Apres avoir enchainé Transatlantique, Trans-mer des Caraïbes et Transpacifique, nous retrouvons avec plaisir le « mode de vie bateau ». Un mode de vie simple, porté par l'air du temps et rythmé simplement par les menus travaux du bord (chance, pour l'instant ils sont simplement menus… !), les balades à terre, les rencontres avec les autres navigateurs, les discussions avec les habitants qui nous permettent petit à petit de comprendre la vie dans cet archipel si éloigné de Papeete, le snorkeling sur les patates voisines (quand il y en a…), sans oublier la recherche d'internet et la découverte des richesses (le mot richesse n'est peut-être pas parfaitement adapté.. !) des magasins locaux. Et bien sur les lessives, après 23 jours de mer...!
Cela fait maintenant une douzaine de jours que nous sommes ici et le temps passe vite, à ne pas faire grand-chose ! Les deux premiers jours nous sommes restés au mouillage devant la capitale, Rikitea. Le temps de faire les formalités (pour nous Français, se signaler à la gendarmerie et faire une déclaration à la douane car nous avons un statut hors taxe en tant que visiteurs de la Polynésie) et de changer de l'argent à l'OPT (la poste locale). Cela parait simple, mais cela veut dire aller à la Gendarmerie au moment où elle est ouverte (les gendarmes sont souvent en intervention, en contrôle etc etc), même chose pour l'OPT et quand c'est ouvert il faut attendre son tour…longtemps.
Autre activité importante, faire un peu d'internet chez « JoJo », le seul resto de l'ile où l'on peut avoir une connexion. Ca rame un peu (donc toujours pas possible de mettre des photos sur le blog, désolée pour ceux qui n'aiment que les images…) mais on arrive à récupérer mails, météo et toutes ces choses sans lesquelles on ne sait plus vivre !!
L'occasion pour l'équipage de Kallima de s'avaler un excellent steak-frites et une bière Hinano pour les garçons. Jean-Charles, si frugal pendant la traversée, est méconnaissable !! Piquant des frites dans mon assiette, s'avalant ses 50cl de bière sans sourciller….à croire que les menus du bord ne lui convenaient pas du tout.. !! Rebelote le soir en allant dans un autre resto avec l'équipage de Ganesh. Ça fait du bien de ne pas avoir à cuisiner mais on n'abusera pas. Les menus du coin sont toujours les mêmes : steak ou poulet frites, chow men… C'est tout !! Il y a bien une pizzeria, mais elle n'est ouverte que le week-end.
Nous partons ensuite mouiller derrière l'ile de Akamaru, toujours dans le lagon des Gambiers, à moins de cinq milles de Rikitea. Ganesh est arrivé la veille et vient nous montrer la route pour l'approche finale. Il faut slalomer entre les patates de corail dans 2m d'eau maximum (vive les catas et les dériveurs !!). On n'a encore jamais mouillé dans aussi peu d'eau. Le snorkeling sur les patates sous le vent du bateau est très joli. Nous voyons des bancs de gros perroquets à bosse et nos premiers requins (à pointe noire et à pointe blanche).
L'eau n'est pas toujours parfaitement transparente car il y a pas mal de vent et le fond est remué par les vagues. Mais on se fait plaisir quand même !! Malheureusement la pêche est impossible. Les poissons du lagon sont infestés par la Ciguaterra, qui donne la ciguaterra ou « la gratte », une maladie qui peut être grave voire très grave. Inutile de prendre des risques…
Un mouillage de rêve...
A terre, nous rencontrons les quelques habitants qui ont choisi de vivre ici, loin de la « capitale » ! Il y a six ou sept maisons, avec des couples à la retraite sauf deux qui sont jeunes et avec enfants. C'est le cas de Remi et Louise qui ont une ferme perlière. Ils ont une maison à terre mais préfèrent dormir sur leur plate-forme catamaran en mer pour s'éloigner des moustiques et protéger ainsi leur petit garçon d'un an et demi. Tout est parfaitement entretenu : les pelouses coupées ras, les fleurs plantées et arrosées et partout des arbres fruitiers. C'est la saison des citrons et des pamplemousses (les mangues, avocats et letchis murissent pendant l'été austral) et on nous invite vivement à nous servir autant que l'on en veut !! On repart avec surement 50 kgs d'agrumes !! Les pamplemousses sont énormes, très doux. Nous nous revoyons il y a près de 30 ans, lorsque nous les avions découverts sur l'ile de Tahaa… Une vraie gâterie dont on ne se lasse pas.
Une majestueuse allée, bordée de cocotiers et autres arbres, mène à l'église de Notre Dame de la Paix fraichement repeinte en blanc et bleu et où la plupart des habitants se retrouvent tous les soirs pour la prière. Les églises sont d'ailleurs une des particularités des Gambiers. Il y en a une sur chacune des îles de l'archipel, témoins d'un temps où les habitants étaient bien plus nombreux, et de la « folie » bâtisseuse des très catholiques Pères des Sacré Cœurs, débarqués ici en 1834, qui vont réussir à faire construire aux Gambiers les premières églises catholiques en pierre (en fait des blocs de corail) de la Polynésie française tout en éradiquant la religion originelle de la population…
Apres 4 jours dans ce mouillage idyllique, retour à Rikitea pour permettre à Jean-Charles de prendre son avion. Au retour c'est la fête au village et on s'offre un repas buffet typiquement polynésien avec poisson cru, fafaru (poisson cru aussi mais pourri dans l'eau de mer… en général les Popaas que nous sommes ont du mal à simplement le sentir !!), poulet fafa, chèvre au curry et lait de coco, porc grillé etc etc et en dessert du po'e à la banane. Le tout animé par le chanteur des iles Cook, Kutia, invité par la municipalité pour animer les trois jours de fête qui doivent permettre de récupérer de l'argent pour amener 80 habitants au festival des Marquises en décembre prochain.
Balade à pied ensuite pour digérer… on découvre la côte sud de l'ile de Mangareva et le mouillage de Rikitea, vu d'en haut.
Le lendemain, visite de l'école de gravure sur nacre (la seule de Polynésie),
rencontre avec Eric et sa mine de perles noires ( !!!) chez qui nous laisserons quelques sous. Il nous donne un gros paquet de Corori surgelé. Il s'agit du muscle des nacres perlières qui est précieusement conservé lorsque les nacres sont tuées car c'est un met très recherché. Eric, qui est également cuisinier, m'expliquera comment le préparer. Nous avons testé le carpaccio (Jean-Charles je me suis améliorée… le premier essai que tu as mangé n'était pas le meilleur….désolée !!) et hier soir j'ai fait un curry qui s'est révélé excellent, le secret étant de ne surtout pas faire cuire longtemps les morceaux de corori.
Serge se lance dans la maintenance des moulinets des cannes à pêche (c'est pas qu'ils aient été très utiles jusqu'à présent, mais ils ont tout de même six ans et un petit coup de nettoyage et de graisse ne peut pas leur faire de mal… !) et miracle, il arrive à les remonter !!
Ultime tour à terre mardi matin pour Jean-Charles avant son départ pour l'avion. Une vedette emmène les passagers sur le motu où a été construit l'aéroport. Nous disons adieu à notre passager et nous préparons à attendre le bateau qui doit arriver cette semaine depuis Papeete pour ravitailler les Gambiers. Tout le monde l'attend avec impatience, les habitants comme les voileux !! Il n'y a plus de légumes frais dans les magasins, les rayons sont très clairsemés… et beaucoup de voiliers ont besoin de gasoil pour continuer leur route. Le mouillage s'est rempli depuis deux jours avec des nouveaux voiliers arrivés du Chili et Ile de Pâques, ou encore des Galapagos ou de Panama. Au total nous sommes dix dont 5 Français, 3 Hollandais, un Belge, un Norvégien et un Neo-Zélandais.
Le bateau « Nukuhal » arrive finalement jeudi matin aux aurores. Ganesh se mettra à couple pour pouvoir récupérer 400 litres de gasoil. Les autres bateaux vont tout faire en bidonnant (avec des bidons, pas en rigolant… !!). Sur les quais, l'animation est à son comble. Le déchargement se fait très vite. Il y a les conteneurs plein de surgelés, les commandes diverses et variées des uns et des autres, un scooter, des milliers de litres de gasoil (il faut bien alimenter les rutilants 4X4 qui sillonnent l'unique route de l'île) etc etc. Et même un couple qui tente de lancer un marché de gâteaux pâtissiers surgelés. Ils ont passé 12 jours à bord du Nukuhal, s'arrêtant dans les différentes escales des Tuamotus avant d'arriver ici. Leurs gâteaux au chocolat, à la framboise etc etc, détonnent un peu dans le paysage local !! Mais le marché existe peut-être…on ne sait pas encore si les polynésiens sont gourmands de ce type de douceurs !!
Ce matin au programme, la montée sur le Mont Duff, le plus haut sommet de l'île, qui culmine à 441 mètres, avec Corinne et Michel de Ganesh, ainsi que leurs équipiers Anne-Marie et Joël. La pluie nous surprend plusieurs fois rendant le chemin, souvent raide, encore plus glissant ! Nos jambes, ramollies par la traversée, souffrent un peu. Mais en haut la récompense est au rendez-vous. Vue à 380° sur le lagon avec le soleil qui s'impose sur les nuages!! C'est superbe ! Nous découvrons la multitude de fermes perlières installées au nord de l'ile principale de Mangareva. Impressionnant ! Il faut espérer que le cours des perles noires de Polynésie ne va pas à nouveau s'effondrer. C'est vraiment devenu la ressource quasi unique de beaucoup des îles du territoire.
Demain c'est à nouveau un nouvel avion qui arrive depuis Papeete. Je dois récupérer des collyres achetés par Jean-Charles pendant son escale à Tahiti et confiés au médecin du dispensaire local qui était miraculeusement avec lui dans l'avion vers Papeete et revient demain donc. Ensuite nous devrions partir quelques jours dans un nouveau mouillage turquoise si la météo le permet.
Bises à tous depuis Rikitea
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Cela fait maintenant une douzaine de jours que nous sommes ici et le temps passe vite, à ne pas faire grand-chose ! Les deux premiers jours nous sommes restés au mouillage devant la capitale, Rikitea. Le temps de faire les formalités (pour nous Français, se signaler à la gendarmerie et faire une déclaration à la douane car nous avons un statut hors taxe en tant que visiteurs de la Polynésie) et de changer de l'argent à l'OPT (la poste locale). Cela parait simple, mais cela veut dire aller à la Gendarmerie au moment où elle est ouverte (les gendarmes sont souvent en intervention, en contrôle etc etc), même chose pour l'OPT et quand c'est ouvert il faut attendre son tour…longtemps.
Autre activité importante, faire un peu d'internet chez « JoJo », le seul resto de l'ile où l'on peut avoir une connexion. Ca rame un peu (donc toujours pas possible de mettre des photos sur le blog, désolée pour ceux qui n'aiment que les images…) mais on arrive à récupérer mails, météo et toutes ces choses sans lesquelles on ne sait plus vivre !!
L'occasion pour l'équipage de Kallima de s'avaler un excellent steak-frites et une bière Hinano pour les garçons. Jean-Charles, si frugal pendant la traversée, est méconnaissable !! Piquant des frites dans mon assiette, s'avalant ses 50cl de bière sans sourciller….à croire que les menus du bord ne lui convenaient pas du tout.. !! Rebelote le soir en allant dans un autre resto avec l'équipage de Ganesh. Ça fait du bien de ne pas avoir à cuisiner mais on n'abusera pas. Les menus du coin sont toujours les mêmes : steak ou poulet frites, chow men… C'est tout !! Il y a bien une pizzeria, mais elle n'est ouverte que le week-end.
Nous partons ensuite mouiller derrière l'ile de Akamaru, toujours dans le lagon des Gambiers, à moins de cinq milles de Rikitea. Ganesh est arrivé la veille et vient nous montrer la route pour l'approche finale. Il faut slalomer entre les patates de corail dans 2m d'eau maximum (vive les catas et les dériveurs !!). On n'a encore jamais mouillé dans aussi peu d'eau. Le snorkeling sur les patates sous le vent du bateau est très joli. Nous voyons des bancs de gros perroquets à bosse et nos premiers requins (à pointe noire et à pointe blanche).
L'eau n'est pas toujours parfaitement transparente car il y a pas mal de vent et le fond est remué par les vagues. Mais on se fait plaisir quand même !! Malheureusement la pêche est impossible. Les poissons du lagon sont infestés par la Ciguaterra, qui donne la ciguaterra ou « la gratte », une maladie qui peut être grave voire très grave. Inutile de prendre des risques…
Un mouillage de rêve...
A terre, nous rencontrons les quelques habitants qui ont choisi de vivre ici, loin de la « capitale » ! Il y a six ou sept maisons, avec des couples à la retraite sauf deux qui sont jeunes et avec enfants. C'est le cas de Remi et Louise qui ont une ferme perlière. Ils ont une maison à terre mais préfèrent dormir sur leur plate-forme catamaran en mer pour s'éloigner des moustiques et protéger ainsi leur petit garçon d'un an et demi. Tout est parfaitement entretenu : les pelouses coupées ras, les fleurs plantées et arrosées et partout des arbres fruitiers. C'est la saison des citrons et des pamplemousses (les mangues, avocats et letchis murissent pendant l'été austral) et on nous invite vivement à nous servir autant que l'on en veut !! On repart avec surement 50 kgs d'agrumes !! Les pamplemousses sont énormes, très doux. Nous nous revoyons il y a près de 30 ans, lorsque nous les avions découverts sur l'ile de Tahaa… Une vraie gâterie dont on ne se lasse pas.
Une majestueuse allée, bordée de cocotiers et autres arbres, mène à l'église de Notre Dame de la Paix fraichement repeinte en blanc et bleu et où la plupart des habitants se retrouvent tous les soirs pour la prière. Les églises sont d'ailleurs une des particularités des Gambiers. Il y en a une sur chacune des îles de l'archipel, témoins d'un temps où les habitants étaient bien plus nombreux, et de la « folie » bâtisseuse des très catholiques Pères des Sacré Cœurs, débarqués ici en 1834, qui vont réussir à faire construire aux Gambiers les premières églises catholiques en pierre (en fait des blocs de corail) de la Polynésie française tout en éradiquant la religion originelle de la population…
Apres 4 jours dans ce mouillage idyllique, retour à Rikitea pour permettre à Jean-Charles de prendre son avion. Au retour c'est la fête au village et on s'offre un repas buffet typiquement polynésien avec poisson cru, fafaru (poisson cru aussi mais pourri dans l'eau de mer… en général les Popaas que nous sommes ont du mal à simplement le sentir !!), poulet fafa, chèvre au curry et lait de coco, porc grillé etc etc et en dessert du po'e à la banane. Le tout animé par le chanteur des iles Cook, Kutia, invité par la municipalité pour animer les trois jours de fête qui doivent permettre de récupérer de l'argent pour amener 80 habitants au festival des Marquises en décembre prochain.
Balade à pied ensuite pour digérer… on découvre la côte sud de l'ile de Mangareva et le mouillage de Rikitea, vu d'en haut.
Le lendemain, visite de l'école de gravure sur nacre (la seule de Polynésie),
rencontre avec Eric et sa mine de perles noires ( !!!) chez qui nous laisserons quelques sous. Il nous donne un gros paquet de Corori surgelé. Il s'agit du muscle des nacres perlières qui est précieusement conservé lorsque les nacres sont tuées car c'est un met très recherché. Eric, qui est également cuisinier, m'expliquera comment le préparer. Nous avons testé le carpaccio (Jean-Charles je me suis améliorée… le premier essai que tu as mangé n'était pas le meilleur….désolée !!) et hier soir j'ai fait un curry qui s'est révélé excellent, le secret étant de ne surtout pas faire cuire longtemps les morceaux de corori.
Serge se lance dans la maintenance des moulinets des cannes à pêche (c'est pas qu'ils aient été très utiles jusqu'à présent, mais ils ont tout de même six ans et un petit coup de nettoyage et de graisse ne peut pas leur faire de mal… !) et miracle, il arrive à les remonter !!
Ultime tour à terre mardi matin pour Jean-Charles avant son départ pour l'avion. Une vedette emmène les passagers sur le motu où a été construit l'aéroport. Nous disons adieu à notre passager et nous préparons à attendre le bateau qui doit arriver cette semaine depuis Papeete pour ravitailler les Gambiers. Tout le monde l'attend avec impatience, les habitants comme les voileux !! Il n'y a plus de légumes frais dans les magasins, les rayons sont très clairsemés… et beaucoup de voiliers ont besoin de gasoil pour continuer leur route. Le mouillage s'est rempli depuis deux jours avec des nouveaux voiliers arrivés du Chili et Ile de Pâques, ou encore des Galapagos ou de Panama. Au total nous sommes dix dont 5 Français, 3 Hollandais, un Belge, un Norvégien et un Neo-Zélandais.
Le bateau « Nukuhal » arrive finalement jeudi matin aux aurores. Ganesh se mettra à couple pour pouvoir récupérer 400 litres de gasoil. Les autres bateaux vont tout faire en bidonnant (avec des bidons, pas en rigolant… !!). Sur les quais, l'animation est à son comble. Le déchargement se fait très vite. Il y a les conteneurs plein de surgelés, les commandes diverses et variées des uns et des autres, un scooter, des milliers de litres de gasoil (il faut bien alimenter les rutilants 4X4 qui sillonnent l'unique route de l'île) etc etc. Et même un couple qui tente de lancer un marché de gâteaux pâtissiers surgelés. Ils ont passé 12 jours à bord du Nukuhal, s'arrêtant dans les différentes escales des Tuamotus avant d'arriver ici. Leurs gâteaux au chocolat, à la framboise etc etc, détonnent un peu dans le paysage local !! Mais le marché existe peut-être…on ne sait pas encore si les polynésiens sont gourmands de ce type de douceurs !!
Ce matin au programme, la montée sur le Mont Duff, le plus haut sommet de l'île, qui culmine à 441 mètres, avec Corinne et Michel de Ganesh, ainsi que leurs équipiers Anne-Marie et Joël. La pluie nous surprend plusieurs fois rendant le chemin, souvent raide, encore plus glissant ! Nos jambes, ramollies par la traversée, souffrent un peu. Mais en haut la récompense est au rendez-vous. Vue à 380° sur le lagon avec le soleil qui s'impose sur les nuages!! C'est superbe ! Nous découvrons la multitude de fermes perlières installées au nord de l'ile principale de Mangareva. Impressionnant ! Il faut espérer que le cours des perles noires de Polynésie ne va pas à nouveau s'effondrer. C'est vraiment devenu la ressource quasi unique de beaucoup des îles du territoire.
Demain c'est à nouveau un nouvel avion qui arrive depuis Papeete. Je dois récupérer des collyres achetés par Jean-Charles pendant son escale à Tahiti et confiés au médecin du dispensaire local qui était miraculeusement avec lui dans l'avion vers Papeete et revient demain donc. Ensuite nous devrions partir quelques jours dans un nouveau mouillage turquoise si la météo le permet.
Bises à tous depuis Rikitea
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