Cette fois ça y est, nous sommes au coeur du sujet.... en l'occurrence dans notre premier mouillage au sein des Jardins de la Reine, cette zone de cayes qui s'étend sur plus de 150 milles entre le Cabo Cruz, à l'extreme sud de Cuba, et Trinidad-Casilda. Paradis des langoustes, parait-il, et totalement inhabité! Un premier mouillage du genre un peu improbable , le sentiment d'être en pleine mer, quasiment sans abri autour... Nous sommes au milieu d'un ensemble de cayes, les Cayos Cuarto Reales (point de mouillage : 20°28'123N/77°57'79W, atteint en milieu d'apres midi apres une longue journee de navigation au moteur. Rien à voir avec les moyennes à 8 noeuds dont nous avons pris l'habitude aux Antilles... 40 milles à 5 noeuds, y a pas à dire, ça passe plus lentement! On navigue dans 10-15 mètres d'eau, tres claire. Pour l'instant nos cartes ont l'air assez justes mais nous n'avons pas encore atteint les endroits les plus scabreux. Ce sera pour les prochains épisodes!
Hier soir nous étions au Cabo Cruz, mouillé dans 3 mètres d'eau derrière une barrière de corail qui émerge soudainement après des fonds de plusieurs centaines de mètres. Toujours impressionnant ce genre de configuration... et c'est là qu'on apprécie cartes et GPS!! Il doit y avoir quelques épaves dans le coin!!
Trois bateaux au mouillage... et apéro tous ensemble sur Outlandish, le cata de nos amis américains(un Manta 42, très intelligemment aménagé... j'ai craqué notamment devant leurs frigo et congélo, énormes!! et leur banquette surélevée à l'arrière, avec vue à 180°, totalement à l'ombre du bimini... ).
Hier, au petit matin, nous avons eu droit à la "broma" du 1er avril... Je ne sais pas si le 1er avril signifie quelque chose à Cuba, mais je peux vous dire que Kallima n'a pas voulu faillir aux traditions et nous a fait une bonne petite blague (broma en espagnol, si j'en crois le dictionnaire...)comme on préfererait ne pas en avoir trop souvent. Je m'explique : au moment de démarrer les moteurs pour lever l'ancre, rien ne se passe côté tribord. Pas le mondre bruit, comme si d'un coup il n'y avait plus de jus... et pourtant la batterie était bien chargée. Serge demonte le panneau d'accès aux connexions électriques, pulvérise un peu de WD40... toujours rien! Enocre un petit coup... et hop, ça repart! Une bonne blague je vous dis... Qui s'est tout de même un peu éternisée puisque ensuite c'est le guindeau qui n'a pas voulu fonctionner... Serge a regardé les connexions l'air méchant... et c'est parti! Blague à part, si quelqu'un a une explication on est preneurs...
En matière de contrôle administratif, les mouillages se suivent et ne se ressemblent pas. Rien à Chivirico. On n'a vu personne et on est allé à terre sans qu'on nous demande rien. A Marea del Portillo, un homme de la Guardia Frontera est arrivé en barque. Aux avirons, une femme, pêcheur de son état nous a-t-elle expliqué. C'est encore elle qui ramait le lendemain matin quand deux hommes de la Guarda Frontera sont venus nous rapporter nos papiers, juste avant notre départ à 8h30 du matin! Enfin à Cabo Cruz, nous n'avons vu personne mais les américains qui ont voulu aller promener leur chien à terre, dans le village, se sont fait refouler par la Guardia Frontera qui leur a expliqué que les bateaux avaient interdiction absolue de débarquer... Pourquoi, on ne le saura jamais!
Hier, après la tombée de la nuit, un pêcheur sous-marin est venu en nageant jusqu'au bateau, en se cachant, pour nous proposer des poissons. Donc c'est le repas de ce soir, car bien sur, la première tentative de snorkeling faite cet après midi en arrivant au mouillage, n'a pas apporté les bêtes à cornes tant souhaitées!
Bises à tous, des Cayos Cuarto Reales. (envoyé par BLU)
----------
radio email processed by SailMail
for information see: http://www.sailmail.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.