Que d'eau que d'eau!

Nous voici de retour au bateau, après un super séjour en Amazonie. Malgré la période a priori défavorable (saison des pluies...) nous avons eu finalement un temps quasi parfait, pratiquement sans averse ou quand elles existaient, elles avaient la politesse de tomber quand cela ne nous gênait pas (pendant la nuit ou la sieste!). En revanche, elle a bien du tomber avant car l'Amazone et tous ses affluents débordent de partout. De l'eau, de l'eau et encore de l'eau!! D'autant plus que nous sommes partis dans une région très particulière, considérée comme la dernière Varzoa de l'Amazonie, autrement dit la "forêt inondée".
Petite visite rapide de Manaus.

La "rencontre des eaux", entre le rio Solimoes et le rio Negro

Manaus et son théâtre...

.... son port

Après avoir remonté le rio Solimoes (qui donne l'Amazone en rejoignant le Rio Negro au niveau de Manaus), à 600km en amont de Manaus, sur un bateau local. Deux jours et deux nuits de voyage où nous étions les seuls touristes.

Notre bateau, le Nunes II

Puis arrivée à la petite ville de Tefé et de là nous avons pris un petit bateau rapide qui nous a amené au Lodge Uacari (Pousada), un petit hotel flottant situé au coeur de la réserve de Mamiraua. Un autre monde! Où l'eau monte de 8 à 12m pendant six mois chaque année et où les habitants, les animaux et les plantes doivent donc s'adapter à ces conditions de vie très particulières. La réserve a aussi développé une politique de gestion partagée avec les communautés qui vivent sur son territoire. Les communautés les plus proches du Lodge le gèrent et ce sont les habitants qui y travaillent, avec un turn over très organisé du personnel qui travaille une semaine de temps en temps et repart le reste du temps dans leurs familles.

La Pousada Uacari

En visite chez la communauté Caburini

Découverte de la forêt en canoë (bien obligé... je rappelle que c'est inondé et que là où on marche pendant la saison sèche, il y avait 8m d'eau sous notre canoë!!) avec beaucoup d'oiseaux (très bruyants), des paresseux (très lents), des singes (très hurleurs), des araignées etc etc  Le temps est passé très vite.

Au coeur de la forêt inondée...

Retour en avion pour retrouver un Kallima sans souci qui nous attendait à la marina de Jacaré. Derniers petits bricolages, propretés diverses et nous sommes prêts à partir. Nous larguons les amarres demain samedi, direction Fortalezza à 320 milles d'ici.
Bises à tous.      Depuis la marina de Jacaré (à l'heure du Boléro...)