Certains verront dans ce titre un appel à la consommation de
rhum….l’une des productions majeures de l’île de Marie-Galante… Mais ce serait
mal nous connaître !! Il s’agit bien de savourer la découverte de cette
île au charme fou, que nous explorons depuis quatre jours maintenant, à pied et
en voiture.
Au mouillage devant Saint-Louis, sur la côte sous le vent,
nous avons choisi de prendre notre temps pour connaître enfin Marie-Galante où
ni les uns ni les autres n’avions jamais mis les pieds. Et nous n’avons pas été
déçus ! En voiture, nous avons sillonné les petites routes, au milieu des
champs de cannes et des habitations très dispersées autour desquelles on trouve
cultures vivrières, poules, cochons, vaches…. Une atmosphère restée très
rurale, avec des gens adorables.
A pied, nous avons fait trois des principaux sentiers de
l’île.
Balade Une : le sentier des falaises au nord est qui alterne entre
les vues époustouflantes sur la côte sauvage et les sous-bois dans les ravines.
Un des 103 moulins de l'île ou ce qu'il en reste.... celui ci est bien conservé! |
Balade Deux : le sentier Murat, au sud est. Cette fois
on passe au milieu des champs de cannes, puis dans un sous bois étonnant où les
racines des arbres jouent à envahir le sol et enfin au milieu de maisons
traditionnelles où l’on nous donnera des pamplemousses roses
extraordinaires !
Sentier de corail et de racines...
Balade Trois : le sentier du Vieux Fort, au nord ouest. Départ de l’anse Canot où nous avons ancré ce matin.
Puis sous bois, mangrove etc…
Bref le bonheur !
Jacqueline et Yves apprécient autant que nous cette halte
hors du temps. Ici pas de gros complexe touristique. Les touristes sont bien là
(on les voit arriver tous les matins par la navette maritime en provenance de
Guadeloupe), mais ils disparaissent ensuite !! A moins qu’ils ne préfèrent
simplement paresser sur les plages, que nous fréquentons peu … En tout cas
une fois gagnée la guerre de la location de voiture (ou de scooter…), on est
tranquilles sur les routes !
De rencontres en questions (merci Jacqueline !), nous
savons désormais tout sur la culture et la récolte de la canne à sucre, dont
les champs, de toute taille, sont partout.
Malheureusement la récolte – qui se
fait encore ici souvent à la main avec transport sur les
« cabrouets » tirés par les bœufs -
n’a pas encore commencé.
Nous raterons donc cette atmosphère bien
particulière. Et les rhumeries restent désertes.
Bises à tous depuis le mouillage de Saint-Louis.
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