Trahie par la technique! Enfer et damnation! Le blog que j'ai fait il y a deux jours n'est jamais parti et en plus il a disparu de la machine... Ceux qui sont accros ont vu que nous étions arrivés à Colon (merci la balise!) mais j'avais prévu de vous en dire un peu plus sur la fin de notre séjour au Kuna Yala.
Notre dernier jour s'est donc passé dans la verdure, en balade à terre sous la houlette de Lisa et Irnaldo, et en compagnie de l'équipage de Philéas et leurs amis venus de France pour les vacances de février. Depuis le mouillage de Salardup, nous avons embarqué tous les onze dans la lancha de Lisa, direction la côte à trois milles de là. Puis il a fallu porter la lancha sur la langue de sable qui barre l'entrée du Rio Sidra. Pas une mince affaire.... elle est beaucoup plus lourde que nos annexes!!
Quelques minutes ensuite sur le rio avant de laisser la barque et de partir à pied. On traverse discrètement et rapidement le cimetière des ancêtres de Lisa où une famille est en train d'enterrer l'un des siens, et on s'enfonce dans la jungle.
Ca monte...
En route, Lisa apprend aux filles à avoir un vrai sourire de Marylin avec la fleur qui s'appelle "los labios de Marylin Monroe"!!
Et c'est la récompense; de superbes trous d'eau dans la rivière, cernés de rochers d'où nous sautons et plongeons à loisir. L'eau est claire et fraîche. C'est bon!
Après un rapide pique nique, nous redescendons en canyoning... ou plutôt en Kunyaning...(c'était trop tentant!!). Tout y est : des toboggans, des sauts, des marches dans l'eau et les cailloux.... Et même pas de bêtes féroces à l'horizon!
Lisa et Irnaldo
Retour à la barque, puis au banc de sable, toujours aussi difficile à traverser.
Nous avons pris un peu de retard (c'est ça les grands groupes) et Lisa n'aura pas eu le temps de nous expliquer les coutumes des Kunas face à la mort. Tout juste nous assure-t-elle que les changements climatiques ne vont jamais perturber la vie ici, au Kuna Yala dont les îles ne seront pas envahies par les eaux... D'où sort-elle cette belle assurance? C'est un mystère.
Phileas lève l'ancre dans la foulée. Ils ont un programme chargé pour faire découvrir les plus beaux mouillages à leurs amis. Nous restons sur place, admirant les pélicans et la raie aigle qui nage tout autour du bateau et saute parfois dans les airs. Impressionnant!
Nous partons le lendemain après un mois aux San Blas. Trop bref pour avoir fait le tour et avoir tout compris à cet endroit. Mais nous avons été un peu déçus par les fonds et la faune sous marine, et impressionnés par le nombre de bateaux (ceci explique peut-être cela...). Mais il y a surement beaucoup plus à découvrir et notamment des endroits beaucoup moins fréquentés comme nous avons pu nous en apercevoir en mettant le cap un peu plus à l'est. A l'heure des téléphones portables et des déchets plastiques qui envahissent la mer et les îles, les Kunas vont-ils pouvoir conserver leur mode de vie? C'est une vraie question.
Le lendemain, départ pour l'Isla Linton. 50 milles parcourus à 10 noeuds de moyenne... Un régal! Le mouillage est assez bien protégé, et il y a pas mal de bateaux. Une marina est même en construction, entre l'île et la côte, avec des pontons en dur et tout et tout. Quelques voiliers y sont même amarrés mais pour l'instant c'est le désert absolu tout autour!
Nous partons en annexe à travers la mangrove pour rejoindre Panamarina, une sorte de marina créée par des français, juste à côté. Ici pas de pontons - les bateaux sont attachés à des bouées - en revanche il y a une belle aire de stockage à terre où nous aurons la surprise de retrouver Gérard et son bateau Osho2, connu au Brésil et à Trinidad et plus revu depuis deux ans! En revanche nous resterons sur notre faim du steack frites tant vanté.... le dimanche le restaurant est fermé!!
Puis nous partons pour Portobelo, une très belle baie quelques milles plus à l'ouest. C'est de là que les gallions espagnols partaient pour Séville chargés de l'or du Pérou et d'autres richesses arrachés à l'Amerique Latine, qui étaient transportés à pied dans la jungle jusqu'à Portobelo. Il ne reste plus grand chose de cette histoire si ce n'est les restes des forts qui n'auront pas suffi à protéger les espagnols des attaques des pirates de Francis Drake.
La ville se présente maintenant comme la capitale de la culture Congo (les Afro-Panaméens).
Et c'est l'heure de mettre le cap sur Colon, avec le canal de Panama en ligne de mire. Miracle de notre AIS qui ne fonctionne plus, notre écran d'ordinateur nous assure qu'il n'y a aucun cargo devant nous ou au mouillage devant l'entrée du Canal..... C'est faux, archi faux!!! Nous en comptons une cinquantaine en tout, de visu (comme quoi les yeux, même abîmés, ça marche mieux que l'électronique capricieuse....!!!) Ouf, nous voilà rassurés.... La mondialisation ne s'est pas arrêtée pendant que nous étions chez les Kunas....!
Nous nous amarrons à Shelter Bay Marina, désormais le seul endroit susceptible d'accueillir des voiliers dans le secteur. C'est très beau, très cher et très loin de tout (il faut entre 1 et 2h pour aller à Colon suivant le trafic dans les écluses qui permet ou pas de passer avec une voiture) .... Rien à voir avec le Panama Canal Yacht Club où nous étions amarrés il y a 28 ans; une véritable institution située à deux pas de la ville et qui a été détruit en février 2009 par les autorités du Canal.
Nous allons y faire les derniers check up du bateau et de l'équipage avant de passer côté Pacifique.
Bises à tous depuis Shelter Bay Marina.
Notre dernier jour s'est donc passé dans la verdure, en balade à terre sous la houlette de Lisa et Irnaldo, et en compagnie de l'équipage de Philéas et leurs amis venus de France pour les vacances de février. Depuis le mouillage de Salardup, nous avons embarqué tous les onze dans la lancha de Lisa, direction la côte à trois milles de là. Puis il a fallu porter la lancha sur la langue de sable qui barre l'entrée du Rio Sidra. Pas une mince affaire.... elle est beaucoup plus lourde que nos annexes!!
Quelques minutes ensuite sur le rio avant de laisser la barque et de partir à pied. On traverse discrètement et rapidement le cimetière des ancêtres de Lisa où une famille est en train d'enterrer l'un des siens, et on s'enfonce dans la jungle.
Ca monte...
En route, Lisa apprend aux filles à avoir un vrai sourire de Marylin avec la fleur qui s'appelle "los labios de Marylin Monroe"!!
Et c'est la récompense; de superbes trous d'eau dans la rivière, cernés de rochers d'où nous sautons et plongeons à loisir. L'eau est claire et fraîche. C'est bon!
Après un rapide pique nique, nous redescendons en canyoning... ou plutôt en Kunyaning...(c'était trop tentant!!). Tout y est : des toboggans, des sauts, des marches dans l'eau et les cailloux.... Et même pas de bêtes féroces à l'horizon!
Lisa et Irnaldo
Retour à la barque, puis au banc de sable, toujours aussi difficile à traverser.
Nous avons pris un peu de retard (c'est ça les grands groupes) et Lisa n'aura pas eu le temps de nous expliquer les coutumes des Kunas face à la mort. Tout juste nous assure-t-elle que les changements climatiques ne vont jamais perturber la vie ici, au Kuna Yala dont les îles ne seront pas envahies par les eaux... D'où sort-elle cette belle assurance? C'est un mystère.
Phileas lève l'ancre dans la foulée. Ils ont un programme chargé pour faire découvrir les plus beaux mouillages à leurs amis. Nous restons sur place, admirant les pélicans et la raie aigle qui nage tout autour du bateau et saute parfois dans les airs. Impressionnant!
Nous partons le lendemain après un mois aux San Blas. Trop bref pour avoir fait le tour et avoir tout compris à cet endroit. Mais nous avons été un peu déçus par les fonds et la faune sous marine, et impressionnés par le nombre de bateaux (ceci explique peut-être cela...). Mais il y a surement beaucoup plus à découvrir et notamment des endroits beaucoup moins fréquentés comme nous avons pu nous en apercevoir en mettant le cap un peu plus à l'est. A l'heure des téléphones portables et des déchets plastiques qui envahissent la mer et les îles, les Kunas vont-ils pouvoir conserver leur mode de vie? C'est une vraie question.
Le lendemain, départ pour l'Isla Linton. 50 milles parcourus à 10 noeuds de moyenne... Un régal! Le mouillage est assez bien protégé, et il y a pas mal de bateaux. Une marina est même en construction, entre l'île et la côte, avec des pontons en dur et tout et tout. Quelques voiliers y sont même amarrés mais pour l'instant c'est le désert absolu tout autour!
Nous partons en annexe à travers la mangrove pour rejoindre Panamarina, une sorte de marina créée par des français, juste à côté. Ici pas de pontons - les bateaux sont attachés à des bouées - en revanche il y a une belle aire de stockage à terre où nous aurons la surprise de retrouver Gérard et son bateau Osho2, connu au Brésil et à Trinidad et plus revu depuis deux ans! En revanche nous resterons sur notre faim du steack frites tant vanté.... le dimanche le restaurant est fermé!!
Puis nous partons pour Portobelo, une très belle baie quelques milles plus à l'ouest. C'est de là que les gallions espagnols partaient pour Séville chargés de l'or du Pérou et d'autres richesses arrachés à l'Amerique Latine, qui étaient transportés à pied dans la jungle jusqu'à Portobelo. Il ne reste plus grand chose de cette histoire si ce n'est les restes des forts qui n'auront pas suffi à protéger les espagnols des attaques des pirates de Francis Drake.
La ville se présente maintenant comme la capitale de la culture Congo (les Afro-Panaméens).
Et c'est l'heure de mettre le cap sur Colon, avec le canal de Panama en ligne de mire. Miracle de notre AIS qui ne fonctionne plus, notre écran d'ordinateur nous assure qu'il n'y a aucun cargo devant nous ou au mouillage devant l'entrée du Canal..... C'est faux, archi faux!!! Nous en comptons une cinquantaine en tout, de visu (comme quoi les yeux, même abîmés, ça marche mieux que l'électronique capricieuse....!!!) Ouf, nous voilà rassurés.... La mondialisation ne s'est pas arrêtée pendant que nous étions chez les Kunas....!
Nous nous amarrons à Shelter Bay Marina, désormais le seul endroit susceptible d'accueillir des voiliers dans le secteur. C'est très beau, très cher et très loin de tout (il faut entre 1 et 2h pour aller à Colon suivant le trafic dans les écluses qui permet ou pas de passer avec une voiture) .... Rien à voir avec le Panama Canal Yacht Club où nous étions amarrés il y a 28 ans; une véritable institution située à deux pas de la ville et qui a été détruit en février 2009 par les autorités du Canal.
Nous allons y faire les derniers check up du bateau et de l'équipage avant de passer côté Pacifique.
Bises à tous depuis Shelter Bay Marina.
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