Les travaux continuent, doucement...

Une actualisation en forme de test. Je tente pour la première fois de rajouter quelques lignes à ce blog tout neuf en envoyant un mail. Une façon de rester en contact même lorsque nous serons loin d'internet!! 

Nous poursuivons donc les menus travaux divers au Canet, par nous mêmes (un peu) et les gens du chantier CATANA. Petit à petit, tout trouve sa solution.

Le genou de Serge semble en bonne voie de guérison et il nous tarde de prendre le large!!

De ANDANZA à KALLIMA

Malgré toutes ses qualités, Andanza nous pose un problème pour le long terme : le bateau est assez physique – notamment pour les prises de ris – et nous sommes conscients que nous n’irons qu’en vieillissant (Lapalisse n’aurait pas dit mieux…). Or nous comptons partir pour de nombreuses années. Nous avons prévu d’améliorer certaines choses pendant nos travaux d’hiver, mais ces améliorations seront minimes et le côté physique du bateau perdurera.

C’est là qu’intervient la visite du salon nautique de Paris en décembre 2010. Nous n’y étions allés que pour prendre des renseignements sur des équipements et absolument pas dans l’optique de changer de bateau ! Mais Serge, en trainant dans les allées du salon, a malencontreusement poussé les portes du stand CATANA et commencé à discuter avec le directeur commercial…. Et ce qui devait arriver est arrivé : ils acceptent de nous reprendre le Soubise ! En échange, nous sommes intéressés par le 42’. Rendez-vous est pris pour visiter la version trois cabines à Port-Pin-Rolland puis le quatre cabines au Canet en Roussillon (avec découverte du chantier).

Mi janvier 2011, l’affaire est faite ! Nous commandons un Catana 42, trois cabines, pour une livraison à la Rochelle début juin… Pas question en effet de modifier les dates de notre départ, prévu au plus tard pour septembre 2011.

Pourquoi un CATANA ? On y retrouve un potentiel de rapidité au moins aussi élevé que celui du Soubise ; tout en offrant une facilité de manœuvre incomparable avec toutes les drisses et prises de ris revenant au cockpit. En un mot, un bateau « gériatrique » (et oui, c’est moche comme nom et dur à entendre…. mais c’est la dure réalité !!) qui permet quand même de se faire plaisir en naviguant.

La construction se passe sans aléa majeur avec un point d’orgue : la visite du chantier de Marans en avril 2011 où nous découvrons notre futur bateau ponté et en cours d’aménagement intérieur. 

Nous retournons à La Rochelle début juin, juste à temps pour assister au transport - épique - du bateau, depuis Marans jusqu'à l'ancien bassin des chalutiers de La Rochelle.

Le 15 juin, nous prenons officiellement possession du CATANA 42 n°19, désormais dénommé KALLIMA.

« KALLIMA » – c’est à dire « magnifique » en grec mais c’est aussi le nom d’un papillon de Java : deux ailes comme deux flotteurs, l’exotisme comme notre programme – est prêt à prendre la mer.

 Le baptême aura lieu quelques jours plus tard sous l’égide de la marraine Laurence.

Petit retour en arrière...

Fin 1987. Nous rentrons de 18 mois de congé sabbatique qui nous ont menés de Caen en Polynésie française (sur un First 35), formidablement heureux de notre aventure mais aussi très frustrés. Tout est allé trop vite et nous nous promettons de repartir au moment de la retraite, sans plus de contraintes de dates.

Les années ont passé. Nous avons continué à naviguer en Manche, en Atlantique, en Méditerranée voire ailleurs … et le projet de grand départ était toujours là, se rapprochant inexorablement.Petit à petit ont commencé à se poser les questions concrètes et d’abord le choix de la monture qui allait nous emmener sur toutes les mers du globe. Un monocoque ? Mais alors il devait être dériveur pour accéder à des mouillages différents et avec « salon de pont » pour profiter toujours de la vue ! Quasiment la quadrature du cercle… ! Alors un catamaran ? Qui offrait par définition toutes les qualités précédentes, avec en prime un espace de vie incomparable, la fin des « pieds au mur » pour les (rares) navigations au près et une vitesse a priori supérieure. Après plusieurs essais de navigation sur deux coques, nous sommes convaincus. Reste à trouver le modèle.

Entre temps, François-Xavier, notre ami de 30 ans, a décidé de s’associer au projet au point de participer pleinement à l’achat du bateau.

Les visites et les essais s’enchaînent et notre choix se porte finalement sur le Soubise 46 : c’est un bateau « différent », qui nous séduit par son esthétique, ses qualités nautiques et son potentiel de rapidité.

Janvier 2009, nous sommes les heureux propriétaires d’Andanza avec lequel nous sillonnerons la Méditerranée pendant deux bonnes saisons : Tunisie, Malte, Italie, Croatie, Grèce, Turquie…

Andanza à Pantelleria...

... et à Lampedusa

L’hiver 2010-2011 devait être consacré à tous les travaux de derniers préparatifs avant le grand départ. C’était sans compter avec la visite au Salon nautique de Paris…