Cap au sud ! Enfin ! Nous quittons Las Palmas ce
matin à 8h, direction Pacito Blanco, au sud de Gran Canaria, pour faire réparer
notre dérive babord. Nous aurons passé 18 jours dans la marina !
Inconcevable a priori…. mais d’une chose à l’autre, le temps a filé très vite.
Et notre rendez-vous avec la famille pour Noël nous rend très cool. Nous avons
donc savouré la vie au ponton, ses rencontres, sa vie sociale… Apéros ou dîners
à bord des uns ou des autres, échanges d’informations diverses et variées
autour d’un pot au bistro, sans oublier les ballades dans la ville et dans
l’île…
Pour info, sachez que Kallima est désormais équipé de deux
vélos ! Un deuxième très beau vélo pliant, acheté sur le port, a rejoint
celui que Serge et FX avaient reçu pour leurs 60 ans. Serge est rassuré :
on a trouvé une place à bord, sans avoir à charger l’avant des coques ! Du
coup ce vélo, plus léger, est devenu le cadeau de mon prochain anniversaire.
Au chapitre des rencontres, une mention spéciale à
Jean-Pierre (et son teckel Golfa), arrivé à Las Palmas de Saint-Nazaire il y a
six ans et qui préfère ne pas aller au-delà pour cause de problèmes de dos.
Grâce à lui nous avons pu charger Open CPN, le logiciel de navigation gratuit, avec
les cartes actualisées du monde entier. Cela va nous changer la vie !
Beaucoup d’autres rencontres, des couples en général, en partance vers l’ouest
et les mers chaudes pour un temps plus ou moins long. Le monde est petit. On
devrait se revoir au gré de nos escales futures.
Contraints d’aller au sud de Gran Canaria pour nos réparations
ce qui nous empêche de partir pour l’île de La Palma (la plus nord-ouest des
îles des Canaries), nous avons décidé de profiter des tarifs plus que raisonnables
du port de Las Palmas (17€ par jour pour notre cata de 12m40) pour y faire une
petite virée… en ferry boat ! Séjour bref, de trois jours sur place, mais
nous avons adoré cette île, très différente du reste de l’archipel. Très verte
et très pentue, encore dans son jus, presque sans aucun de ces ghettos de
touristes qui défigurent une partie des autres îles. Au nord est, c’est le
royaume des bananeraies. Au centre nord, une immense caldera (cratère) qui
culmine à 2442 m
d’altitude. Au sud, des volcans plus ou moins éteints (la dernière éruption
remonte à 1971…). Et partout de superbes forêts de pins canariens, qui ont pour
particularité de reverdir après des feux de forêts. Très étonnant. On devrait
importer cette variété pour reboiser les calanques marseillaises !
Le pin qui renaît de ses cendres...!
La Palma est
le paradis des randonneurs avec une multitude de « senderos », des GR
aux sentiers locaux, de tous niveaux mais souvent avec d’importants dénivelés,
qui sillonnent l’île. A l’image du GR20 de Corse, le GR131, traverse l’île du
nord au sud, sur quelques 60
km . Nous n’avons fait qu’une infime partie de ce réseau,
mais une chose est sure : la destination est à conseiller pour un séjour
nature et rando quasiment en toute saison. En décembre il faisait 22° au
bord de la mer et 7° à 2200 m… !
La Palma... au sud, dans les volcans.
Au nord, dans la caldera.
Au fond, sur la prochaine photo, le pic Bejenado (1800m) d'où ont été prises les photos précédentes.
De retour à Las Palmas, après une nuit dans le ferry.
Dernières courses au marché de la ville avec ses superbes étalages de fruits et
légumes, de poissons et de jambons à des prix qui font rêver… Derniers au
revoir, le plein des réservoirs…. Et nous voilà partis !
Petit aperçu du marché :
Bises à tous depuis le port de Pacito Blanco, rejoint à
13h30, après quelques surfs à 11 nœuds.
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