vendredi 21 juin 2013

Rio Dulce

Nous voici donc au Rio Dulce, terme de notre balade dans les Caraïbes cette année. Le Rio Dulce, fleuve du Guatemala qui se jette dans la baie du Honduras et qui est considéré comme un excellent abri contre les cyclones. Près d'une vingtaine de marinas, plus ou moins petites, plus ou moins rustiques, se sont installées à une vingtaine de milles de l'embouchure pour accueillir les voiliers qui "hivernent" pour l'été ...!





Kallima au mouillage devant l'entrée du Rio Dulce.












Nous sommes donc arrivés à Livingston, petite ville à l'embouchure du fleuve et après une nuit tranquille au mouillage devant la ville (mouillage normalement très rouleur par vents d'Est mais là il y avait du sud ouest très faible, donc c'était parfait!) nous avons appelé les autorités locales pour signaler notre arrivée. En fait, on contacte par VHF Raoul de la société Servamar, qui va s'occuper de tout moyennant une petite contribution: 200 quetzals soit un peu moins de 20€. Et c'est effectivement très efficace! Moins d'une demie heure après notre appel, une lancha arrivait vers nous avec Raoul et 4 représentants officiels : douane, immigration, santé et capitainerie du port. Jusque là c'est classique...mais en fait il s'agit d'un simulacre de contrôle comme nous n'en avions encore jamais vu. Raoul nous a indiqué qui était qui et ensuite ils n'ont strictement rien fait! Même pas de visite succincte du bateau, à peine une question pour savoir d'où on venait...et terminé! Raoul nous a alors précisé qu'on devait passer à son bureau trois quart d'heure plus tard et que tous les papiers seraient prêts, avec notamment le permis de croisière pour 3 mois, moyennant 1.300 quetzals soit environ 130€ (500Q pour les douanes, 250Q pour l'immigration, 250Q pour le capitaine du port, 100Q pour la santé et 200Q pour Raoul). C'est ce qu'on appelle une gestion bien comprise des touristes plaisanciers!
Les Garifunas sont les descendants des esclaves noirs venus des îles antillaises voisines, par opposition aux Mayas du Guatemala

Les habitants du coin viennent en pirogue (des cayucos) à la ville.

Et nous voilà partis pour la remontée de la rivière! Une plongée dans un autre monde! Après le bleu turquoise des mouillages et le sable des îlots du Belize, nous voici au cœur de la jungle et de la verdure! Sur les 6 premiers milles, le Rio s'est frayé un passage dans un véritable canyon et on serpente entre deux parois couvertes de forêts.









Tout est paisible...


















On croise des cayucos et des lanchas à moteur. Le Rio est la voie de communication ( il n'y a pas de route qui mène a Livingston), le lieu de pêche....etc etc







Après une bonne heure de navigation, les rives s'adoucissent. Et des maisons apparaissent sur les berges.




Puis on arrive sur un grand lac, El Golfete. Au loin les montagnes...

Et enfin, après environ 4 heures de navigation contre le courant, nous voici dans la zone des marinas.

Nous rejoignons Ram Marina, qui est en fait plutôt un chantier et le seul endroit où l'on peut laisser plusieurs mois le bateau à terre ici. Ils ne peuvent pas nous sortir car nous sommes trop larges, mais ils nous ont gardé une place à l'eau pour l'été.


Bucolique non? Entre la station essence, les hangars à vedettes, la rampe de sortie des bateaux devant nous et le grand pont qui traverse le Rio avec les camions qui peinent dans la montée....juste à côté!!







On vous rassure, la place est provisoire!
Avantage, on est tout près de Nana Juana Marina où il y a beaucoup plus d'ambiance, une piscine etc etc

Bises à tous, depuis le Rio Dulce.

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