Branle-bas le combat aujourd’hui sur Kallima. Dimanche, jour
d’avion à Makemo. Jean-Jacques et Marie nous quittent et François-Xavier
arrive. L’occasion de constater une fois encore la gentillesse des polynésiens.
Car a priori ce n’est pas simple de rejoindre l’aéroport, situé à 11km du village.
Il n’y a pas de taxi dans cet atoll très peu touristique. Mais il aura suffi
que l’on demande un simple renseignement à Faahe, la fille du boulanger, pour
qu’elle nous propose aussitôt d’assurer les transferts de nos passagers sur
l’aéroport. Comme ça, juste pour nous rendre service ! Ces rencontres et
ces rapports si simples sont l’un des grands plaisirs de notre vie, surtout
ici !
Autre grand plaisir, la découverte des fonds sous-marins, en
plongée ou en snorkeling. Nous ne nous en lassons pas surtout quand on peut se
faire porter par le courant (de préférence entrant n’est ce pas Marie…. !)
dans les passes. Nous en profiterons à Tahanea, puis à Makemo, tout
particulièrement dans la passe ouest
très sauvage, où nous sommes arrivés mardi dernier après une nuit de
navigation tranquille. Première dérivante par courant sortant, les calculs
savants du capitaine pour connaître les horaires des courants ayant été mis en
défaut. Puis rebelote deux heures plus tard cette fois dans le bon sens. Une
dérivante magique grâce au chant des baleines que nous aurons la surprise
d’entendre pendant plusieurs minutes. Tellement beau et émouvant !
Pourtant nous ne voyons aucune baleine à l’horizon, elles peuvent être à
quelques milles de là.
Sur l’eau aussi on
fait des rencontres très sympas. A Tahanea, atoll désert où nous sommes en plus
presque seuls au mouillage, nous avons eu
la surprise de voir arriver Marc et Agnès et leur bateau Ieta, un catamaran à
moteur de 25 mètres de long, qu’ils ont construit eux-mêmes en Nouvelle
Calédonie. Nous partons le soir même pour profiter d’un bon créneau de vent
donc nous aurons tout juste le temps d’un café à leur bord et d’une visite
détaillée qui passionnera JJ.
Après un mouillage tout près de la passe ouest de Makemo, au
milieu d’un champ de patates de corail, nous naviguons 1h et demie vers l’est
pour rejoindre un autre mouillage réputé bien abrité. Avec pour la première
fois depuis que nous sommes aux Tuamotu, la crainte de heurter des patates en
route. Car ici elles ne sont pas toujours très visibles et certaines, plus
vicieuses, ne se distinguent qu’au dernier moment. Veille obligatoire à l’avant
du bateau, et de préférence à deux pour ne pas relâcher l’attention ! Le mouillage est devant une immense plage de
sable blanc. Nous sommes toujours seuls au monde.
Dernière étape, les 16 milles qui nous séparent du village
et de la principale passe. Serge est inquiet, mais notre veille est efficace et
Kallima slalome sans encombre entre les obstacles sous-marins. Au village on
s’amarre à l’immense quai-digue avec une ancre à l’arrière. Deux autres
voiliers sont là, mais ce soir nous sommes seuls ou presque. Le cargo
ravitailleur qui passe une fois tous les 15 jours vient s’amarrer en fin de
journée. Demain on va pouvoir acheter du frais…nos premiers fruits et légumes
depuis Rangiroa il y a un mois !!
Petite balade à terre dans un village plutôt mignon qui nous fait penser à Tikehau que nous avions découvert l’an dernier.
Désolee, j'avais prévu des photos puisque nous avons internet depuis le bateau, mais malheureusement ça ne fonctionne pas suffisamment bien pour cela....!!
Petite balade à terre dans un village plutôt mignon qui nous fait penser à Tikehau que nous avions découvert l’an dernier.
Désolee, j'avais prévu des photos puisque nous avons internet depuis le bateau, mais malheureusement ça ne fonctionne pas suffisamment bien pour cela....!!
Nous devrions rester ici encore deux jours et si la météo
est confirmée, appareillage prévu mercredi pour profiter des vents d’ouest
annoncés pour 24 à 48 heures. Inespéré !!
Bises à tous depuis Makemo.
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