Nous aurons passé près d'une semaine dans l'île de Roatan, la plus grande des îles de la Baie. Une semaine à découvrir les charmes du mouillage de French Harbour, les snorkelings sur le récif juste devant et notamment les cailloux truffés de langoustes judicieusement placees à quelques mètres du panneau "réserve marine"..., la visite de l'île avec le pick up emprunté moyennant finances à Luli, patronne du Brooksy Point Yacht Club, sans oublier les apéros et autres réjouissances dinatoires avec François et François-Xavier, l'équipage de Sérénade.
Impressions mitigées sur tout ce coin, notamment en raison de la saleté de l'eau, envahie de déchets de toute sorte, venus soit des îles soit du continent avec le Honduras tout proche. La saison des pluies n'arrange rien....mais visiblement le traitement des déchets reste à mettre en place! Les ports de Roatan sont plein de crevettiers plus ou moins désaffectés car la ressource, sur pêchée, fait désormais défaut.
Le mouillage de French Harbour. Waypoint d'atterrissage : 16°20'85N. 86°27'00W
En route pour la visite de l'île .... Janine joue les "marchandises"...faute de place à l'intérieur!
Arrêt administratif à la "capitale", CoxenHole. Serge doit faire certifier une signature.... Impossible à faire à la mairie...il faut passer par un homme de loi, en l'occurrence une femme de loi... Coût: 50$!! On est très mal habitués en France...!
C'est bientôt Noël...
Découverte de West End, à la pointe ouest de l'île. Image de carte postale de sable blanc et cocotiers, le tout abrité par un grand récif de corail. Nous avons emmené nos affaires de snorkeling mais sans les palmes, ni l'annexe... et le récif est un peu loin depuis la terre. A fréquenter de préférence en bateau. A terre c'est en fait le principal site touristique de Roatan, un autre paradis de la plongée. Ambiance très Key West!
Le récif de la côté nord est tout aussi difficile à atteindre depuis la terre. D'autant qu'il n'y a qu'une seule route sur l'île, qui passe au milieu, et l'accès au bord de mer du nord implique de faire quelques kilomètres de pistes pentues et ravinées. On va donc jusqu'au bout de la route vers l'Est, à Punta Gorda, où vit une importante communauté de Garifunas.
Ce dimanche, ce seront les élections présidentielles au Honduras. La déco locale s'en ressent!
Retour au mouillage et aux installations très pratiques (douches, internet....!) de Brooksy Point Yacht Club.
Le lendemain, journée tranquille au mouillage snorkeling au milieu des langoustes. Et sur le récif au sud de Fantasy Island. Mais on ne trouvera jamais les épaves d'un bateau et d'un avion qu'on nous avait annoncées.
Le lendemain matin, 20 novembre, appareillage. Sérénade et Kallima quittent le mouillage de concert, mais nos routes vont se séparer. Ils vont vers le Rio Dulce et nous poursuivons vers l'est.
Mais d'abord, on se retrouve au même "bistro"... Les moteurs ont une petite soif...!
Nous mettons le cap vers l'est de Roatan. Entrée dans la baie de Port Royal (waypoint d'atterrissage : 16°23'90N. 86°17'45W). Ça semble idyllique...mais une nouvelle fois on avance au milieu des déchets! Pas envie de s'éterniser...
On jette l'ancre pour le déjeuner sous la pointe ouest de Fort Cay, petit snorkeling sur le récif au sud ouest pour Christian et moi pendant que le bord fait la sieste...et on reprend la route en direction de Mr Field Bay. Un mouillage improbable, qui n'existe que sur le guide "The northwest Caribbean" de Stephen Pavlidis (merci à Cata Cava pour ce prêt très utile!) et surtout pas sur les cartes Navionics.. Waypoint d'atterrissage : 16°24'40N 86°13'95W.
Attention au récif au milieu de la passe. Il faut passer plutôt du côté de la côte.
Mouillage totalement solitaire! Mais étonnement beaucoup de passage de barques à moteurs très rapides. On n'a pas très bien compris où ils allaient... Une chose est sûre, la nage jusqu'au récif a du se faire tous les sens aux aguets pour éviter d'être hachée menue!!
Le lendemain journée bricolage....
L'apres midi on part en annexe dans le chenal qui traverse la mangrove et mène au nord de l'île. On est au bout du monde!
21 novembre : cap sur l'île de Guanaja, 18 milles toujours plus à l'est. Petit, tout petit air.. On tire deux petits bords et le reste au moteur. Arrivée pour déjeuner devant Bonacca, la ville principale de Guanaja. C'est une ville construite sur un petit îlot, presqu'une petite Venise avec des canaux ...mais un peu cloaques...
Bises à tous depuis Bonacca.