Cap à l’ouest, toujours plus. Cette fois sur l’île de La
Gomera où toute la famille doit se retrouver demain, 24 décembre. Temps
toujours superbe mais pas de vent ! C’est bien la première fois depuis
qu’on est aux Canaries. Il est vrai que l’île de Tenerife nous abrite des vents
de nord-est pratiquement les trois quarts du trajet. Nous retrouvons le vent,
moins de 10 milles avant l’arrivée à San Sebastian de la Gomera. Au près….
Aussi bizarre que cela puisse paraître ! Entre temps, nous aurons admiré
une dizaine de grands dauphins souffleurs, très placides voire cabotins qui se
laissent approcher et admirer quasiment sans bouger. De quoi ravir Fanny et son
appareil photo !
Et oui, car Fanny nous a rejoints, la première, directement
en avion depuis Paris. Arrivée le 21, elle a déjà eu droit à un tour complet de
l’île de Tenerife et de son Teide qui culmine à 3718 mètres, le plus haut
sommet de l’Espagne.
Petit retour en arrière. Nous avons quitté Gran Canaria le
lundi 19, après y avoir passé près d’un mois ! Comme prévu, la traversée
vers Tenerife sera … musclée, le vent montant rapidement pour atteindre 30 nœuds apparents. Au bon plein, puis au petit largue, on prend un ris, deux ris,
quelques tours dans le génois, et Kallima file entre 8 et 10 nœuds. Un
plaisir ! Quelques belles vagues claquent sur le bateau trempant
abondamment le cockpit. Et notamment une qui ne va pas louper Serge au moment
où il se précipite sur la canne à pêche alors qu’un poisson a eu la bonne idée
d’attraper l’hameçon. On marche à 10 nœuds, la galère…. Heureusement la bête a
compris que ce n’était pas le moment et préféré lâcher le morceau. Serge en
sera quitte pour se changer complètement et enfiler son ciré…. On ne sait
jamais ! Les lignes sont remontées… de toute façon on va trop vite pour
pêcher !
Nous avons choisi de nous poser à La Galletas, au sud de
l’île. Petite marina assez sympathique, au cœur d’une vraie ville locale et pas
dans un de ces ghettos à touristes qui abondent dans le coin. La ville n’est
pas jolie-jolie, voire tristounette… mais c’est moins pire ! Sur le
(petit) ponton, il y a pas moins de quatre bateaux français dont deux bretons
solitaires et un couple du Luberon. Visiblement, le coin plaît aux Hexagonaux... D'autres ports accueillent plus d'anglais, ou de nordiques... C'est la magie du bouche à oreille et des guides nautiques écrits par telle ou telle nationalité. On y louera
une voiture pour faire quelques courses en prévision du monde qui va
s’installer à bord pour les fêtes et aller récupérer Fanny à l’aéroport.
Bises à tous, depuis San Sebastian de la Gomera où nous sommes parés à accueillir la foule!
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