de mer est évidente. La possibilité de les observer de façon tranquille et longtemps est une question de chance. Nous avons été particulièrement gâtés le jour où, sortant du mouillage de North Sandy Cove, nous sommes tombés sur 2 ours qui déambulaient sur la plage, à 20 mètres  du bateau. Les appareils photos ont crépité ! Et dans le même temps, à babord une baleine nous doublait dans un chenal très étroit… Dans la foulée, entre  North Marble Island et Leland Island, nous avons eu droit à un spectacle-ballet de 7 baleines qui ne se contentaient pas de montrer leurs bosses comme la plupart de celles que nous avions aperçues auparavant. Elles sautaient en l’air, tapaient l’eau violemment avec leurs queues, sondaient en découvrant leurs nageoires et leurs queues – splendide ! Malheureusement il pleuvait… Le bouquet final fut apporté par la colonie de lions de mer qui a élu domicile sur 2 rochers au sud de South Marble Island.

v  DE GLACIER BAY A PETERSBURG :

ü  Informations pratiques :
§  Mouillage de Swanson Harbor (58°12’786N135°06’610W). Présence de pontons flottants gratuits et non reliés à la terre auxquels on peut s’amarrer.
§  Marina de Auke Bay située à 15 km au nord de Juneau mais évitant une navigation de 33 miles pour faire le tour de Douglas Island. Il y a un bus qui se rend régulièrement à Juneau. Toutes les facilités ; électricité 220 v possible. En été, il est préférable d’arriver plutôt en milieu de journée à la marina pour être sûr de trouver de la place.
§  Mouillage de Taku Harbor (58°04’313N134°01’153W). Là encore, il y a 2 pontons flottants, mais nous avons préféré mouiller au nord-ouest de la baie dans 2 mètres d’eau d’où nous avons pu observer à loisir les déambulations d’un jeune ours.
§  Mouillage de Windham Bay (57°32’557N133°29’917W)
§  Mouillage de Read Island (57°06’764N133°11’157W) – Mouillage intimiste au calme absolu ; mais nous avons préféré porter un bout à terre car à marée basse, l’espace d’évitage est compté et un changement d’orientation du vent est toujours possible.
§  Port de Petersburg : Après appel sur VHF, nous avons été dirigés vers le port du nord. Amarrage entre des catways (« fingers »). Toutes les facilités. Un grand supermarché bien achalandé est situé assez loin du port, le « Hammer and Wikan », mais ils viennent chercher les clients après leur avoir téléphoné (907 772 4246) et les ramènent.
§  Mouillage d’Ideal Cove, 13 milles au sud de Petersburg (56°39’895N132°38’423W), idéalement (hum !!!) placé pour l’exploration du Leconte Inlet et le Dry Strait. C’est également le point de départ d’une randonnée qui mène aux 3 lacs avoisinants (voir ci-dessous).

ü  Coups de cœur :
§  La visite du SLAM à Juneau (« State Library Archives Museum ») qui présente toute l’histoire de l’Alaska des « Natives » à aujourd’hui en passant par l’occupation russe - Très intéressant-. Ce musée tout neuf recèle des œuvres des 1ers indiens de très grande qualité.
§  La balade sur l’ « Historic Trail » qui retrace les étapes de la création de la plus grosse mine d’or d’Alaska près de Juneau sur Douglas Island.
§  L’impressionnant Mendenhall glacier et la grosse cascade qui est à côté qui se situe entre Auke Bay et Juneau.
§  Le charme et l’authenticité de la bourgade de Petersburg qui est préservée des paquebots de croisière, ceux-ci ne pouvant pas passer dans le Wrangell  Narrows.
§  Le « Raven’s trailhead » à l’est de Petersburg qui part du Sandy Beach Park. Ce chemin de randonnée est gravillonné au départ ; mais ensuite, il est traité « à l’américaine » avec des marches de rondins et des planches pour rester au-dessus d’un sol spongieux et boueux. Malgré ces aides, la montée est un peu sportive. Mais une fois arrivés au sommet de la colline après 2 heures de marche, la récompense est là avec de magnifiques perspectives sur le Frederick Sound et le Wrangell Narrows.
§  La balade de « Three Lakes Loop » dont l’aspect bucolique et hors du temps nous a enchantés. Depuis le mouillage de Ideal Cove, à partir de la pointe nord-ouest de la baie, faire un demi mille vers l’ouest jusqu’à trouver un creek (attention, il y en a un autre avant). Le chemin de randonnée part d’un panneau visible du large en forme de losange rayé rouge et blanc. Attention à bien laisser l’annexe à l’ouest du creek ; celui-ci n’est pas franchissable à pied à marée haute !!! Le chemin est traité encore plus « à l’américaine » que le précédent  et est beaucoup plus facile. La récolte de salmonberries et de myrtilles est assurée. Pour faire le tour des 3 lacs, il faut compter 2 heures de marche pure ; mais si l’on rajoute pique-nique, cueillette, voire petit tour à la rame dans l’une des barques mises à disposition à chaque lac (!!!), on peut doubler ce temps.

v  DE PETERSBURG A LA COLOMBIE BRITANNIQUE :

ü  Informations pratiques :
§  Wrangell Narrows : la particularité de ce passage est que le courant y rentre par les 2 bouts. Le point de rencontre se situe à peu près à Green Point, à 9 milles au sud de Petersburg et à 12 milles de la sortie sud. La meilleur tactique, avec nos bateaux à petits moteurs, consiste à partir de Petersburg 1 heure ½ avant l’étale de marée haute (2 heures avant si on fait la route sud – nord). Ainsi, on bénéficie d’un courant favorable durant toute la durée du trajet (le flot puis le jusant) avec une étale d’environ ½ heure vers Green Point. Le narrows est très bien balisé et la navigation ne pose pas de problème, seulement animée parfois par les appels VHF des gros bateaux qui préviennent s’ils vont vous doubler ou vous croiser sur votre « portboard » (bâbord) ou sur votre « starboard ». Dans les passages étroits, il faut parfois s’écarter pour les laisser passer.
§  Mouillage de Deception Point (56°32’481N132°59’214W). Seul vrai mouillage de nuit à l’intérieur du Wrangell Narrows, mais qui a la particularité d’être très encombré par les débris apportés par les courants du narrows.
§  Port de Wrangell : depuis 2007, il existe un nouveau port au sud de la ville (Heritage Harbour). C’est là que le Harbor master nous a dirigés après appel à la VHF. Il est beaucoup mieux protégé du mauvais temps que les anciennes installations qui sont au cœur de la ville ; mais il n’y a pas de facilités à proximité à part des WC ; et les douches en particulier sont près de la capitainerie qui se trouve près de l’ancien port, à 20 minutes à pied. Sauf avis contraire du harbormaster, il est donc préférable de demander une place en centre-ville.
§  Mouillage de Berg Bay (56°21'645 N132°00’499W). Contrairement à l’illusion d’optique, le petit ponton n’est pas relié à la terre ; il ne sert donc pas de débarquement pour laisser l’annexe !
§  Mouillage de « Anan Wildlife Observatory » (56°11’119N131°53’603W). Par temps léger établi, pas de problème ; mais si le vent souffle, il vaut mieux laisser quelqu’un à bord car le mouillage n’est pas protégé et la tenue n’est pas excellente. Il faut alors se relayer pour aller voir les ours. Le mouillage près de la cabane des rangers s’étale entre 20 et 5 mètres de profondeur –ne pas se rapprocher trop près de la rivière car il y a un haut fond qu’on ne voit pas à marée haute. Ce n’est absolument pas un mouillage de nuit.
§  Mouillage de Santa Anna Inlet (55°58’617N131°55’978W).
§  Havre de Meyers Chuck (55°44’368N132°15’489W) : L’entrée dans la passe peut être délicate à marée basse avec un rocher signalé par la carte mais non visible. Bien serrer la bouée verte plutôt que la rouge. Une fois à l’intérieur, c’est un véritable « lagon ». On s’amarre le long d’un ponton municipal gratuit relié à la terre. Pour l’achat de saumons frais, s’adresser à Dan, du bateau « Provider » (grosse maison en bois marron au-dessus du ponton), et pour des « cinnamon rolls » à Cassy dont le n° de téléphone est à la sortie du ponton (c’est la postière !).
§  Port de Ketchikan : Des 6 ports de la ville, le Bar Harbor est le plus gros et le plus susceptible d’accueillir les bateaux de passage. Nous étions dans la partie sud. Toutes les facilités (Safeway à proximité). Le centre animé de la ville est à une ½ heure à pied ; il y a un shuttle gratuit. Sortie obligatoire du territoire américain à effectuer auprès des coast guards par téléphone (n° à la capitainerie).
§  Mouillage de Foggy Bay (54°56'994 N130°56’396W). Ce mouillage est le mieux placé pour couper le trajet Ketchikan – Prince Rupert par une halte de nuit et se trouve encore en territoire américain. Les coast guards acceptent sans problème un arrêt même après la sortie officielle du territoire.

ü  Coups de cœur :
§  Un coup de cœur +++++ : le « Anan Bear Observatory » : nous avons été enthousiasmés par cette halte de mi-journée. Partis de Berg Bay, nous sommes arrivés à Anan Bay vers 10H30 et n’en sommes repartis que vers 15H00 ! c’est  magique. On est au milieu des ours dans leur milieu naturel ; ceux-ci ne se préoccupent absolument pas des humains. Cerise sur le gâteau : un nombre très important d’autres animaux sont observables dans la zone et notamment des aigles communs et des pygargues. Les américains ont très bien fait les choses. 6o personnes au maximum sont autorisées à venir sur le site par jour. Il faut donc demander un permis au bureau central des rangers à Wrangell (500 mètres après l’hôpital sur la gauche) ou le prendre sur le site de l’observatoire : WWW.fs.fed.us/r10/tongass . Coût du permis : 10$ qui sont largement justifiés. On est très loin de l’arnaque à touristes ! et on pourrait même dire que les vacanciers qui payent 300$ pour un tour organisé depuis Wrangell en ont pour leur argent !
§  L’originalité et le charme du havre de Meyers Chuck avec son dédale d’îles et de chenaux, abritant des maisons disséminées aux 4 coins du site, et sa vieille poste fonctionnant 2 jours par semaine.

INFORMATIONS PRATIQUES ET COUPS DE

CŒUR EN COLOMBIE BRITANNIQUECOLOMBIE BRITANNIQUE
NORD

                                                                                                 Mise à jour : Juillet 2018
Tout ce que l’on a dit pour l’Alaska en introduction est vrai pour la Colombie Britannique avec un peu moins de rigueur météorologique et les glaciers en moins. Pour la météo, les canadiens sont en train d’expérimenter le même système que les américains en offrant un « weather forecast » en diffusion continue sur les divers canaux météo de la VHF américaine (on peut aussi l’écouter en anglais sur le canal normal 21 pour la zone correspondant au 21 B  des canaux américains). Lors de notre passage, en août 2017, seul le programme en anglais était au point ; celui en français n’était pas actualisé. Pour suivre les zones météo, il faut se procurer la carte émise par le Ministère de l’Environnement canadien  dans le « Marine Weather Guide » pour la côte pacifique. Le permis de pêche est moins cher qu’en Alaska : 112 CAD pour 1 an, incluant le permis pour le saumon que l’on paye en plus.

L’appel VHF aux marinas se fait sur le canal 66A.

En termes de programme, nous prendrons une option sortant des sentiers battus en quittant l’ « Inside passage » pour traverser le détroit de Hecate et visiter les Iles de la Reine Charlotte (« Haida Gwaii »). Après avoir hiverné à Nanaimo, nous remonterons du côté du mainland au nord de Vancouver puis visiterons la côte ouest de l’île de Vancouver.

v  DE PRINCE RUPERT A LARSEN ISLAND :
ü  Informations pratiques :

§  Venn Passage : C’est un passage balisé emprunté par les locaux qui permet d’économiser 11 milles de trajet vers Prince Rupert ; ce qui n’est pas négligeable quand on vient de faire les 45 milles depuis Foggy Bay. On commence par atterrir sur Duncan Bay (54°20’570N130°29’150W) puis on passe le Duncan Bay passage balisé entre Tugwell Island et Carr Island avant d’embouquer le Venn Passage lui-même. En fonction de l’horaire de marée, il peut y avoir du courant. Le jusant (est – ouest) commence une heure après la marée haute.
§  Port de Prince Rupert : Il y a de nombreuses possibilités. Nous étions à Cow Bay Marina qui est une nouvelle marina toute petite. Le moins cher est au port des pêcheurs « Rushbrooke Float » qui fonctionne selon le principe du premier arrivé premier servi. Nous n’y avons pas eu de place ; mais des amis avec un cata plus long que le nôtre ont pu s’y glisser. Juste juste…. !
§  Mouillage de  Larsen Harbor (53°37’363N130°33’057W) : c’est le mieux placé avant de traverser le détroit de Hecate. Avec une mer agitée, l’entrée peut être délicate. Attention surtout au rocher qui peut ne pas être visible en fonction du niveau de la marée (marqué – 0,6 sur la carte) situé 200 mètres à l’ouest du feu d’entrée. L’entrée du mouillage se fait entre les deux.

ü  Coups de cœur :
§  La balade des « Butze rapids » (5 km après Prince Rupert sur le Highway 16 Est sur la gauche), boucle de 2 heures avec en prime une vue sur les rapides qui ont la particularité d’être « reversing » ; c’est-à-dire qu’ils changent de sens en fonction de la marée.
§  La virée de 40 km aller-retour en vélo (mais il y a aussi un bus qui y mène) à Port Edward où se trouve la « North Pacific Cannery », le long de la Skeena River. Cette ancienne conserverie-pêcherie en rénovation permanente a été transformée en musée. Elle abrite un certain nombre des anciens apparaux et  machines utilisés depuis sa création jusqu’à sa fermeture dans les années 80. On peut notamment y observer l’évolution des techniques de mises en conserve des saumons au fil du temps.

v  LES ILES DE LA REINE CHARLOTTE (HAIDA GWAII) :

Cette zone est absolument magnifique et sauvage ; elle vaut le coup d’être
visitée. Il faut obtenir un permis pour pénétrer dans le « Gwaii Hanas Park » (cf.
ci-dessous). Le conseil de la  « nation » Haida et le gouvernement canadien ont
trouvé un accord pour gérer en commun ces sites d’une valeur ethnologique et
historique incontestable. Chaque site est gardé par un « watchman » qu’il faut
appeler par VHF sur canal 06 avant d’aller à terre. Celui-ci vous accueille et
vous fait visiter le site. Il n’y a plus de réseau cellulaire au sud du Skidegate
Inlet.

ü  Informations pratiques :

§  Détroit de Hecate : ce passage de 50 milles est peu profond et peut donc lever par forte brise une mer dure, d’autant que l’effet venturi entre l’île et le continent est fort.
§  Port de Queen Charlotte City : En fait, il y a plusieurs possibilités. Le problème, c’est qu’il faut pouvoir aller à Skidegate pour écouter le speech d’un watchman au « Kay Linagay center » (situé juste après la gare des ferrys sur la droite en venant de QCC), session obligatoire pour obtenir le permis de séjour dans le « Gwaii Hanas Park ». Or, le mouillage devant Skidegate n’est absolument pas protégé et n’est envisageable que par petit temps établi. Nous sommes donc rentrés dans le port de QCC. Le mouillage devant le port est également une bonne alternative ; il est bien protégé de tous les vents même du sud-est ce qui n’est pas évident au vu de la carte. Pour nous rendre à Skidegate, nous avons sorti les vélos ; mais il y a sûrement d’autres moyens de locomotion. Les sessions d’orientation ont lieu tous les matins à 9 heures ; mais il est recommandé de téléphoner la veille pour vérifier (tel : 877 559 8818).
§  Mouillage d’Aliford Bay (53°12’165N131°59’176W) : Large baie très bien abritée de tous les vents sauf d’un ouest fort. En fait, c’est certainement la manière la plus commode pour rejoindre Skidegate. Nous avons mouillé là le lendemain de notre arrivée et nous sommes aperçus, en partant en balade que la route qui longe le mouillage mène en 10 minutes à pied au départ du ferry. Celui-ci, qui fait une rotation toutes les ½ heures, arrive directement sur l’autre rive à Skidegate.
§  Mouillage de Gordon Cove (53°02’476N132°01’602W) : un « bomb  proof  anchorage», comme disent les guides anglais. On peut aller à terre au niveau de Moresby camp, au nord du mouillage. C’est de là que partent la plupart des kayakistes pour explorer le parc. Il y a un ponton flottant permettant d’y accrocher l’annexe derrière la presque-île. Balade possible de 8 km A-R jusqu’à un lac.
§  Mouillage de Thurston Harbour (52°50’469N131°44’829W).
§  Mouillage de Windy Bay (52°41’618N131°26’599W) : on peut aller plus avant que cette position, jusqu’à la bouée rouge qui marque l’emplacement des rochers figurant sur la carte. Ce mouillage permet d’accéder au site de « Hlk’yah GawGa » ( !) ; c’est le mieux protégé de tous les mouillages proches des sites haidas ; mais ce n’est quand même pas un mouillage de nuit. On débarque en annexe sur la plage avec le grand totem.
§  Mouillage de Ramsay Island (52°34’357N131°23’846W) : Encore un trou à cyclone. Il y a 2 corps morts dans la baie utilisés par les pêcheurs ; mais nous avons préféré mouiller. Outre sa beauté, ce mouillage présente l’intérêt d’être situé à moins d’1 mille du site de « Hotsprings » (« Gandll K’inGwaay.yaay ») qui peut être atteint en annexe tout en laissant le bateau dans un endroit protégé.
§  Mouillage de Sac Bay (52°31’985N131°40’501W) : On continue dans la série des « bomb proof » ! Torrents et cascades (en temps de pluie !) viennent ajouter à la beauté de l’endroit.
§  Mouillage de Island Bay (52°22’306N131°22’149W) : ce mouillage présente l’intérêt d’être tout près du « Dolomite narrow » pour l’explorer en annexe et pour être sûr d’être à l’heure de la marée pour le franchir.
§  « Dolomite narrow » : passage très étroit et peu profond à passer obligatoirement à marée haute. Heureusement qu’il y a des alignements ; il faut absolument les respecter. Il suffit de venir voir le passage à marée basse pour s’apercevoir qu’il vaut mieux ne pas sortir du chenal. Nous l’avons passé avec une marée de marnage de 4 mètres, et n’avons jamais eu moins de 3 mètres 50 sous la coque. En revanche, ce n’était pas encore tout à fait l’étale et on se fait vite dépaler par le courant.
§  Mouillage d’Ikeda Cove (52°17’790N131°09’344W).
§  Mouillage de Rose Harbour (52°09’024N131°05’161W) : ce sont là les coordonnées du corps mort du parc. Il reste la place pour le mouillage d’un bateau en avant du corps mort. Sinon, mouiller à l’est d’Ellen Island. Les courants pour arriver jusqu’au mouillage peuvent être importants.
§  Mouillage d’Anthony Island (52°06’168N131°13’597W) : Là encore, ce sont les coordonnées du corps mort du parc. C’est la meilleure solution ; mais s’il est occupé, on peut mouiller sans problème à son nord. Ce mouillage est bien protégé de tous les vents de l’ouest à l’est en passant par le sud. En cas de vent fort de NW, on a alors le droit de mouiller devant le village sur la côte est en demandant au Watchman. Ce mouillage donne accès au site  de « SGang Gwaay World Heritage Site » - voir ci-dessous.
§  Mouillage de Collision Bay (52°16’881N131°07'772) : Nous sommes remontés là pour attendre le bon créneau météo pour retraverser le détroit de Hecate afin de nous affranchir des violents courants de marée de Rose Harbour pour appareiller à n’importe quelle heure. Nous avons mouillé à l’ouvert de la baie par vent de sud-ouest pour raccourcir la distance de sortie ; mais le mouillage normal est dans le fond de la baie.

ü  Coups de cœur :
§  Le trail de Windy Bay dans la « rain forest » où mousse et arbres géants se disputent le droit de capter vos photos. Roi incontesté de l’endroit : un énorme épicéa de plus de 800 ans. Un magnifique totem « moderne » a été érigé en 2013 pour commémorer le 20^ème anniversaire de la collaboration entre canadiens et conseil haida pour gérer le parc. Les figurines du totem racontent cette histoire.
§  Les mouillages tous plus sauvages les uns que les autres où la nature est reine.
§  Le passage du « Dolomite Narrow » où la beauté du site le dispute à la montée d’adrénaline.
§  La wildlife  souvent présente et visible sur les berges des mouillages : ours, daims, racoons, pygargues, phoques…
§  La balade à terre à Rose Harbour dans un site improbable où vit une poignée de personnes, restes d’une communauté de hippies qui a acheté le terrain de l’ancienne « whaling station » (fermée en 1943) et y a construit plusieurs maisons. C’est le seul endroit privé du parc. Ils y reçoivent régulièrement des touristes qui viennent visiter Anthony Island. Les uns font chambre d'hôte, les autres restaurant. On a rencontré à cette occasion des gens absolument adorables qui sont fiers de faire visiter leurs maisons et jardins et d’accueillir des voyageurs. L’un nous montre un album de vieilles photos de la station de baleines ; l’autre nous donne des herbes et des fleurs de son jardin. On peut se promener sur la grève et dans un chemin qui est tracé à l’arrière des maisons. Ames sensibles s’abstenir : il y a des ponts suspendus en corde ; mais ils peuvent facilement être contournés.
§  La visite du site de SGang Gwaay sur Anthony Island : La balade dans la rain forest avec des passages dans de petits canyons de rochers est somptueuse et l’observation des restes du village haida avec les totems (« poles ») mortuaires et les ruines des longhouses est très intéressante. D’autant que nous avions la chance d’avoir une « watchwoman » passionnée et très impliquée.

v  BOUCLE AUTOUR DE BELLA-BELLA :

ü  Informations pratiques :

§  Mouillage de Codville Lagoon (52°03’683N127°50’225W).
§  Dock de Ocean Falls :(52°21'166 N 127°41'847 W – 50 cents le pied) : c’est une ville fantôme qui a été prospère autrefois grâce à la proximité de l’énergie hydro-électrique et du bois. Promenade jusqu’au lac et le barrage. Très bon « crabbing » à la sortie de la chute du barrage.
§  Mouillage de Eucott Hot Springs (52°27'151 N 127°19'038 W) : Très bien protégé avec une tenue d’ancre irréprochable.
§  Mouillage de Beales Bay (52°10'595 N 127°58'660 W – Cunningham Island). 
§  Mouillage de Troop Narrows : (52°16'986 N 127°59'614 W – Cunningham Island). Les Troop narrows ne sont pas considérés comme de vrais rapides ; mais à en juger par le courant contraire de 2 nœuds que nous avons rencontré seulement 1 heure après la marée haute lors d’une marée de 4,5 mètres de marnage, il peut être fort à mi- marée.
§  Mouillage au nord de Arthur Island (Dowager Island – 52°27'424 N 128°16'771 W).
§  Mouillage de Kynoch Inlet (52°45'296 N 127°53'302 W) : il est préférable de mouiller à l’est du bout de l’inlet ; en effet, le courant de jusant sortant du lagon Culpepper peut être fort et dérangeant. Mais, il faut alors être prêt à mouiller dans 20 à 25 mètres d’eau.
§  Mouillage de Mussel Inlet (52°54'599 N 128°02'395 W) : Mouillage de jour pour observer les grizzlis.
§  Mouillage de Windy Bay (52°47'090 N 128°12'833 W).
§  Mouillage de Bottleneck Inlet :(52°42'528 N 128°23'842) : très bel environnement. Le site porte bien son nom !
§  Mouillage devant le village de Klemtu : (52°35'504 N 128°31'288) : village de « first nation » avec une « big house » à visiter et quelques chemins de petite randonnée. Il ne faut pas espérer pouvoir se mettre à quai ; rien n’est fait pour accueillir le touriste. Gas oil possible et petit magasin général. Au maximum, 3 bateaux peuvent mouiller dans la baie bien protégée dans 20 mètres d’eau. En cas de besoin, la clothes bay à 1 mille plus au sud peut offrir un mouillage de remplacement.
§  Mouillage de Louisa Cove :(52°10'432 N 128°10'142 W). Fin de la boucle.

ü  Coups de cœur :
§  L’environnement très « scenic » du Codville Lagoon avec en plus la balade jusqu’au lac Sagar. Le chemin très aménagé (merci les volontaires !) mais aussi très boueux débouche sur une véritable plage de sable. Possibilité de baignade et de pique-nique sauf si, comme nous, vous faites la balade sous la pluie.
§  La source d’eau chaude naturelle de Eucott Hot Springs (sur la berge est, au niveau de pieux verticaux): on s’y baigne avec plaisir et sa chaleur est parfaite. Ne pas mettre de savon dedans ; se savonner et se rincer à l’extérieur ; on peut régler le débit d’eau chaude ! Quand nous y étions, pas moins de 5 ours noirs se promenaient régulièrement sur les berges.
§  La beauté du « Gunboat Passage » (rien à voir avec les catas du même nom !) : ce narrow fait la liaison nord entre Shearwater et le Fischer channel ; il passe entre Cunningham Island et Denny Island. Il se franchit sans difficulté particulière, d’autant que pour le passage le plus scabreux, il y a un alignement et une bouée.
§  La balade en annexe dans le dédale d’ilots et de chenaux qui jouxte le mouillage de Beales Bay.
§  L’environnement de Troop Passage Anchorage : On dirait une Baie d’Along en miniature. Excellent « crabbing ».
§  Le paysage grandiose autour du Kynoch Inlet : de grandes falaises de plus de 300 mètres qui tombent à pic dans la mer avec un cirque de montagnes enneigées en arrière-plan. On y a observé une mère grizzli et ses 2 petits depuis l’annexe pendant très longtemps. Certains disent que c’est le plus beau mouillage de Colombie Britannique ; sans être aussi catégorique, il fait incontestablement partie du Top 5. La remontée du Kynoch Inlet offre également des perspectives superbes avec en plus de magnifiques cascades en prime. Excellent crabbing dans l’axe de la rivière.
§  L’observation d’une baleine à bosse très cabotine dans le Finlaysom channel qui, outre les aperçus habituels de son dos et de sa queue, nous a gratifiés de mouvements de sa nageoire dorsale semblant nous dire bonjour et surtout d’un énorme saut. Tout son corps était hors de l’eau.

v  DE SHEARWATER A PORT MAC NEIL (VANCOUVER ISLAND):

Dans cette partie, le nombre des mouillages sera multiplié par 3 car nous avons parcouru cette zone à 3 reprises en descendant en 2017 et en remontant en 2018 jusqu’à Bella-Bella puis en en redescendant, et avons essayé de ne pas nous arrêter aux mêmes endroits.

ü  Informations pratiques :
§  Mouillage de Dyer Cove (52°11’019N128°28’348W) : Nous avons atterri à ce mouillage très bien protégé après notre traversée du détroit de Hecate. Au fond de la baie, il y a un « fishing lodge ».
§  Mouillage de Shearwater (52°08’597N128°052W) : on peut aussi prendre une place à la marina (1,50 CAD le pied par nuit). Cet endroit a été créé de toutes pièces en 1947 pour apporter la logistique aux camps de pêcheurs qui pullulent dans la région. On y trouve toutes les facilités : douches, eau potable (ne pas se tromper de tuyau !), gas-oil, fournitures nautiques et de pêche, chantier nautique, approvisionnement…Un « sea bus » fait la navette (10 CAD l’A-R) avec le village de Bella Bella tout proche. On y trouve notamment un magasin d’alimentation mieux approvisionné et moins cher que celui de Shearwater.
§  Mouillage de Goose Island : (51°56'034 N 128°26'409 W) : c’est un mouillage qui ne figure sur aucun guide, sur une île isolée complètement à l’extérieur du Queens Sound où l’on a toutes les chances d’être solitaire.
§  Mouillage de Kwakume Inlet (51°42’161N127°52’849W). Attention à un rocher vicieux à marée basse à droite de l’entrée ; bien serrer la rive nord.
§  Mouillage de Green Bay (51°38'712 N 127°50'209 W).
§  Mouillage de Lewall Inlet (51°46'122 N 128°06'303 W) : mouillage intimiste où vous avez toutes les chances d’être solitaire.
§  Mouillage de Pruth Bay (Calvert Island - 51°39'251 N 128°07'409 W) : Il faut s’enfoncer de 6 milles à l’intérieur de l’île pour parvenir à ce mouillage ; mais le jeu en vaut la chandelle – cf. coup de cœur ci-dessous. A cet endroit, se trouvent les installations modernes de l’Hakai Beach Institute qui accueille très volontiers les navigateurs. On amarre l’annexe à leur ponton et un Wi-Fi est disponible gracieusement. C’est une halte chaudement recommandée. Par fort sud–est, le vent prend l’inlet en enfilade et le mouillage devient alors moins confortable (nous l’avons expérimenté !); on peut être mieux protégé dans la baie juste au sud-est de Pruth bay (51°38’55 N 128°07’03 W) ou si celle-ci est trop occupée, dans Keith Anchorage (51°38'501 N 128°05'170 W).
§  Mouillage de Fury Cove (51°29’265N127°45’550W).
§  Mouillage de Millbrook Cove (51°19’678N127°44’161W) : dans le « S » de l’entrée, bienn serrer l’îlot de droite dont la côte est franche contrairement à celui de gauche.
§  Mouillage de Miles Inlet (51°04'013 N 127°34'852 W) : endroit étonnant : entrée par un goulet très étroit ; on mouille au milieu de la végétation au moment où l’inlet s’élargit.
§  Mouillage de Skull Cove (51°03’000N127°33’642W). Attention au rocher marqué sur la carte en plein milieu du mouillage non visible à marée haute.
§  Mouillage de Allison Harbour (51°03'470 N 127°30'417 W) : ce mouillage est mieux protégé que Skull Cove par mauvais temps.
§  Port de Port Mc Neill sur Vancouver Island (1 CAD par pied par nuit): on peut aussi mouiller en face du port. C’est là que nous avons atterri après avoir traversé le Queen Charlotte Strait. Toutes les facilités. Un IGA bien achalandé.

ü   Coups de cœur :
§  La balade de « Eddy Lake trail » à partir de Shearwater : se procurer une carte au « visitor’s center » situé à l’intérieur du magasin d’alimentation. La « rain forest » que nous avions connue jusque-là laisse la place à une forêt de conifères moins fournie mais tout aussi belle. Il faut compter 3 heures de marche A-R depuis la marina. En arrivant en vue du dernier lac, prendre une bifurcation sur la gauche qui amène à un superbe lieu de pique-nique / baignade au bord du lac.
§  L’expédition en annexe autour de Goose Island où l’on a pu observer des loutres de mer et de rivière et des otaries.
§  Un coup de cœur ++ : Les promenades des différentes plages auxquelles on a accès à partir de Pruth Bay sur Calvert Island. Il n’y a pas moins de 7 plages de véritable sable blanc fin qui sont desservies par des chemins très bien entretenus et aménagés sauf la dernière partie qui mène aux 6 ème et 7^ème plage mais dont le chemin est quand même bien tracé et signalé . On peut monter à un point de vue duquel on a une magnifique perspective sur le Queen Charlotte sound. Un plan général se trouve à l’entrée du ponton d’accueil. Il faut compter ¼ d’heure pour rejoindre West beach ;  ½ heure pour aller à North beach ; et un peu moins de 2 heures pour explorer les plages du sud incluant la montée au point de vue à ne pas rater (soit 4 heures aller-retour y compris un pique-nique). Cerise sur la gâteau : on y a rempli le panier à crabe.
§  Le labyrinthe d’îles de Fury Cove à découvrir en kayak ou en annexe et ses plages blanches de coquillages qui donnent au paysage un air de lagon polynésien.
§  L’exploration en annexe ou mieux en kayak du dédale de chenaux qui entoure Miles Inlet qui réserve son lot de surprises et de petits bras de mer à remonter.

COLOMBIE BRITANNIQUE

INSIDE PASSAGE A L’EST DE L’ILE DE VANCOUVER

v  LA COTE EST DE VANCOUVER ISLAND :

ü  Informations pratiques :
La navigation dans le Johnstone Strait, le Strait of Georgia et les chenaux adjacents (entre Vancouver Island et le « Mainland ») doit obligatoirement prendre en compte un système de courants complexe. En effet, le flot entre par les deux extrémités : le détroit de Juan de Fuca au sud et celui de Queen Charlotte au nord. Les deux courants se rencontrent à peu près à la latitude de Cape Mudge (49°59’N125°11’W). De là, le jusant repart dans l’autre sens. Dans les passages larges, ce courant sans être négligeable, peut être contré et ne pas être obligatoirement pris en compte dans les horaires de navigation. En revanche, dans les passages étroits comme le Seymour narrows ou les whirlpool rapids, il est important de prévoir le passage le plus près de l’étale possible. Il faut également être préparé à traverser des tourbillons ou « marmites de marée » spectaculaires qui font changer de cap le bateau. Leur présence ou leur force est fonction de l’horaire de marée et du coefficient (ces « tide ripes » sont signalés dans l’application « Activ Captain », ce qui n’est pas le cas sur toutes les cartes). Lorsque l’on est contre le courant en présence de ces tourbillons, il est préférable de ne pas rester dans le milieu du chenal ; les phénomènes semblent moins marqués sur les bords.
Il y a presque partout un bon réseau cellulaire. On retrouve d’ailleurs la civilisation et les mouillages sont moins sauvages que dans le nord.

§  Port de Alert Bay (Cormorant Island – 50°35’378N126°55’924W - 0,75 CAD par pied la nuit). On peut également mouiller dans la baie par temps calme établi.
§  Mouillages de Port Neville (50°31’092N126°03’933W) et de « Small Inlet » (50°15’631N125°17’623W) : ces 2 mouillages ont été choisis pour se protéger du coup de vent du NW qui soufflait ces jours-là. Par conditions normales, d’autres mouillages s’écartant moins de la route sont bien évidemment envisageables.
§  Mouillage de Gowland Harbour (50°04’228N125°13’035W)
§  Comox Marina. On peut aussi mouiller dans la baie très protégée ; mais les fonds sont importants. Toutes les facilités.
§  Mouillage de North West Bay (49°17’822N124°12’053W)
§  Mouillage de Mark Bay à Nanaimo (49°10’577N123°55’934W) – Obligation de mouiller à l’intérieur des bouées blanches de « no wake » ; pas de problème pour laisser l’annexe dans le port public, en arrière des pontons. Malgré son aspect ouvert, le mouillage est bien protégé de tous les vents. C’est la Mecque locale de la voile. Pas moins de 7 marinas plus le port public qui pratique les mêmes tarifs que les marinas (1,50 CAD par pied la nuit en saison). Toutes les facilités d’une grande ville. Le supermarché et un centre commercial sont à 5 minutes à pied du port public.
§  Stones Marina (tel : (250)753-4232 ; 1690, Stewart Avenue, Nanaimo, BC.V9S 4E1 ; email : email@stonesmarina.com): c’est là que nous avons hiverné le bateau (10,50 CAD le pied par mois pendant les 6 mois d’hiver ; pas de surprimes pour les multicoques). Le personnel est très sympathique et Carol et Marc, les propriétaires très accommodants. L’intérêt est la proximité du « Boat Yard » (du même nom mais pas le même business – tel : (250)716-9065- WWW.nanaimoboatyard.ca) avec des techniciens compétents. Ils peuvent également faire appel à des personnes ressources extérieures (frigoriste par exemple) sans prendre leur commission au passage. Le chef de chantier, Nick WEBSTER est très réactif (portable pers. (250) 619-5948 ; e-mail : nick@nanaimoboatyard.ca).
§  Marina Van Isle de Sidney (1,75 CAD par pied la nuit): réputée pour proposer le gas-oil le moins cher des Gulf Islands. Mais le supermarché est à plus d’une ½ heure de marche. La « Port Sidney Marina » à 1,75 mille  au sud est mieux placée (mêmes tarifs).

ü  Coups de cœur :
§  La visite de l’ « U’mista Cultural Center » à Alert Bay avec notamment une collection de masques de cérémonie namgis absolument superbe.
§  La balade à pied dans Cormorant Island (carte disponible dans le Visitor Center d’Alert Bay). On se perd parfois dans les chemins mais on finit toujours par se retrouver grâce au rivage.
§  A l’occasion d’une escapade sur la côte ouest de l’île en voiture de location vers Ucluelet et Tofino, au départ de Nanaimo,on a fait plusieurs balades à pied qui permettent de découvrir des paysages différents : - le Light House trail à Ucluelet ; - le Schooner Cove trail dont le cheminement organisé amène au milieu d’une « rainforest » impressionnante ; - la « Cathedral Grove » à l’est de Port Alberny où un cèdre de 800 ans trône au milieu de ses congénères de 600 ou 700 ans.

v  LES GULF ISLANDS ET VANCOUVER:

ü  Informations pratiques :
Les Gulf Islands représentent une zone de navigation très prisée des nord-américains et est, avec « Desolation Sound », la destination la plus populaire autour de Vancouver. C’est dire qu’en saison, les mouillages peuvent être encombrés. Il y a un réseau cellulaire à peu près partout.

§  Mouillage de Montague Harbour (48°53’373N123°23’775W).
§  Mouillage de Royal Cove sur Portland Island (48°44’095N123°22’385W). Mouillage moins prisé que Princess Cove et tout aussi bien protégé. C’est l’île la plus connue des Gulf Islands. Attention à un rocher qui découvre à marée basse mais n’est pas visible à marée haute et n’est pas signalé sur les cartes dans la zone sud-ouest du mouillage (position approximative : 48°44’056N123°22’241W).
§  Mouillage de Bedwell Harbour entre North et South Pender Islands (48°45’378N123°15’653W).
§ Mouillage de Port Browning sur South Pender Island (48°46’410N123°16’361W). Pas de problème pour laisser l’annexe à la marina ; il y a un centre commercial à 10 minutes à pied.§  Mouillage de Winter Cove sur Saturna Island (48°48’655N123°11’705W). Il y a un dock flottant public pour laisser l’annexe et faire une balade sur l’île. Le passage entre Saturna Island et Samuel Island est franchissable à l’étale ; mais il ne fait que 20 mètres de large ! nous n’avons pas osé le faire en catamaran.
§  Mouillage entre Cabbage Island et Tumbo Island (48°47’873N123°05’562W) : doit être très peuplé en saison ; mais était quasiment désert fin septembre. Il y a 10 corps morts installés ; mais on peut aussi mouiller au nord de la zone de corps morts. On peut mouiller soit au nord soit au sud en fonction de l’orientation du vent.
§  Mouillage de Campbell Bay sur Mayne Island (48°51’504N123°16’109W)
§  Mouillage dans Annette Inlet sur Prevost Island (48°49’676N123°23’531W) : Entrée étroite mais havre de paix à l’intérieur.
§  Mouillage de Herring Bay sur Ruxton Island en revenant sur Nanemo, en attendant l’heure de passage des Dodd Narrows (49°05’064N123°43’003W).
§  Dodd Narrows : A paser à l’étale ou proche de l’étale. Nous sommes passés, dans le sens sud – nord, 1 heure avant l’étale de marée haute par petit coefficient ; le courant favorable de 1,5 nœud était maniable mais les tourbillons étaient encore présents.
§ Mouillage de Charleston Bay dans False Creek à Vancouver (49°16’139N123°07’484W) : ce mouillage organisé et réglementé en plein cœur de la ville est une facilité extraordinaire : il permet d’avoir son logement gratuit à portée de tous les centres d’intérêt principaux. Il faut demander l’autorisation de venir mouiller dans Charleston Bay soit au Vancouver Boating Welcome Center (sur la Côte nord sous  Grandville street bridge) ; soit à la Heather Civic Marina sur la côte sud ; soit en ligne : http://app.vancouver.ca/FalseCreekPermit_net/default.aspx
Le permis délivré doit être affiché sur les hublots ; il est valable 14 jours en saison d’été ; 21 jours hors saison. On peut laisser l’annexe derrière le ponton flottant des aquabus, sur la rive nord au niveau même du mouillage ; soit au niveau du marché de Granville sur la rive sud (il y a 3 catways dédiés aux petits bateaux et le N° 2 est réservé aux dinghys) ; soit à la Heather Civic Marina (ponton réservé aux annexes des bateaux ancrés dans False Creek).
§  Mouillage de Silva Bay sur Gabriola Island (49°09’108N123°41’750W). Encombré mais moins que Dennen Bay (Activ Captain n’était pas à jour sur ce point) tout au moins hors saison. A part les facilités de la marina, ce n’est pas là qu’il faut compter s’approvisionner.
§  Gabriola Passage : Passé à l’étale un jour de fort coefficient de marée ; aucun problème de courant ni de tourbillon.
§  Mouillage de de Courcy Bay sur de Courcy Island (49°05’520N123°43’386W). Nous avons préféré cette baie à Pirates Cove certes plus connue mais plus peuplée.

ü  Coups de cœur :
§  La balade qui fait tout le tour de Portland Island (6,5 km) : le chemin longe souvent le littoral et offre de splendides perspectives sur le dédale des Gulf Islands.
§  L’observation des oiseaux, phoques et otaries très présents dans toute la zone des Gulf Islands.
§  Le franchissement en annexe (un pont empêche le passage en voilier) du Pender Canal qui sépare les 2 îles Pender.
§  La montée au Mount Norman sur South Pender Island dont le sommet, malgré sa faible altitude (266 m.), offre une vue époustouflante sur les îles environnantes. On peut faire une boucle en continuant le chemin en descente et retour par la route.
§  L’environnement de Cabbage Island. On ne se croirait pas à 25 milles de la 4^ème ville la plus peuplée d’Amérique du Nord.
§  La ville de Vancouver elle-même et ses perspectives depuis le mouillage.
§  Le marché de Granville  remarquable par sa grandeur, sa propreté, sa structuration et la variété de son achalandage.
§  L’organisation parfaite des pistes cyclables (encore mieux qu’à Montréal !).
§  Le tour du Parc Stanley en vélo.
§  La visite du Musée d’anthropologie situé sur le Campus universitaire.
§  Le tour de Gabriola Island en vélo (25 km – 35km si on inclue la route du littoral ouest à faire en aller – retour). Nous étions tombés le jour du 21^ème « Gabriola Thanks Giving Studio Tour ». A cette occasion, tous les artistes font une porte ouverte ; et ils sont très nombreux (près de 70 !) ce n’est pas pour rien qu’on surnomme Gabriola « The Isle of Arts ».
§  Les divers sentiers de De Courcy Island et le magnifique site de Pirates Cove.

v MAINLAND AU NORD DE VANCOUVER JUSQU'AU NORD DE L'ILE DE VANCOUVER:
Mise à jour : Juin 2018

Cette zone est le terrain de jeu privilégié des plaisanciers canadiens et américains ; autant dire que l’été est une saison à éviter. Mais hors saison, on peut profiter à plein de ces magnifiques paysages et mouillages. La météo est suivie de la même manière que pour les autres zones de la région (cf. ci-dessus) mais les phénomènes météorologiques importants qui font l’objet d’avertissements dans les « straits » sont plutôt amoindris car on s’enfonce plus à l’intérieur des terres.  La réception téléphonique est très variable avec parfois 3 barres au milieu des passages importants et une absence totale dans de nombreux mouillages.

§  De Malaspina Strait au Princess Louisa Inlet : Une cascade en point de mire :

Ø  Informations pratiques :

Mouillage de Green Bay (49°42'602 N- 124°04’834W) : Très tranquille ; ancrer au sud du haut fond oblige à mettre plus de chaîne qu’au nord ; mais pour mouiller au nord, il vaut mieux rentrer à marée basse pour reconnaître les lieux.
·       Malibu rapids : Passer impérativement à l’étale avec une marge d’une demi-heure avant ou après. Les horaires de référence sont ceux de Point Atkinson (pointe au nord-ouest de Vancouver disponible dans Activ Captain). L’étale de Malibu rapids se situe 24minutes après la marée haute et 36 minutes après la marée basse. Nous pouvons confirmer que ces horaires correspondent parfaitement.
·       Ponton de Chatterbox falls (50°12'237 N – 123°46'149 W) : on peut s’amarrer des deux côtés. S’il n’y a pas de place, on peut mouiller juste sous la cascade, ou encore derrière l’île Mac Donald où il y a des corps morts.
·       Back Eddy Marina à Egmont (49°45’462N – 123°56’360W - 1,34 CAD par pied) : Nous nous sommes arrêtés là en revenant de Princess Louisa Inlet car il n’y avait plus de place au Public dock d’Egmont. Facilités : douches, landry, magasin général à Egmont à 1km.
·       Balade aux Skookunchuk rapids : Nous ne la mettons pas dans les coups de cœur car nous étions dans des coefficients de marée moyens et franchement, les rapides n’étaient pas très impressionnants alors qu’ils sont censés être les plus forts de toute la région. D’ailleurs, les photos montrent des eaux beaucoup plus tumultueuses. La balade est très facile. Comptez 1 H ¼ depuis la marina ou 1 H depuis Egmont. Le chemin se prend en face du musée.

Ø  Coups de cœur :
·       Les paysages somptueux au milieu des montagnes encore enneigées tout au moins au printemps et les nombreuses cascades tout au long du chemin.
·       La fameuse Chatterbox falls qui mérite bien à elle seule les 40 milles de moteur pour y arriver ; mais il vaut mieux être hors saison ; l’été, c’est bondé.
·       « Le Chemin de la cabane du trappeur » : un crapahut un peu physique mais faisable. Il ne faut pas se laisser impressionner par les avertissements alarmistes des pancartes disposées au départ du chemin qui déconseillent carrément de tenter la montée. Il se prend en laissant Chatterbox falls à gauche et en empruntant le passage des toilettes. Ensuite, il suffit de suivre les rubans qui jalonnent le parcours (roses en mai 2018). On arrive ainsi 1 H 30 plus tard à la fameuse cabane qui est complètement détruite mais surtout à une impressionnante cascade que l’on observe par en dessous. L’ambiance est magique.

§  Desolation Sound : Une profusion de mouillages magnifiques :

Ø  Informations pratiques :

·       Mouillage de Cortes Bay : (Cortes Island – 50°03'892 N 124°56'012 W) : Mouillage très bien protégé. Mais par sud est fort, un effet venturi se crée qui affecte le centre de la baie. Il vaut mieux alors pour plus de confort mouiller dans le sud de la baie devant le Seattle Yacht Club. Pas de facilités ; on peut laisser son annexe au dock public. Stop possible pour rejoindre Gorge Harbour ou Squirrel Cove et faire de l’approvisionnement.

·       Mouillage de Squirrel Cove : (Cortes Island – 50°08'279 N 124°55'258 W) : Encore un mouillage où l’on est entouré à 360°. Pas de maisons alentour et paysage magnifique. Le caractère sauvage dépend du nombre de bateaux mouillés en même temps que vous ! A l’extérieur de la baie, à 1 mille d’annexe, se trouve un magasin général (bâtiment rouge avec ponton) très bien achalandé avec même du matériel de bricolage et nautique. Attention, on peut facilement louper l’étalage de fruits et légumes frais qui sont dans une chambre froide à gauche de l’entrée. Le ponton du magasin assèche à marée basse ; dans ce cas, on peut laisser l’annexe au grand ponton de la communauté. C’est d’ailleurs en haut de ce ponton qu’on peut déposer des ordures (un des rares endroits où c’est possible) moyennant le paiement de 4 CAD pour un petit sac et 6 CAD pour un gros.

·       Dock public de Okeover Arm : (Malaspina Peninsula – 49°59'487 N 124°42'630 W – 75 cents par pied) : La seule raison de venir là est le restaurant « The Laughing Oyster » qui est le must de Resolution Sound. On peut aussi mouiller 1 mille plus au nord dans Penrose Bay et venir au port en annexe. Nous avons fait la marche à pied jusqu’au village de Lund (8 km aller simple) qui est très mignon et où l’on peut s’approvisionner – retour en stop qui marche assez bien.

·       Mouillage de Grace Harbour : (Gifford Peninsula- 50°03'181 N 124°44'732 W) : Si possible, encore mieux protégé que les 2 précédents. Le site est de toute beauté et d’une tranquillité à toute épreuve. On peut faire une balade jusqu’à un lac (15 minutes) sur un chemin qui serpente dans la forêt sans difficulté. Il se prend au niveau du panneau indicateur du parc. Au retour, un peu avant l’arrivée, bifurquer sur la gauche au niveau de vestiges de l’activité forestière du siècle passé ; on prend alors un petit chemin qui descend vers une cascade où l’on peut profiter d’une véritable douche naturelle d’eau douce. On peut aussi rejoindre directement la cascade depuis la grève au fond de la baie.

·       Mouillage de Prideaux Haven : (Mainland – 50°08'575 N 124°40'887 W) : c’est le mouillage le plus couru de Desolation Sound. Autant dire qu’en été, c’est bondé ; mais maintenant, en mai, il n’y a que 4 bateaux et l’on peut profiter à plein du charme et de la beauté de l’endroit qui vaut notamment par les montagnes enneigées qui le surplombent. La rentrée dans ce labyrinthe est étonnante et il faut se fier aux cartes car a priori, de l’extérieur, on ne voit pas le passage. Celui-ci se dévoile au fur et à mesure que l’on avance et on finit par apercevoir la borne du parc en hauteur sur un rocher qui marque l’entrée. Il y a un chemin qui relie Melanie Cove à Laura Cove qui se prend au fond de la baie et un autre plus long qui fait la liaison avec Tenedos bay dont le début est marqué par un panneau « trail » au milieu de la rive sud de Melanie Cove dans un renfoncement.

·       Mouillage de Roscoe bay : (50°09'599 N 124°46'201 W) : les guides recommandent d’attendre la marée haute pour franchir le seuil barrant l’entrée de la baie. Mais, celui-ci étant coté au zéro des cartes, on sait précisément la hauteur d’eau qu’il y aura à l’instant « T ». En fonction de son tirant d’eau, on peut donc passer dès la mi-marée.

·       Ponton de Refuge Cove : (50°07'452 N 124°50'367 W- 4 heures gratuites – sinon, 70 cents par pied) : on vient là pour une escale technique. Mais, tous les services : magasin, fuel, laundry, douches, dépôt d’ordures, etc…ne commencent qu’à partir du 1^er juin. Comme nous y sommes allés en mai, nous nous sommes contentés de gouter au charme désuet et plein de cachet de l’endroit (toutes les constructions sont en bois sur pontons ou sur pilotis) avant de nous rabattre sur Squirrel Cove.

Ø  Coups de cœur :

·       Absolument tous les mouillages de Desolation Sound que nous avons expérimentés (cf. ci-dessus), à part Cortes bay, sont extraordinaires de beauté et de calme. Ce sont eux qui valent sa renommée à la zone.

·       Balade à la lagune de Von Donop Inlet : Le départ du chemin est marqué par un panneau « trail » situé dans la partie nord-ouest de la baie de Squirrel Cove,  devant un petit îlot. Là, pas de dénivelé, mais un enchevêtrement d’arbres déracinés à escalader ou à passer dessous. Il ne faut pas se tromper au début, il y a une fourche avec un petit panonceau qui envoie vers la gauche vers Von Donop Inlet tout proche. Il faut prendre à droite et suivre les rubans qui vous mèneront 2 petites heures plus tard à la lagune. Bel endroit pour un pique-nique avant de repartir en sens inverse pour un nouveau parcours du combattant !

·       Restaurant « The Laughing Oyster » : Ce n’est pas souvent que nous mettons un restaurant dans les coups de cœur, mais on peut dire que pour celui-ci, sa réputation n’est pas usurpée. Viande ou poisson, on a le choix ; mais c’est avant tout un restaurant de fruits de mer et de poisson. On a particulièrement apprécié les diverses manières de cuisiner le « halibut » (flétan).

·       L’ensemble des 3 mouillages Prideaux Haven, Melanie Cove et Laura Cove qui forme un enchevêtrement de chenaux de toute beauté à explorer en annexe ou en kayak. On s’est fait une orgie d’huitres, de moules et de clams, toutes trouvées dans cette zone.

·       Baignade dans le Black Lake : Au fond de la baie de Roscoe, prendre le chemin qui part derrière la table de camping. Il se suit facilement à part à quelques endroits où des rubans aident à rester sur la bonne voie. Au bout de 35 minutes environ, là où 2 arbres parallèles abattus barrent le chemin, on peut prendre un sentier sur la gauche qui mène à un super endroit de pique-nique et de baignade. Le chemin principal semble continuer sans doute jusqu’à la rive opposée du lac ; mais nous avons été arrêtés par l’enchevêtrement d’arbres abattus. En fait, on s’est baigné au retour juste avant la fin du chemin ; ce qui est préférable après la marche ! Il existe un autre chemin qui part d’une autre grève, sur la rive ouest de Roscoe bay et qui est parait-il assez sportif ; mais nous en avons eu connaissance trop tard et n’avons pas pu l’expérimenter.

§  De Lewis Channel a l’archipel des Broughton Islands : Où l’on tire parti des courants et des rapides :

Ø  Informations pratiques 

·       La trilogie des rapides : Yuculta, Gilard Passage et Dent : Ils peuvent se passer tous les 3 dans la même marrée à condition de se présenter à Yuculta (si on va vers le nord) une bonne demi-heure avant l’étale de Dent, et donc accepter d’avoir du courant contre ou avec soi pour les 2 premiers rapides. Les horaires donnés par Activ Captain et Aye Tides sont bons.
·       Mouillage de Cordero Cove : (50°26'719 N 125°29'900 W) : Mouillage à l’est de la petite île où les fonds sont les moins profonds et les courants quasi inexistants.
·       Rapides de Green Point et de Whilrpool rapids : Si l’on part de Cordero Cove vers l’étale de marée haute, on profitera du courant favorable de jusant pendant tout le trajet ; ce qui est quasiment obligatoire vu l’importance des courants en arrivant dans Wellbore channel ; nous avons franchi les whirlpool rapids avec plus de 4 nœuds avec nous. Il suffit de se tenir bien au centre de la veine d’eau ; on évite ainsi les tourbillons de chaque côté qui se forment dans le contre-courant.
·       Mouillage de Douglas Bay : ( Forward Harbour - 50°28'901 N 125°45'241 W) : Difficile d’éviter les 15 mètres de fond.
·      Mouillage de Port Harvey : (East Cracroft Island – 50°33'943 N 126°16'192 W) : Le paysage n’est pas extraordinaire ; mais ce mouillage est particulièrement bien placé sur la route vers le nord ; d’autant que le trajet depuis Douglas bay se fait bien dans la même marée. La marina est en reconstruction après avoir sombré en 2014…Sans eau et électricité ni douche, son tarif est actuellement de 1 CAD par pied ; gageons que lorsqu’elle sera terminée, les prix augmenteront. Si l’on est au mouillage, il y a un pass de 10 CAD pour profiter des services de la marina dont le WI FI.
·       Chatham Channel : peut se passer à n’importe quel moment de la marée, sauf par gros coefficient ; mais il est préférable de le faire avec le jusant (quand on va vers le nord). Les horaires de correspondance figurant dans Activ Captain avec comme référence Seymour Narrows sont bons (- 45minutes pour le début du jusant).
·       Mouillage de Cutter Cove : (50°37'242 N 126°15'542 W) : Bonne tenue du fond ; ce qui est une bonne chose car un vent du nord-ouest fort peut être dévié dans la baie.
·       Mouillage de Glendale Cove : (50°41'014 N 125°44'237 W) : il faut faire 18 milles dans le knight Inlet en dehors de la route pour se rendre sur ce site ; mais le détour vaut le coup. Cf. les coups de cœur ci-dessous. Le mouillage juste à droite de l’entrée est sujet à la houle par nord-ouest ; si l’on s’enfonce plus à l’intérieur de la baie, celle-ci se fera moins sentir.
·       Marina de Kwatsi bay : (50°52'073 N 126°15'011 W – 1 CAD par pied) : en fait, c’est un ponton sans service particulier (les douches ont sombré dans la dernière tempête); mais le propriétaire, Max, est très aimable ; il a instauré une tradition : chaque soir, à 17 H., il organise un apéritif ce qu’il appelle une « Happy Hour » ; en fait, cela ressemble plutôt au « potlock » des anglo-saxons : chacun amène sa boisson et des amuse-gueule. Résultat garanti : l’ambiance y est très sympathique et les rencontres sont facilitées. Quand nous y étions, la petite fête s’est terminée vers 19 H. !!!
·       Mouillage de Goat Island : (Crease Isand – 50°36'903 N 126°38'559 W) : C’est avec ce mouillage que nous aborderons l’archipel des Broughton Islands. Il est protégé de tous les vents même si un sud-est fort peut être inconfortable.
·      Mouillage de Waddington Bay:(Bronwick Island – 50°43'013 N 126°36'850 W) : complètement « bombproof » ; c’est le plus connu des mouillages des Broughton et il mérite sa réputation.
·       Mouillage de Cove Islet : (Dusky Cove – Bonwick Island – 50°41'792 N 126°40'426 W) : Ce mouillage qui est côté Queen Charlotte strait est beaucoup moins exposé qu’il n’y parait sur la carte. En effet, on est environné à 360° de rochers et d’îlots qui forment une véritable barrière qui à défaut de protéger complètement du vent, ne laissent pas les vagues et la houle rentrer.
·       Mouillage de Laura Bay : (50°49'251 N 126°34'638 W) : Attention, le haut fond marqué sur les cartes s’avance beaucoup plus  vers le milieu de la baie ; à marée haute, on peut ne pas s’en apercevoir. Le véritable mouillage se trouve dans la baie d’à côté, dans Laura Cove. Mais bout à terre quasi impératif s’il y a plusieurs bateaux.
·       Mouillage de Claydon Bay : ( 50°56'246 N 126°53'424 W) : Très spacieux et très bien protégé de tous les vents.

Ø  Coups de cœur :

·       La récupération de crevettes fraiches auprès des crevettiers : il ne faut pas hésiter à les aborder ; la plupart du temps, ce sera gratuit. Cela n’est possible bien sûr que pendant les périodes de pêche officielles. En fait, ce sont des gambas tellement elles sont grosses (des « prawns » et non des « schrimps »).
·      L’observation des grizzlis à Glendale Cove : spectacle quasi garanti. Depuis l’annexe, on peut s’approcher sans danger (50 m. maximum) de ces plantigrades débonnaires. Mais ne vous y fiez pas ; défense absolue de descendre à terre. Un lodge d’observation a été installé sur la rive d’en face.
·       La navigation labyrinthique dans les Brougton Islands : c’est un dédale d’îles et d’îlots plutôt bas qui offre en permanence  des perspectives différentes et des paysages changeant. A l’époque de la navigation à l’estime, le compas de relèvement aurait chauffé ; mais on aurait manqué d’amers remarquables ! L’exploration en annexe ou mieux en kayak des divers réseaux de chenaux est un enchantement différent dans chaque mouillage.
·       Le contenu de notre panier à crabes relevé à Waddington Bay : pas moins de 8 dungerness en une seule nuit ! hélas, parmi eux, il y avait 6 femelles que nous avons consciencieusement rejetées à la mer.


COLOMBIE BRITANNIQUE

CÔTE OUEST ILE DE VANCOUVER

                                                                    Mise à jour : Septembre 2018

Cette zone est considérée par les canadiens et les américains comme le « must » de la navigation dans la région tant par la beauté sauvage des paysages que par son côté très isolé et la dangerosité de la navigation près de côtes battues par la houle et les tempêtes d’ouest. Mais la récompense est à la hauteur des « risques » encourus avec des mouillages somptueux et souvent solitaires et le plaisir de sortir des sentiers battus. En effet, sur les 300 milles du nord au sud de l’île, la côte ouest n’offrira comme réelle zone de « civilisation » que la région de Tofino et d’Ucluelet. Nous présenterons nos diverses escales en allant du nord vers le sud, d’une part parce que c’est ainsi que l’on a découvert cette fameuse côte ouest ; mais également parce que le vent dominant en été est de nord-ouest ; ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas naviguer en allant du sud vers le nord ; il faut seulement alors prendre encore plus en considération les conditions météo.

v Cape Scott et Quatsino Sound :

Ø  Informations pratiques :

§  Mouillages de positionnement sur la côte est : Avant de contourner le Cap Scott, il convient d’attendre la bonne fenêtre météo. Pour ce faire, nous avons utilisé successivement 2 mouillages sur la côte est : le mouillage de Patrician Cove (50°43'417 N 127°24'945 W) – on peut aussi bien sûr aller à Port Hardy - . Puis, après avoir remonté le Goletas Channel, nous avons mouillé dans Bull Harbour (50°54'969 N 127°56'237 W) qui est particulièrement bien placé comme mouillage d’attente avant de franchir le Cape Scott. C’est une réserve de première nation. Un droit de mouillage de 15 CAD est prélevé (20 CAD au ponton) .Balades très agréables à faire à pied sur des pistes gravillonnées et des chemins en bon état.

§  Passage de la Nawhitti Bar et du Cape Scott : L’idéal est de passer la Nawhitti Bar à l’étale de haute mer (le port de référence est Alert Bay moins 20 minutes). Ainsi, le courant de marée descendante vous accompagne jusqu’au Cap Scott. Quand nous y étions, les horaires de marée ne nous permettaient pas cette option. Nous sommes donc partis 2 heures 30 après la marée haute (à 4 H 45 !) et sommes passés sous les Tatnall reefs et avons ensuite rejoint directement le cap Sutil. Cette route indirecte permet de bénéficier de l’abri des récifs qui casse la houle et la barre ne se forme pas. Nous avons eu ensuite quand même 3 heures de courant favorable pour rejoindre le Cap Scott. Dans tous les cas, il ne faut pas franchir la barre avec un fort courant contre le vent ou même la houle.

§  Mouillage de Sea Otter Cove : (50°40'724 N 128°21'038 W) : Nous avons eu la chance de pouvoir y entrer à marée basse et ainsi de bien voir les rochers, car c’est vraiment très mal pavé. De toute façon, on ne peut que suivre aveuglément la carte. Nous avons ainsi pu constater l’extrême précision des cartes Navionics (sans faire de publicité !) Nous avons mouillé au nord des bouées de corps morts dans 2,50 mètres d’eau à marée basse. Le vent fort de NW soufflait juste dans l’axe du mouillage avec un fetch important dû à une grande partie du rivage qui assèche, levant ainsi un clapot désagréable.

§  Mouillage au nord de Winter Harbour : (50°31'457 N 128°01'127 W) : Mouillage très calme bien protégé du NW et à moins de 1 mille en annexe du port. On peut aussi aller au dock public (75 cents par pied). Winter Harbour est entièrement dédié à la pêche sportive. La moitié des rayons de son magasin général est consacrée à la pêche et à …la bière ! Derrière le magasin, dans un parking de camping-cars, part un chemin, le « Botel Trail » qui en 5 minutes mène à une plage de galets qui à son extrême ouest offre des perspectives sur le sound et l’océan.

§  Quatsino narrows : Passage autour de l’étale recommandé.

§  Port de Coal Harbour : (50°35'879 N 127°34'815 W) :c’est un non-endroit qui sert quasi exclusivement à la mise à l’eau des bateaux de « sport fishing ». Il y a quand même un ponton où l’on peut s’amarrer (50 cents par pied) ou mouiller à l’est du dock. Douches et landromat sont disponibles mais il n’y a pas de magasin général. En fait, l’intérêt principal de venir jusque-là est la proximité (17 Km) de Port Hardy. Ce qui permet de faire éventuellement un réapprovisionnement ; mais surtout, comme ce fut notre cas, de récupérer des équipiers à l’aéroport de Port Hardy. La société de location de voiture « Budget » de Port Hardy accepte de venir vous chercher (sauf le samedi) et de vous ramener à Coal Harbour. Sinon, il y a un bus régulier qui relie Port Hardy (mais pas l’aéroport) et Coal Harbour.

§  Mouillage de Varney Bay : (50°33'394 N 127°31'707 W) : en mouillant dans le nord-est de la baie, on ne ressent que très peu les courants. Environnement très bucolique. Remontée de la Marble River (cf. ci-dessous).

§  Mouillage de Julian Cove : (50°29'103 N 127°36'504 W) : Attention, les fonds remontent rapidement en fond de baie. Il vaut mieux mouiller dans les fonds de 8 m que de 4 m.

Ø  Coups de cœur :

§  L’observation des loutres de mer qui sont bien plus nombreuses que sur la côte est et plutôt moins sauvages. A Winter harbour, nous avons même pu approcher un « raft » de loutres de mer ; c’est-à-dire un rassemblement important de ces petites bêtes si expressives.

§  La remontée de la Marble River : elle se fait depuis le mouillage de Varney Bay, en annexe à moteur ou kayak. En partant 2 heures avant la marée haute, on dispose de 4 heures pour explorer cette merveille de la nature. On ne peut pas partir plus tôt car on ne passerait pas dans l’estuaire. Au départ, bien serrer la rive gauche (à droite en partant), sinon il n’y a pas assez d’eau dans le reste de l’estuaire. Nous avons eu peur des distances et avons préféré utiliser l’annexe. Nous l’avons regretté. Le kayak offre de nombreux avantages : outre qu’il n’effraye pas la « wildlife », il permet des portages et donc d’avancer plus loin dans la découverte de la rivière (certains disent que l’on peut la remonter sur 4 milles) et de toute façon, on redescend avec le courant combiné de la rivière et de la marée. Nous avons ainsi été bloqués au bout d’1 mille et demie par un rapide infranchissable en annexe (drossage sous une grotte) où nous avons pique-niqué. Entre temps, nous avions pu remonter le 1^er petit rapide (qui se forme au moment de votre passage mais est ensuite nivelé à marée haute !) en mettant le moteur en position intermédiaire et en restant dans la veine d’eau principale. Même en ne remontant que la 1^ère partie, on a accès à de magnifiques canyons très encaissés où vous avez vraiment l’impression d’être privilégiés et seuls au monde…..

v  Brooks Peninsula et Kyukot Sound :

Ø  Informations pratiques :

§  Mouillage de Klaskino Anchorage :(50°18'370 N 127°48'857 W) – Idéalement placé pour attendre les bonnes conditions météo pour passer la Brooks Peninsula. L’endroit est superbe avec sa dizaine d’îles et d’ilots. En débarquant sur une plage au sud-est du mouillage, on découvre une petite rivière ; en la remontant sur quelques mètres, on débouche sur une cascade avec sa piscine en dessous.

§  Mouillage de Columbia Cove : (50°08'316 N 127°41'556 W) : Au nord-ouest de la partie asséchante de la baie, part un chemin marqué par des bouées. Il mène, en 25 minutes, à une superbe plage de sable fin. Attention à ne pas se faire piéger par la marée qui semble différente de la référence des Bunsby islands – c’est la mésaventure qui nous est arrivée !

§  Mouillage de Scow Bay : (50°06'273 N 127°30'918 W) : c’est le mouillage le mieux protégé des Bunsby Islands ; mais « Hollywood » est plus isolé et sauvage.

§  Ponton de Kyukot à Walters Cove : (50°01'768 N 127°22'456 W- gratuit) : il –y –a 2 pontons flottants ; un de chaque côté du wharf public. Pas d’eau ni électricité ; mais dépôt des poubelles bien organisé. Internet disponible et possibilité de prendre une douche au restaurant (10 CAD/pers. !!!!) à 10 minutes à pied du ponton. Un magasin général est ouvert le lundi, mercredi et vendredi de 13 à 17 heure. Le meilleur jour est le vendredi après le ravitaillement du jeudi en produits frais. Il existe un autre petit magasin de l’autre côté de la baie dans le village de « natives ».

§  Mouillage de Rugged Point : (49°58'173 N 127°14'646 W) : Mouillage un peu rouleur exposé au nord. Il est susceptible de connaître des périodes de thermique de terre qui prennent l’inlet en enfilade et rendent alors le mouillage inconfortable.

Ø  Coups de cœur :

§  L’exploration des Bunsby Islands : en annexe et en kayak. Ce véritable labyrinthe est un enchantement avec des découvertes à faire à chaque pointe et renfoncement.

§  La balade sur le chemin de Walters cove : il fait le tour de Walters Island en une petite heure, est bien entretenu, chemine dans un sous-bois splendide et offre de belles perspectives sur les baies extérieures et l’océan.

§  La promenade sur les plages de Rugged point : un chemin aménagé part de la grande plage bordant le mouillage. Il conduit aux plages de sable blanc côté océan ; et relie plusieurs plages entre elles. Chaque début de chemin est signalé par des bouées.

v  Esperanza Inlet, Nootka Sound, Ouest et Est Clayoquot Sound :

Ø  Informations pratiques :

§  Mouillage de Nuchatlitz (Nootka Island) :(49°48'788 N 126°57'748 W) : il s’apparente à un grand lac et est protégé à 360°. C’est un endroit magnifique.

§  Ponton ou mouillage de Friendly Cove :(49°35’72 N 126°36’77 W) : c’est un lieu chargé d’histoire. Non seulement, c’est le 1^er endroit où débarqua Cook sur les côtes de la Colombie Britannique ; mais c’est également là que fut signé le traité entre l’Espagne et l’Angleterre mettant fin aux prétentions de l’Espagne au nord de la Californie. Les natives demandent un droit de mouillage et de visite : 15 CAD/ personne.

§  Mouillage de Hot Springs Cove : (49°21'955 N 126°16'059 W) : on peut aussi s’amarrer au dock public si le bateau fait moins de 40 pieds.

§  Mouillage de West White Pine Cove : (49°17'842 N 125°58'864 W) : Entre Hot Srings et Tofino, nous sommes passés par l’intérieur des terres pour cause de sud-est fort en mer ; et avons découvert ce magnifique mouillage. Il existe même un trou à cyclone dans le fond de la baie mais avec un seuil d’entrée à 0,5 mètres ; comme les horaires de marée nous auraient bloqués pour le départ du lendemain matin, nous sommes restés dans la 1^ère partie qui est déjà très bien protégée.

§  Tofino Resort and marina à Tofino : (49°09'092 N 125°53'717 W – 2,35 CAD/pied) : seul endroit où nous avons trouvé de la place - eau, douches et laundry inclus dans le prix. Il est quasiment exclu de mouiller à Tofino près du village  à cause de la puissance des courants, et des remous provoqués par les bateaux de pêche sportive et les professionnels du tourisme. A part cela, on trouve bien sûr tout ce qui est nécessaire pour l’approvisionnement en ville. La présence des très forts courants est à prendre impérativement en compte pour toute navigation ou manœuvre le long du rivage de Tofino.

Ø  Coups de cœur :

§  L’exploration de l’archipel de Nuchatlitz : on peut y passer plusieurs jours en annexe comme en kayak. Nos préférées sont l’île Kayak et l’île sans nom dans son ouest. On peut faire le tour des 2 à pied ; mais autant pour l’île kayak, c’est organisé avec des petits chemins qui relient les plages entre elles ; autant pour l’île sans nom, cela s’apparente plus à de la varappe sur les rochers qu’à de la promenade ! L’île Kayak est reliée à l’île qui est dans son est par un isthme sur lequel on peut marcher à marée basse.

§  La baignade dans le lac de Friendly Cove : il est accessible en un quart d’heure par un chemin partant de l’église et longeant le rivage. L’eau y est beaucoup plus chaude que la mer. On peut s’y laver…

§  La baignade dans l’eau chaude des Hot Springs : il est quasiment impératif d’y aller soit tôt (vers 8 H) le matin, soit après 18 H le soir pour éviter les touristes qui viennent de Tofino en bateaux et hydravions. Un cheminement en bois (« boardwalk ») bien entretenu part du ponton et mène aux sources chaudes en une ½ heure ; il compte 800 marches (montantes et descendantes). La vue des vagues se cassant dans les vasques lorsqu’on est étendu dans les « baignoires » naturelles et la douche sous la cascade à 50° sont des moments rares.

§  Réseau du Tonkin trail à Tofino : c’est un labyrinthe de chemins qui relient les plages de sable de Tonquin, Middle Beach et Mackenzie Beach. Plusieurs options sont possibles en allongeant ou raccourcissant la boucle. Le départ se situe au bout de la 1^ère rue (tourner à droite puis à gauche dans Tonkin park road - carte de « Tofino Adventure » disponible partout et surtout dans les différents « visitors centers »).  Suggestion : revenir par la highway et tourner à gauche dans « Industrial way » et aller déguster des bières originales à la « Brewing Tofino Company ». Ils proposent notamment un assortiment à choisir dans 4 petits verres très pratique pour essayer plusieurs gouts venus d’ailleurs (nos préférées : la Tuff et la kelp à base d’algues). Retour en ville par le Tonkin connector trail.

v   Barkley Sound, Broken Group Islands et détroit de Juan de Fuca:

Ø  Informations pratiques :

§  Mouillage de Kvarno Island : (48°57'722 N 125°34'707 W) : Situé au nord de l’inlet d’Ucluelet, ce mouillage est intéressant car il est tout proche de l’embouchure du Thornton Creek où se situe un observatoire d’ours. Si on va se promener devant en annexe, on a des chances d’en apercevoir.

§  Port public de Ucluelet : (0,90 CAD/pied) : les pontons D, E, F sont réservés aux visiteurs. Eau, gas-oil, douches, sanitaire au port et approvisionnement en ville. Le port est extrêmement bien protégé, ensaché dans une anfractuosité de la côte et a un charme certain.

§  Mouillage de Spring Cove : (48°55'699 N 125°31'779 W) : il est difficile de débarquer sur le rivage au milieu de terrains privés ; il est préférable de remonter jusqu’à la station d’essence qui accepte volontiers que l’on s’amarre au ponton flottant qui est dans son nord.

§  Mouillage de Joes Bay : (Dodd Island – 48°54'860 N 125°19'303 W) :ce fut notre 1^er mouillage dans les Broken Island. On est entouré d’îles sur 360°.

§  Mouillage de « Ring of rocks » : (Hand Island – 48°57'000 N 125°18'576 W) : comme son nom l’indique, on mouille dans une piscine entourée de cailloux.

§  Mouillage de Batley et Wouver Island : (48°51'988 N 125°21'286 W). C’est censé être le royaume des lions de mer ; mais on n’en a vu que 2 et dans la mer.

§  Mouillage de Turret Island : (48°54'033 N 125°20'740 W) : ce mouillage est bien mieux protégé de tous les vents que celui plus fréquenté de Effingham bay.

§  Mouillage de Bamfield : (48°49'523 N 125°08'296 W) : il y a également 2 docks publics à l’est et à l’ouest mais qui étaient pleins lors de notre arrivée. Possibilité de prendre des douches au camping sur la côte est à 5 minutes du port public ; eau aux pontons de fuel ; 1 magasin général sur chaque côte.

§  Franchissement du détroit de Juan de Fuca : pour franchir les 85 milles qui séparent Bamfield de Victoria, il n’y a pas vraiment de stratégie à privilégier. Tout dépend des conditions météo et de la vitesse du bateau. On peut réaliser la traversée en 1,2, ou 3 jours. Si on veut aller le plus loin possible, l’idéal est de quitter Bamfield (ou mieux Doddger Channel) à marée haute ; on navigue alors à contre-courant pendant les 6 premières heures et on se trouve à l’entrée du détroit là où le courant est le plus fort avec un courant favorable pendant les 6 heures suivantes. Le plus important, est d’essayer de passer Race Passage avec le courant favorable. Pour les haltes en route, on a le choix entre Port San Juan, Port Renfrew où il y a une toute nouvelle marina, Sooke Harbour, et Campbell Cove. Pour notre part, nous avons fait une seule halte à Port San Juan.

§  Mouillage de Trasher Cove : (Port San Juan –  48°33'445 N 124°28'194 W) : Mouillage rouleur abrité seulement des vents d’ouest mais particulièrement bien placé à la quasi-moitié du parcours. Est mieux protégé qu’il n’y parait sur la carte.

§  Wharf street Marina à Victoria : (2,35 CAD/pied) : pas de mouillage possible en ville contrairement à Vancouver. Toutes les facilités bien sûr. Toutes les marinas pratiquent le même tarif et sont gérées par la même « port authority ». En arrivant, téléphoner au n° central (250-383-8300 ou VHF : 66A) qui vous dirige vers la marina qui a de la place.

Ø  Coups de cœur :

§  L’observation des ours à Thornton Creek : on peut même mouiller juste en face de l’embouchure par temps établi au milieu des fonds de 3 mètres à marée basse pour mieux guetter l’apparition des plantigrades (48°57'730 N 125°33'857 W).

§  La balade le long du Wild Pacific trail : aussi bien à Ucluelet (boucle de 5 ou 7 km) que la «Amphitrite lighthouse loop » (boucle de 3 km depuis le mouillage de Spring Cove). Dans les 2 cas, ces chemins très bien entretenus offrent de magnifiques perspectives sur le Barkley Sound.

§  Les mouillages extraordinaires des Broken Islands : l’archipel regorge de surprises et les balades en annexe ou en kayak sont une source permanente d’étonnements

§  La promenade sur le long boardwalk et les chemins de Bamfield ouest : un réseau de chemins est facilement accessible à l’extrémité nord du boardwalk. Prendre au début le « Brady beach trail » puis une fois à la plage, de nombreuses options sont possible pour déambuler de plage en plage puis pour revenir au village. Les chemins ne sont pas signalés ; mais impossible de se perdre !

§  La visite des BUTCHART GARDENS à Victoria : prendre le bus n° 75 sur Douglas Street à n’importe quel arrêt de bus (attention, le n° 75 n’est pas signalé dans la liste, mais il s’arrête aux mêmes arrêts que les autres). Prendre les billets de bus  et d’entrée dans les jardins (37,50 CAD/pers.) au visitor center, sur le port. Après 1 heure de bus, vous arrivez directement aux Butchart Gardens et l’enchantement commence. Ce que vous admirerez est à la hauteur du travail colossal effectué.

LES CÔTES OUEST AMÉRICAINE ET MEXICAINE ET LA MER DE CORTES: Côte ouest Américaine : de San Francisco à San Diego: v Informations pratiques: Mouillage de Half Moon Bay: (37°29’868N 122°29’264W): Splendide mouillage protégé par une jetée qui ferme totalement le site. Marina de Monterey: très encombrée mais peu chère ( 75 cents par pied) et un peu houleuse. Mouillage de Carmel Bay: ( 36°33’756 N 121°56’858 W): vaut surtout par le fait qu’il raccourcit l’étape du lendemain! Il faut aimer les environnements de golf. Mouillage de San Simeon Bay: (35°38’360 N 121°11’488 W). Mouillage de San Luis Obispo: (35°10’495 N 120°44’361 W): l’emplacement prévu pour les bateaux à l’ancre entre les 2 jetées au Nord de la baie est particulièrement calme et bien protégé par vent de nord ouest. Mouillage de Cojo Anchorage: (34°26’766 N 120°26’717 W): malgré l’aspect peu engageant des lieux, ce mouillage, très utile par son positionnement géographique, tient ses promesses et est protégé des vents dominants. Bien mouiller dans la partie nord - est de la baie. Les vents générés par l’accélération du « Cap Horn Californien », Conception Point, s’y font bien sentir mais le plan d’eau reste calme. Mouillage de Yellowbank Anchorage sur Santa Cruz Island: (34°00’686 N 119°32’608 W): Très décevant : malgré l’absence de vent, les rouleaux déferlant sur la plage empêchent tout débarquement. De toute façon, la totalité de l’île est privée ou protégée et, pour aller à terre, il faut demander une autorisation par Internet une dizaine de jours avant! Mouillage de Catalina Harbor sur Santa Catalina Island: (33°25’699 N 118°30’530 W): Cove très encaissée sur la côte sud de l’île, abritée de tous les vents sauf du sud . Malgré l’encombrement des corps morts dans la baie, il est possible de mouiller dans leur sud tout en restant très bien protégé. Le prix des bouées est prohibitif : 54 $ par nuit pour notre 46 pieds, et n’apporte aucun avantage. Dans le fond de la baie, il y a un très bon dinghy dock. Le petit village de Two Harbor procure douches (2$ en quarters pour 3’20), avitaillement dans un magasin bien fourni et un visitor center qui permet de préparer les balades sur l’île. L’ensemble est extrêmement touristique. Très bon wifi public au niveau du centre animé. Couverture 3G correcte au mouillage. Mouillage de Bonita Cove, dans Mission Bay, à San Diego: (32°46’066 N 117°14’830 W): c’est un abri totalement fermé à l’entrée de Mission Bay qui permet de mouiller gratuitement pendant 72 heures maximum en pleine ville. Seul inconvénient : un trajet d’annexe conséquent pour trouver un dinghy dock; sinon, on peut beacher sur les plages environnantes. Le premier dinghy dock public accessible se trouve dans San Juan Cove ( 32°46’550N117°14’585W) à 1/4 d’heure du mouillage . Pour faire les formalités de sortie du territoire américain, il faut impérativement aller en centre ville; le bureau de Shelter Island n’est pas compétent. L’adresse est: 610 Ash Street, au croisement avec India Street; bus ou « Uber » possible. v Coups de cœur: · La visite de la ville de Monterey: ancienne capitale de la Californie mexicaine. De nombreux bâtiments de l’époque sont restés dans leur aspect extérieur mais ont été bien restaurés. L’aquarium de renommée mondiale et centré sur les espèces locales vaut également le déplacement. · Les balades sur Santa Catalina Island qui permettent de découvrir les magnifiques coves de la côte nord de l’île. Nous avons fait la boucle du « Transcatalina trail » à l’Ouest de Two Harbor en partant par la côte nord et en traversant l’île au niveau de water tank road; cette partie là est physique mais apporte des points de vue époustouflants. · La visite de la « Old Town » à San Diego avec ses bâtiments d’époque très bien rénovés. Nous y étions au moment du « Dia de los muertos » et les décorations étaient particulièrement réussies. CÔTE OUEST DE LA BAJA CALIFORNIA MEXICAINE: Ø de Ensenada à Los Cabos: Cette longue descente s’effectue généralement avec du nord-ouest, le vent dominant à cette époque. On a le choix entre effectuer les 700 milles d’une seule traite ou les couper en plusieurs étapes, ce que nous avons fait. Si vous souhaitez prendre une carte téléphonique prépayée,choisissez absolument « TELCEL ». C’est de loin l’opérateur qui couvre le mieux le territoire mexicain surtout dans les coins reculés. Pour ceux qui aiment les mouillages tranquilles, faire attention au programme du rallye « BAJA HA HA » pour éviter d’être en même temps qu’eux dans la même escale. v Informations pratiques: - Marina Baja Naval à Ensenada: 1 $ le pied. Toutes les facilités. Le patron de la Marina, Temoc ( son vrai nom: CUAUHTEMOC ) est très facilitant et accompagne l’équipage faire les formalités d’entrée sur le territoire mexicain à la capitania del puerto où sont rassemblées toutes les administrations: - douane: on paye un certificat temporaire d’importation (1200 pesos pour notre 46 pieds); l’immigration : 533 pesos par personne; et la capitania del puerto. Le seul poste de gas oil de la baie se trouve dans la marina voisine de «Hotel Coral et Marina ». Faire impérativement le plein car une seule escale dans la Bahia de Tortuga permet de se réapprovisionner en gas oil (avec une qualité laissant à désirer. - Mouillage de la baie de San Quintin:(30°23’786N115°55’035W): A cet endroit, on reçoit bien l’Internet par la 4 G. - Mouillage de la Bahia de Tortuga: (27°41’259N114°53’211W): Grande baie bien protégée, arrêt quasi incontournable le long de la remontée ou de la descente de la Baja California. Pour laisser l’annexe, on a le choix entre un escalier le long du grand ponton fixe, ou sur la plage. Dans la petite bourgade, quelques restaurants et plusieurs magasins dont un assez bien achalandé. Nous n’en avons pas eu besoin, mais Enrique jr propose de livrer du gas oil à bord. Il faut alors lui fournir du courant pour activer la pompe; ce qui peut poser problème si on a que du 220 volts. Sinon, il y a du gas oil disponible en tête de la jetée. - Mouillage de la Bahia de Ascuncion: ( 27°08’342N114°17’239W). - Mouillage de la Bahia Santa Maria: (24°45’551N112°15’087W). - Mouillage de Cabo San Lucas: (22°53’273N109°54’027W): le point le plus sud de la Mer de Cortes ne sera pas un souvenir inoubliable pour nous. Le mouillage est agité en permanence par les jets - skis, les water taxis et autres « bottom glass boats ». Nous avons eu la fâcheuse idée de demander à un water taxi de nous conduire à terre afin d’éviter le bain obligatoire d’eau de mer du trajet en annexe; nous n’avons connu le prix de la course qu’une fois à bord: 20$ américains l’aller simple pour nous conduire à la marina. La ville ne vit que par le tourisme américain et l’accueil dans la marina de gros yachts et des bateaux de pêche au gros; les prix pratiqués sont à l’avenant. Nous aurons quand même une pensée émue pour Moitessier qui a perdu son JOSUAH dans un méchant coup de sud à cet endroit. v Coups de cœur: * la « Ruta del vino » à partir de Ensenada: à faire en voiture de location plutôt que prendre un tour organisé. Une découverte : le restaurant « les très mujeres »: charme et cuisine raffinée au four sous les arbres. *L’arrivée sur le Cabo San Lucas: après la navigation de nuit, l’approche de cette pointe mythique est magique avec son dédale de sentinelles de rochers et la fameuse arche qui forment une porte d’entrée magnifique à la hauteur de la réputation de la Mer de Cortes. Ce paysage splendide est cependant quelque peu gâché par les horreurs architecturales que l’on aperçoit à terre et par le nombre de bateaux de touristes et de pêche qui grouillent dans la zone. LA MER DE CORTES: La cartographie de la Mer de Cortes doit être considérée de façon très critique. Les erreurs de plus de 0,25 milles ne sont pas rares et les sondes sont parfois fantaisistes, voire inexistantes. La navigation à vue s’impose donc quand on approche des côtes. Il existe 2 guides papier en anglais qui fournissent des indications supplémentaires et permettent d’avoir une vue d’ensemble d’un mouillage avant de l’aborder: le Charlie’s charts « Mexico- western coast of Mexico, including Baja California and the Sea of Cortez »du Captain HOLLY SCOTT; et the Cruiser’s Guidebook « Sea of Cortez » de Shawn BREEDING et Heather BANSMER. Le 2ème est plus précis et détaillé. Dans l’ensemble, nous avons été plutôt déçus par les snorkeling à l’époque où nous y étions (hiver). L’eau est souvent trouble et la faune peu variée. Ø     De Cabo San Lucas à La Paz: On a vite fait de faire connaissance avec la mer courte et hachée qui caractérise cette zone; le vent du nord est largement dominant à cette époque, ne facilitant pas la remontée vers La Paz. La meilleure tactique est souvent d’appareiller dès le petit jour pour couvrir le maximum de milles avec le reste de thermique de terre et avant l’apparition du vent. Ceci dit, le vent est parfois de nord-est et autorise de bons bords de près. v Informations pratiques: * Mouillage dans la Marina de San Jose del Cabo: (23°03’768N109°40’456W): il n’y a pas d’erreur dans le titre: on mouille vraiment dans la marina; et heureusement car il n’y a aucun autre abri dans le coin. C’est le plus cher mouillage que nous ayons eu: 1,25 $ le pied, avec pour seul service des douches!!!! Ceci dit, c’est sans doute un meilleur endroit que San Lucas pour faire un approvisionnement avant de se perdre dans les mouillages sauvages plus au nord. Il existe une laverie derrière le poste de fuel et un bus passe régulièrement pour emmener en ville où l'on trouve marché et supermarchés très bien achalandés. Pour information, les places à quai sont à 1,86 $ par pied. lorsque nous sommes repassés à la marina en quittant la mer de Cortes en avril 2019, il y avait beaucoup moins de monde et le mouillage était interdit...  * Mouillage de Cabo Los Frailes: (23°22’771N109°25’511W). Le débarquement en annexe sur la plage peut être humide! Les pêcheurs peuvent vendre à de très bons prix poissons ou crevettes. * Mouillage de Ensenada de Los Muertos: (23°59’292N109°49’743W): il y a un restaurant sur la plage: le « 1535 ». * Mouillage de la Caleta Lobos: (24°18’039N110°20’171W). De là, il est possible d’aller nager avec les otaries autour du récif Los Lobos. On ne peut pas se tromper : il y a de nombreuses pangas amenant des touristes de La Paz pour cette activité. Si on veut être plus tranquille, il vaut mieux viser Los Islotes (voir plus bas). *Marina Cortez à La Paz: (mail: dockmaster@marinacortez.com; tel: +52 €6121234101).C’est là que nous avons choisi de laisser le bateau pour 2 mois et rentrer en France. Le choix s’est fait sur la disponibilité de place plutôt que pour des raisons qualitatives. C’est une marina très récente construite selon des procédés d’ancrage modernes qui accompagne une résidence en construction. Elle est très bien sécurisée et gardée. Les douches se trouvent dans un bâtiment à part. Une laverie est disponible derrière les bâtiments de la résidence dans la Marina « La Paz » ainsi qu’un ships handler en face. Approvisionnement dans plusieurs petits supermarchés alentours. Le tarif longue durée est plutôt moins élevé que dans les autres marinas de la zone (17,31$ par pied pour 1 mois). v Coups de cœur: * Premières sensations tropicales depuis Hawaï:: poissons tropicaux, bon snorkeling, tortues, eau transparente et fonds de sable à Ensenada de Los Muertos. * COUP DE CŒUR +++++ : la nage avec les requins baleine (saison: de novembre à mars): la zone est protégée et on ne peut y aller qu’avec des professionnels agréés au départ de La Paz. L’activité dure de 3 à 4 heures. Nous y sommes allés avec ALONSO TOURS (WWW.alonsotours.com; tel: 6123481146) qui a un excellent rapport qualité/ professionnalisme / prix (850 Pesos par personne). Il y a beaucoup plus cher! On plonge par groupe de 5 plongeurs maximum + 1 guide à 3 reprises. Le matériel de snorkeling est fourni. On observe ces énormes bestiaux inoffensifs en les suivant à 3 mètres; c’est magique et une expérience inoubliable. Ø De La Paz à Isla Santa Cruz: Finies les longues étapes; seuls quelques milles séparent les très nombreux mouillages disséminés dans la zone.Presque tous ceux des îles sont ouverts à l’ouest sud-ouest ; il est donc nécessaire de vérifier qu’il n’y a pas de risque de vent fort du sud-ouest (« corumuel »)prévu avant de mouiller pour la nuit. Les seules indications météo disponibles sont celles prises sur Internet à La Paz et avec du réseau disponible jusqu’au sud de l’île Espiritu Santo. Sinon, il faut compter sur le téléphone satellite ou la BLU (qui marche difficilement dans la zone). Il y a également une météo diffusée en espagnol à 10H 00 tous les matins sur le canal 14 de la VHF, après appel sur le canal 16. v Informations pratiques : * Mouillage de la Bahia San Gabriel sur la Isla Espiritu Santo:(24°25’847N110°21’686W): on mouille dans 4 m. d’eau sans s’avancer trop profond dans la baie dont les fonds remontent rapidement. Il y a une énorme colonie de frégates très impressionnante dans le coin sud-est de la baie. Après y avoir passé 2 jours en solitaire, une panga de surveillance du parc est venue à notre rencontre et son équipage nous a gentiment informé que c’était un mouillage interdit! * Mouillage de la Ensenada de la Raza: (24°28’312N110°22’651W). On mouille dans 2 mètres d’eau, loin du rivage. * Mouillage sous le vent de l’Isla Balena: ( 24°28’943N110°23’920W): ce mouillage de jour est mieux protégé des vents du nord qu’il n’y parait. Toutes les côtes de l’île sont à pic sauf un petit banc de sable au sud est de l’île où l’on peut mouiller dans 8 mètres d’eau. Il est censé y avoir un beau snorkeling qu’on n’a pas trouvé. Les bouées mouillées au large marquant les 2 épaves coulées volontairement pour faire des récifs artificiels sont en fait des sites de plongée bouteille; ce qui n’est spécifié dans aucun guide! * Mouillage de la Caleta Candelero: (24°30’212N110°23’203): l’effet venturi est important dans ce mouillage ; mais les fonds de sable sont de bonne tenue. * Mouillage de la Caleta Partida (Isla Partida- 24°32’024N110°22’859W): C’est le mouillage le plus fréquenté de la zone. Là encore, on mouille dans 3 mètres d’eau, loin du rivage. Ce point de mouillage est le seul à peu près protégé du corumuel par le recouvrement de la pointe ouest de la baie et la Punta Mezteno. * Mouillage de Las Cuervitas: (24°33’073N110°24’339W): Mouillage intimiste pour 1 ou 2 bateaux dans un environnement superbe. C’est censé être le lieu de reproduction et d’incubation des « blue footed boobies » ces oiseaux palmés aux pieds bleus très caractéristiques; mais nous n’en avons pas vu. * Mouillage de Ensenada Grande:(lobe sud-ouest - 24°33’554N110°23’885W) : beau mouillage bien abrité des vents du nord; si le vent prend une composante ouest, un peu de houle peut être ressentie. Dans ce cas, les 2 lobes plus au nord seront plus calmes. Il y a un chemin balisé qui part de la plage sud; attention, malgré son caractère officiel, il peut être physique avec des rochers à escalader. * Mouillage de la Caletita El Embudo: (24°34’868N 110°23’980W): Mouillage où vous avez toutes les chances d’être solitaire ou au maximum 2 ou 3 bateaux. Si le vent risque de prendre un peu d’ouest, il vaut mieux le considérer comme un mouillage de jour. Il a l’avantage de proposer 2 activités intéressantes : la nage avec les otaries aux Islotes (voir ci-dessous); et une belle randonnée un peu physique qui permet de rejoindre la côte est de l’ île. Le chemin part du coin sud de la plage; il faut suivre des cairns; ou cheminer sur les rocher en suivant l’arroyo dans le canyon. A un moment, on débouche sur une falaise qui surplombe une cuvette désertique. A contourner par le nord. Compter au moins 3 heures aller - retour. * Mouillage de « THE HOOK » (Isla San Francisco - 24°49’248N110°34’082W): le mouillage le plus connu et considéré par beaucoup comme le plus beau de la Baja California du sud. Il s’agit d’une large baie en forme de croissant très arrondi, bordée par une grande plage de sable blanc. *Mouillage de San Evaristo: (24°54’648N110°42’337W): De San Francisco à San Evaristo, le canal de San José fait effet venturi et peut être très venté; il vaut mieux partir tôt.Ce petit village de pêcheurs est très typique et mérite une escale d’autant que le mouillage est bien protégé. Il y a une petite « tienda » assez bien achalandée (maison rose en face du générateur municipal et du terrain de foot marquée « mini super » ) et on peut acheter des poissons aux pêcheurs et des produits frais à des vendeurs ambulants. Mais surtout, il y’a un petit restaurant qui sert des plats mexicains très bien cuisinés: « le Lupe Sierra’s y Maggi Mae » qui se situe au sud de la baie. L’addition n’est pas salée et il y a une tradition au terme de laquelle chaque client peint sur un coquillage un souvenir de son passage. Si vous cherchez bien, vous verrez le coquillage (cassé) de Kallima. v Coups de cœur: * la balade de la Bahia San Gabriel à la playa Bonanza en traversant l’île de Espiritu Santo. Le départ se situe au fond à l’est de la baie, côté droit de la plaine qui relie 2 collines. Il est préférable de mouiller l’annexe étant donnée la faible profondeur d’eau sur une large distance. On chemine dans cette plaine dans un paysage mexicain typique au milieu des cactus, épineux et autres plantes grasses, sans un chemin réellement tracé. Compter 3 heures pour l’aller et retour. * Bons snorkeling à la Punta Prieta (Espiritu Santo), au Roca Monumento dans la caleta Candelero , à la pointe ouest du « hook » de l’Isla San Francisco, * Les dégradés de couleurs marron, rose, ocre, saumon des rochers et des falaises qui tombent dans la mer. Avec une prédilection particulière pour les « dentelles » du lobe sud-ouest de Ensenada Grande. * COUP DE CŒUR +++: La nage avec les otaries à « Los Islotes »: ( 24°35’822N110°24’200W) au nord de l’Isla Partida: habituées des plongeurs, elles sont très joueuses et affectueuses notamment les jeunes. Ils tournent autour des nageurs, plongent et remontent en tournant, sautent, .... bref, c’est un super show en milieu naturel. Il y a des petites bouées blanches mouillées au sud et au nord du site qui permettent d’amarrer l’annexe et de « batifoler » en toute sécurité. Sur le plan de la logistique, 2 options s’offrent au skipper: soit mouiller dans, la Ensenada El Embudo, et couvrir la distance (1 mille) qui sépare le mouillage de Los Islotes en annexe. Soit laisser quelqu’un à bord du « bateau mère » qui peut attendre au calme sous le vent du rocher principal pendant que l’annexe emmène les plongeurs sur le site. * La balade sur la crête des collines qui entourent « the hook »dans l’Isla San Francisco: des chemins y sont tracés avec des descentes multiples vers la plage permettant de choisir entre de simples promenades et des passages plus exposés s’apparentant plus à de la varappe. Dans tous les cas, , les points de vue sont somptueux avec d’un côté le mouillage et de l’autre le large. Ø De Isla Santa Cruz à Loreto: C’est dans cette zone que l’on a le plus de chance d’apercevoir les fameuses baleines bleues ou les raies sauteuses qui ont fait la réputation de la Mer de Cortez. v Informations pratiques: * Mouillage de Puerto Los Gatos: (25°18’191N 110°56’782W). *Mouillage de la Bahia Agua Verde (25°31’363N 111°04’385 W): Le passage à terre entre la Pointe San Marcial et San Marcial reef est très faisable, malgré les récifs qui s’étendent de chaque côté de ces points. Nous avons suivi en arrivant du sud un CV 304 entre les way points 25°30’595N 111°00’063W et 25°31’425N111°01’003W et n’avons jamais eu moins de 14 mètres d’eau. Le mouillage lui même est bien protégé des vents du nord à condition de pouvoir ancrer à l’abri de la banquette de rochers qui prolonge le gros rocher de l’est. Cela dépend donc de l’encombrement du mouillage. Le village est très propre et comporte 3 tiendas et 2 restaurants. *Mouillage de « Hot springs » à l’Ouest de Isla Cosme: (25°35’342N111°10’295W). On peut mouiller à cet endroit par très beau temps le temps d’aller se tremper dans les sources chaudes qui se trouvent sur la langue de rochers qui débordent le rocher isolé dans son sud-ouest. Ce sont des résurgences qui ressortent dans des bassins qui ont été délimités par des pierres. Leur position approximative est la suivante: 25°35’311N111°10’216W. En cas de temps plus incertain, le mouillage de Cosme Island permet également de faire cette expérience mais il faut alors couvrir 1 mille et demi en annexe. * Mouillage de la Caleta Candeleros Chico: (25°42’416N 111°12’970W): Mouillage intimiste où on a toutes les chances d’être solitaire; on a la calanque pour soi tout seul. Mais il n’est pas protégé des vents du nord. Un chemin part de l’angle sud-est derrière la plage. Il chemine au travers des cactus et autres arbustes à épines jusqu’à une grève exposée au sud. L’aller retour se fait en 1 heure. * Mouillage de Honeymoon Cove sur Isla Danzante : (25°48’523N 111°15’460W) . * Corps morts et marina de Puerto Escondido (25°49’N 111°18’W): Cette magnifique baie fermée à 360° porte bien son nom. Elle est cachée et invisible de l’extérieur. Il y a de nombreux corps morts gérés par la marina (0,50$ par pied pour une nuit); il faut prendre ceux qui ont un flotteur jaune; ce sont ceux qui font l’objet d’une maintenance régulière. Il y’a un ponton pour annexe à la marina. Douches et laundry gratuites; il y’a un petit magasin avec des produits de base ; mais qui peut faire venir toute commande effectuée la veille. Sinon, il y’a des taxis qui amènent à Loreto (chers); le mieux est de louer une voiture par l’intermédiaire de la marina (National ou Europcar - 40$/jour). Elle est amenée sur place sans surcharge supplémentaire. * Mouillage de Puerto Ballandra sur la Isla Carmen: (26°01’004N 111°09’857W): Mouillage très bien protégé sauf des vents d’Ouest. On peut faire le tour de tout le mouillage à pied à marée descendante. v Coups de cœur: *L’observation des baleines bleues dont le comportement est très différent des baleines à bosse rencontrées jusqu’à présent. * La balade à l’Ouest du mouillage d’Aqua Verde permettant d’aller admirer des peintures rupestres: partir par le chemin qui grimpe à l’Ouest de la plage (pas la route qui mène au village); on passe le vieux cimetière, puis une oasis avant d’arriver au rivage que l’on suit jusqu’au gros rocher qui barre le passage; là, on prend le chemin sur la gauche et on cherche un chemin qui grimpe dans les rochers jusqu’aux grottes. Compter 3 heures pour l’aller retour; on peut faire une boucle en revenant sur la piste qui mène au village. * Le bain d’eau chaude aux Hot Springs. * Sillonner les très nombreux chemins qui serpentent autour d’Honeymoon Cove et qui offrent de splendides perspectives sur le mouillage et les bras de mer environnants. * Coup de cœur+++: Aller « caresser » les baleines grises sur la côte ouest du Pacifique à partir de Puerto Escondido. On roule 120 km (2 heures de route) jusqu’à Puerto Adolfo Lopez Matéo en passant par Insurgentes. Là, on embarque sur une lancha avec son guide-marinero . Le prix en 2019 pour la lancha était de 1500 pesos pour 1 heure ou 3000 pesos pour 2 heures ce qui vaut beaucoup plus le coup. L’expérience est très intéressante. Elle peut se faire de janvier à mars avec de loin la meilleure période en février. * Deux expéditions sont possibles dans des canyons au départ de Puerto Escondido. Nous n’en avons fait qu’un: départ depuis la nationale 1 juste en face de la sortie de la route de la marina. C’est une marche très minérale avec un passage d’escalade une demie heure après le départ. L’autre canyon se trouve à 12 km en direction d’Insurgentes; départ sous un pont. Il y a encore une marche d’approche de 5 km avant d’entrer dans le canyon.