Le livre de bord sans prétention d'un voyage en catamaran autour du monde (peut-être) et sur les mers chaudes (pas seulement).
dimanche 25 décembre 2011
vendredi 23 décembre 2011
Gomera, nous voilà!
Cap à l’ouest, toujours plus. Cette fois sur l’île de La
Gomera où toute la famille doit se retrouver demain, 24 décembre. Temps
toujours superbe mais pas de vent ! C’est bien la première fois depuis
qu’on est aux Canaries. Il est vrai que l’île de Tenerife nous abrite des vents
de nord-est pratiquement les trois quarts du trajet. Nous retrouvons le vent,
moins de 10 milles avant l’arrivée à San Sebastian de la Gomera. Au près….
Aussi bizarre que cela puisse paraître ! Entre temps, nous aurons admiré
une dizaine de grands dauphins souffleurs, très placides voire cabotins qui se
laissent approcher et admirer quasiment sans bouger. De quoi ravir Fanny et son
appareil photo !
Et oui, car Fanny nous a rejoints, la première, directement
en avion depuis Paris. Arrivée le 21, elle a déjà eu droit à un tour complet de
l’île de Tenerife et de son Teide qui culmine à 3718 mètres, le plus haut
sommet de l’Espagne.
Petit retour en arrière. Nous avons quitté Gran Canaria le
lundi 19, après y avoir passé près d’un mois ! Comme prévu, la traversée
vers Tenerife sera … musclée, le vent montant rapidement pour atteindre 30 nœuds apparents. Au bon plein, puis au petit largue, on prend un ris, deux ris,
quelques tours dans le génois, et Kallima file entre 8 et 10 nœuds. Un
plaisir ! Quelques belles vagues claquent sur le bateau trempant
abondamment le cockpit. Et notamment une qui ne va pas louper Serge au moment
où il se précipite sur la canne à pêche alors qu’un poisson a eu la bonne idée
d’attraper l’hameçon. On marche à 10 nœuds, la galère…. Heureusement la bête a
compris que ce n’était pas le moment et préféré lâcher le morceau. Serge en
sera quitte pour se changer complètement et enfiler son ciré…. On ne sait
jamais ! Les lignes sont remontées… de toute façon on va trop vite pour
pêcher !
Nous avons choisi de nous poser à La Galletas, au sud de
l’île. Petite marina assez sympathique, au cœur d’une vraie ville locale et pas
dans un de ces ghettos à touristes qui abondent dans le coin. La ville n’est
pas jolie-jolie, voire tristounette… mais c’est moins pire ! Sur le
(petit) ponton, il y a pas moins de quatre bateaux français dont deux bretons
solitaires et un couple du Luberon. Visiblement, le coin plaît aux Hexagonaux... D'autres ports accueillent plus d'anglais, ou de nordiques... C'est la magie du bouche à oreille et des guides nautiques écrits par telle ou telle nationalité. On y louera
une voiture pour faire quelques courses en prévision du monde qui va
s’installer à bord pour les fêtes et aller récupérer Fanny à l’aéroport.
Bises à tous, depuis San Sebastian de la Gomera où nous sommes parés à accueillir la foule!
samedi 17 décembre 2011
Farniente...!
Après quatre jours au port de Pacito Blanco, la dérive
réparée a repris sa place dans la coque babord… comme neuve ! En tout cas
extérieurement !
La dérive.... avant...
après....
Pendant que notre appendice se refaisait une beauté, nous
avons poursuivi les menus travaux à bord et accueilli Paulino, l’un des membres
de notre groupe de trekking en Patagonie en février dernier !! Le monde
est petit. C’est aussi un passionné de voile et nous avons beaucoup parlé
bateau, tout en espagnol… ! Exercice complexe… à la version ça va encore,
mais pour le thème il me reste beaucoup de travail.
Dès la dérive à bord, nous sortons enfin du port pour aller
mouiller et profiter du beau soleil. Cap sur…. La plage à l’entrée du port…
grande navigation d’au moins 100m ! Mais la baignade-bronzette sera bonne
même si le mouillage n’en est pas franchement un. Le vent tourne dans tous les
sens, mais heureusement il est quasi évanescent.
Le lendemain, 6 milles au compteur, pour rejoindre Anfi del
Mar, décrit comme mouillage très beau par Maxime, notre intermédiaire pour les
travaux dérive. Ce doit être une plaisanterie allemande…(elle est
allemande !) Nous n’avons jamais mouillé dans un endroit aussi laid !
Aussi bien à terre : immeubles géants pour touristes etc etc , qu’en mer :
pas très claire. On en profite tout de même pour nettoyer la coque, pardon les
coques, quelque peu encrassées par leur séjour à Las Palmas. Pour bronzer… Et
surtout, pour essayer le kayack transporté depuis trois mois mais encore jamais
gonflé. Opération réalisée avec succès ! On a tout compris au mode
d’emploi et on a même navigué sans dessaler. Serge était dans son élément. Et
moi j’ai des progrès à faire côté pagaie…
Opération kayack :
Admirez le décor environnant...
Bises à tous, depuis Anfi del Mar.
lundi 12 décembre 2011
Bye bye Las Palmas
Cap au sud ! Enfin ! Nous quittons Las Palmas ce
matin à 8h, direction Pacito Blanco, au sud de Gran Canaria, pour faire réparer
notre dérive babord. Nous aurons passé 18 jours dans la marina !
Inconcevable a priori…. mais d’une chose à l’autre, le temps a filé très vite.
Et notre rendez-vous avec la famille pour Noël nous rend très cool. Nous avons
donc savouré la vie au ponton, ses rencontres, sa vie sociale… Apéros ou dîners
à bord des uns ou des autres, échanges d’informations diverses et variées
autour d’un pot au bistro, sans oublier les ballades dans la ville et dans
l’île…
Pour info, sachez que Kallima est désormais équipé de deux
vélos ! Un deuxième très beau vélo pliant, acheté sur le port, a rejoint
celui que Serge et FX avaient reçu pour leurs 60 ans. Serge est rassuré :
on a trouvé une place à bord, sans avoir à charger l’avant des coques ! Du
coup ce vélo, plus léger, est devenu le cadeau de mon prochain anniversaire.
Au chapitre des rencontres, une mention spéciale à
Jean-Pierre (et son teckel Golfa), arrivé à Las Palmas de Saint-Nazaire il y a
six ans et qui préfère ne pas aller au-delà pour cause de problèmes de dos.
Grâce à lui nous avons pu charger Open CPN, le logiciel de navigation gratuit, avec
les cartes actualisées du monde entier. Cela va nous changer la vie !
Beaucoup d’autres rencontres, des couples en général, en partance vers l’ouest
et les mers chaudes pour un temps plus ou moins long. Le monde est petit. On
devrait se revoir au gré de nos escales futures.
Contraints d’aller au sud de Gran Canaria pour nos réparations
ce qui nous empêche de partir pour l’île de La Palma (la plus nord-ouest des
îles des Canaries), nous avons décidé de profiter des tarifs plus que raisonnables
du port de Las Palmas (17€ par jour pour notre cata de 12m40) pour y faire une
petite virée… en ferry boat ! Séjour bref, de trois jours sur place, mais
nous avons adoré cette île, très différente du reste de l’archipel. Très verte
et très pentue, encore dans son jus, presque sans aucun de ces ghettos de
touristes qui défigurent une partie des autres îles. Au nord est, c’est le
royaume des bananeraies. Au centre nord, une immense caldera (cratère) qui
culmine à 2442 m
d’altitude. Au sud, des volcans plus ou moins éteints (la dernière éruption
remonte à 1971…). Et partout de superbes forêts de pins canariens, qui ont pour
particularité de reverdir après des feux de forêts. Très étonnant. On devrait
importer cette variété pour reboiser les calanques marseillaises !
Le pin qui renaît de ses cendres...!
La Palma est
le paradis des randonneurs avec une multitude de « senderos », des GR
aux sentiers locaux, de tous niveaux mais souvent avec d’importants dénivelés,
qui sillonnent l’île. A l’image du GR20 de Corse, le GR131, traverse l’île du
nord au sud, sur quelques 60
km . Nous n’avons fait qu’une infime partie de ce réseau,
mais une chose est sure : la destination est à conseiller pour un séjour
nature et rando quasiment en toute saison. En décembre il faisait 22° au
bord de la mer et 7° à 2200 m… !
La Palma... au sud, dans les volcans.
Au nord, dans la caldera.
Au fond, sur la prochaine photo, le pic Bejenado (1800m) d'où ont été prises les photos précédentes.
De retour à Las Palmas, après une nuit dans le ferry.
Dernières courses au marché de la ville avec ses superbes étalages de fruits et
légumes, de poissons et de jambons à des prix qui font rêver… Derniers au
revoir, le plein des réservoirs…. Et nous voilà partis !
Petit aperçu du marché :
Bises à tous depuis le port de Pacito Blanco, rejoint à
13h30, après quelques surfs à 11 nœuds.
vendredi 2 décembre 2011
Les photos se mettent en place
Pour les amateurs, je signale que des photos apparaissent progressivement sur le blog, au coeur d'anciens messages ou dans les albums photos. Signe que nous avons un peu de temps devant nous et des connexions internet. Ca peut vous amuser, vous intéresser, voire vous faire rêver...
jeudi 1 décembre 2011
Las Palmas, l'escale bernique (pour les atlanticards... merci Jean-Yves) et arapède (pour les méditerranéens)
Presque dix jours sans nouvelle de nous... Mais comment avez vous pu tenir?!! Ceux qui nous suivent de près savent toutefois que Kallima a continué sa route après Fuerteventura pour rejoindre Las Palmas, à Gran Canaria, trois jours après le départ des 270 voiliers de l'ARC (un grand rallye anglo saxon qui rejoint les Antilles à Sainte-Lucie) qui remplissaient le port.
Je n'insisterai pas sur les changements constatés par rapport à notre dernier passage, il y a quelques 25 ans... (d'ailleurs vivement qu'on arrive dans des endroits inconnus pour qu'on n'ait plus ce genre de remarque à faire...), mais ils sont nombreux! En revanche, ce qui n'a pas changé c'est la propension des voiliers à s'incruster ici ... et comme le nombre de voiliers a beaucoup augmenté... ils sont finalement très très nombreux à rester ici. La marina il est vrai est plutôt accueillante : pas chère, sanitaires nombreux et propres, bistros sympathiques le long des quais, accès internet facile... le tout à deux pas de la grande ville et de ses ressources. Que demander de plus? D'ailleurs on est toujours là!!
Petit retour en arrière, pour vous dire deux mots de cette belle navigation entre Fuerteventura et Gran Canaria qui nous a enfin permis de mesurer un peu la vitesse de Kallima. 60 milles avalés en 7 heures, avec un ris dans la GV et génois roulé au quart. Et une petite régate en prime! Partis une heure après un Trisbal 36 et une demie heure après un Sun Legend 41 (donc la même taille que nous), nous sommes arrivés deux heures avant eux, non sans les avoir mitraillé en les doublant ce qui nous a permis à l'arrivée de faire des échanges de belles photos de nos bateaux sous voile. Il reste encore à nous mesurer à des catamarans...!
NOUS....
Le port de Las Palmas est très grand, et la marina occupe une petite partie du grand port de commerce. Mouillage possible aussi entre les deux et devant une plage dont la propreté, à toute heure du jour et de la nuit, fait rêver les marseillais du bord... On passera une nuit à l'ancre avant d'aller faire la queue le lendemain matin à la capitainerie pour demander une place à la marina (2 heures d'attente...!!). Et depuis, nous sommes installés au ponton K où sont amarrés quelques voiliers de passage mais aussi plusieurs bateaux habités à l'année par des espagnols, des français, une allemande dont le mari est décédé l'année dernière à Las Palmas et qui a décidé de rester et de vivre sur leur bateau, des suédois... Bref, beaucoup de tranches de vie à raconter... peut-être dans un prochain numéro.
Photo pour Fanny...
Pour les derniers jours de FX à bord avant son départ à Paris, nous avons exploré l'île à pied et en voiture pendant trois jours (très beau l'intérieur) avant de nous attaquer aux menus réparations et autres entretiens à faire à bord. Photos à suivre comme d'habitude, quand la connexion sera meilleure.
Ordinateur kaput... et réparé moyennant un changement de la carte mémoire. Dérive bâbord abîmée qui sera réparée la semaine prochaine au sud de l'île, nettoyage des inox incroyablement rouillés... Il faut aussi que je trouve le vélo promis à Serge pour son anniversaire (opération en bonne voie...), assurer la vie sociale locale, d'apéros en apéros sur les différents bateaux... Bref, les occupations ne manquent pas!
Une pensée émue pour FX parti hier pour retrouver les brumes du nord....
Bises à tous
Je n'insisterai pas sur les changements constatés par rapport à notre dernier passage, il y a quelques 25 ans... (d'ailleurs vivement qu'on arrive dans des endroits inconnus pour qu'on n'ait plus ce genre de remarque à faire...), mais ils sont nombreux! En revanche, ce qui n'a pas changé c'est la propension des voiliers à s'incruster ici ... et comme le nombre de voiliers a beaucoup augmenté... ils sont finalement très très nombreux à rester ici. La marina il est vrai est plutôt accueillante : pas chère, sanitaires nombreux et propres, bistros sympathiques le long des quais, accès internet facile... le tout à deux pas de la grande ville et de ses ressources. Que demander de plus? D'ailleurs on est toujours là!!
Petit retour en arrière, pour vous dire deux mots de cette belle navigation entre Fuerteventura et Gran Canaria qui nous a enfin permis de mesurer un peu la vitesse de Kallima. 60 milles avalés en 7 heures, avec un ris dans la GV et génois roulé au quart. Et une petite régate en prime! Partis une heure après un Trisbal 36 et une demie heure après un Sun Legend 41 (donc la même taille que nous), nous sommes arrivés deux heures avant eux, non sans les avoir mitraillé en les doublant ce qui nous a permis à l'arrivée de faire des échanges de belles photos de nos bateaux sous voile. Il reste encore à nous mesurer à des catamarans...!
NOUS....
Eux...
Le port de Las Palmas est très grand, et la marina occupe une petite partie du grand port de commerce. Mouillage possible aussi entre les deux et devant une plage dont la propreté, à toute heure du jour et de la nuit, fait rêver les marseillais du bord... On passera une nuit à l'ancre avant d'aller faire la queue le lendemain matin à la capitainerie pour demander une place à la marina (2 heures d'attente...!!). Et depuis, nous sommes installés au ponton K où sont amarrés quelques voiliers de passage mais aussi plusieurs bateaux habités à l'année par des espagnols, des français, une allemande dont le mari est décédé l'année dernière à Las Palmas et qui a décidé de rester et de vivre sur leur bateau, des suédois... Bref, beaucoup de tranches de vie à raconter... peut-être dans un prochain numéro.
Photo pour Fanny...
Pour les derniers jours de FX à bord avant son départ à Paris, nous avons exploré l'île à pied et en voiture pendant trois jours (très beau l'intérieur) avant de nous attaquer aux menus réparations et autres entretiens à faire à bord. Photos à suivre comme d'habitude, quand la connexion sera meilleure.
Ordinateur kaput... et réparé moyennant un changement de la carte mémoire. Dérive bâbord abîmée qui sera réparée la semaine prochaine au sud de l'île, nettoyage des inox incroyablement rouillés... Il faut aussi que je trouve le vélo promis à Serge pour son anniversaire (opération en bonne voie...), assurer la vie sociale locale, d'apéros en apéros sur les différents bateaux... Bref, les occupations ne manquent pas!
Une pensée émue pour FX parti hier pour retrouver les brumes du nord....
Bises à tous
lundi 21 novembre 2011
De Lanzarote à Fuerteventura
Las Playitas : Petit mouillage sympa devant un petit village de pêcheurs au sud de Fuerteventura. Au matin on savoure le calme et le soleil avec bain- lavage matinal! A droite le village mais a gauche un grand centre de vacances... C'est l'heure de la gym : on profite de la musique jusqu'au bateau! Les nuages reviennent... Cap sur le port de Gran Tarajal à un mille de là. Port public- donc pas cher - d'où on veut partir visiter l'île.
Mais cette fois en bus et pas comme à Lanzarote où on a loué une voiture pour découvrir les richesses locales. Étonnante cette ile dont les terres fertiles ont été ravagées par des éruptions volcaniques entre 1730 et 1736. L'homme a alors inventé une technique de culture originale qui sert pour tout : vigne, arbres fruitiers, cactus, plantes d'agrement... Tout est protégé par des petits murs en demi cercles pour lutter contre le vent et les plantes sont installées au fond de cuvettes creusées dans la cendre qui retient l'humidité. Un boulot colossal!
On a aussi beaucoup apprécié la visite de la fondation César Manrique qui était l'ancienne maison de l'artiste-architecte. Il a tiré partie des cavités existants dans le champ de lave de son terrain et s'est installée entre ce sous-sol et la surface. Étonnant et faisant immanquablement penser à la maison de Dali à Cadaques.
Après la marina très clean et chic De Playa Blanca (marina Rubicon), 2 nuits de mouillage solitaire ( bricolages divers et autres glandouillages) auront mis un terme à notre séjour à Lanzarote où décidément il est bien vrai que La Graciosa tient une place à part.
Bises à tous.
Mais cette fois en bus et pas comme à Lanzarote où on a loué une voiture pour découvrir les richesses locales. Étonnante cette ile dont les terres fertiles ont été ravagées par des éruptions volcaniques entre 1730 et 1736. L'homme a alors inventé une technique de culture originale qui sert pour tout : vigne, arbres fruitiers, cactus, plantes d'agrement... Tout est protégé par des petits murs en demi cercles pour lutter contre le vent et les plantes sont installées au fond de cuvettes creusées dans la cendre qui retient l'humidité. Un boulot colossal!
On a aussi beaucoup apprécié la visite de la fondation César Manrique qui était l'ancienne maison de l'artiste-architecte. Il a tiré partie des cavités existants dans le champ de lave de son terrain et s'est installée entre ce sous-sol et la surface. Étonnant et faisant immanquablement penser à la maison de Dali à Cadaques.
Après la marina très clean et chic De Playa Blanca (marina Rubicon), 2 nuits de mouillage solitaire ( bricolages divers et autres glandouillages) auront mis un terme à notre séjour à Lanzarote où décidément il est bien vrai que La Graciosa tient une place à part.
Bises à tous.
Depuis le port de Gran Tarajal
lundi 14 novembre 2011
Madère en quelques images
Funchal, la place de la mairie, un dimanche après midi.... désert!!
Effet de lumière sur fleurs et Funchal dans la nuit au loin.
Balade le long d'une levada, un réseau de canalisations de quelques 1400 km, construit il y a plus d'un siècle pour irriguer l'île. Aujourd'hui l'occasion de randonnées quasi plates (mais parfois longues) au milieu de forêts impénétrables et de superbes paysages.
Une vue des fameux sommets de Madère (Pico Ruivo à 1860 m d'altitude) qui se sont refusés à nous ensuite pour cause de mauvais temps!
Sommet dans les nuages...
Et on finit par une dégustation du vin de Madeire.... comme si ça m'intéressait!!
Une île plus gracieuse qu'il n'y paraît
Et voilà, nous nous sommes bel et bien laissés prendre au charme de La Graciosa... Difficile de dire pourquoi. Mais c'est surement ce côté un peu hors du temps, calme, où le temps passe paisiblement. On est loin d'une île déserte mais c'est tranquille! Petites rues de sable, très peu de voitures, quelques voiliers de passage ou qui s'incrustent, rdv rituel autour de la zone wifi (un bar qui est fermé toute la journée mais qui gentiment laisse ouvert l'accès wifi), balades à pied ou en vélo autour de l'île.... Peu de baignade en revanche car le temps sera resté majoritairement gris, à l'exception d'une très belle journée hier, et sur les plages il y a soit des rouleaux violents soit beaucoup de rochers.... Demain on annonce du soleil. On devrait aller un peu au mouillage pour profiter de l'eau. Puis départ pour Lanzarote. Les autres îles des Canaries ne devraient pas avoir la même sérénité!
Bises à tous.
Bises à tous.
vendredi 11 novembre 2011
Dépression dépression
Je parle de la météorologique bien sur qui nous envoie du vent dans tous les sens et du gris du gris... Du coup l'île de Graciosa, rejointe ce matin et tant vantée par les navigateurs, parait tristounette. Wait and see. Le temps finira bien par se lever L'eau en tout cas est à près de 23 degrés. On devrait pouvoir y plonger une tête.
Traversée sans histoire. Les 8-9 nœuds du début ont flanché en fin de 1ère nuit et au final la moyenne générale s'affiche à 6,6 nds dont quelques heures de moteur.
Au total 5 bonites (toujours les mêmes...) dont 2 rejetées à la mer (petites et pas blessées). Et surtout une superbe dorade coryphène qui aura donné lieu à un combat épique entre l'Homme et la Bête. Pendant plus de 20 minutes, FX puisque c'est de lui qu'il s'agit, a bataillé ferme. Après quelques bonds hors de l'eau, la Bête a plongé, emportant des mètres et des mètres de fil que FX a patiemment repris pied à pied, aidé par les moteurs en marche AR, car la Bête était grosse. Les appareils photos sont en batterie. La tension est à son comble. Et au final... C'est la Bête qui a gagné. Dans un dernier coup de queue elle a réussi à se libérer... Laissant tout le bord sur sa faim et FX très dépité. A priori c'eut été sa plus grosse prise, bien loin des maquereaux des anglo- normandes! Il faudra donc attendre la prochaine.
Bises à tous.
Depuis l'Isola Graciosa.
Traversée sans histoire. Les 8-9 nœuds du début ont flanché en fin de 1ère nuit et au final la moyenne générale s'affiche à 6,6 nds dont quelques heures de moteur.
Au total 5 bonites (toujours les mêmes...) dont 2 rejetées à la mer (petites et pas blessées). Et surtout une superbe dorade coryphène qui aura donné lieu à un combat épique entre l'Homme et la Bête. Pendant plus de 20 minutes, FX puisque c'est de lui qu'il s'agit, a bataillé ferme. Après quelques bonds hors de l'eau, la Bête a plongé, emportant des mètres et des mètres de fil que FX a patiemment repris pied à pied, aidé par les moteurs en marche AR, car la Bête était grosse. Les appareils photos sont en batterie. La tension est à son comble. Et au final... C'est la Bête qui a gagné. Dans un dernier coup de queue elle a réussi à se libérer... Laissant tout le bord sur sa faim et FX très dépité. A priori c'eut été sa plus grosse prise, bien loin des maquereaux des anglo- normandes! Il faudra donc attendre la prochaine.
Bises à tous.
Depuis l'Isola Graciosa.
mercredi 9 novembre 2011
By bye Madère
Et c'est déjà la fin de notre séjour à Madère. L'ennui d'avoir accès à une météo très actualisée à tout instant, ou presque, sur l'Iphone, c'est qu'on peut décider, en quelques minutes le soir sur un banc public, de partir dès le lendemain et pas deux jours plus tard comme c'était prévu ! Avec comme conséquence d'accroître encore notre liste de regrets… Il n'y aura finalement pas de grande randonnée sur les hauts sommets de Madère. Le seul jour où ils étaient dégagés (photo plus tard…) on a fait un autre choix, et le reste du temps, ils étaient plus que noyés dans les nuages et la pluie. Pire encore : on ne pourra pas aller au marché de Funchal pour le plaisir des yeux et celui d'acheter des fruits supers si l'on en croit les quelques échantillons que nous avons goûté au fil de notre découverte de l'île. FX garde ainsi un souvenir ému des bananes Prata, impossible à retrouver dans les Fruteria et autres supermarchés que nous écumerons à Machico, pas très loin du bateau. Seule consolation : nous n'avons pas fait un aller retour en voiture pour aller au marché de Funchal (60km au total), ce qui ne peut qu'être bon pour la planète… (message subliminal à destination de Juliette et de Fanny…)
Les trois jours à Madère sont passés très vite, entre randonnées pédestres et virées touristiques en voiture. Un récit avec photos s'impose. On attendra donc la prochaine connexion internet.
Pour l'heure, cap sur l'Isla Graciosa, au nord de Lanzarote (Canaries), soit 280 milles. La météo s'annonce plus que cool, et on a prévu 2 gros jours à 5 nœuds de moyenne (avec pétole assez souvent). Sauf que pour l'instant on marche entre 8 et 10 nœuds…. C'est la limite des prévisions météo… Trop rapide pour pêcher. Heureusement, nous avons la " Bacalhau a Bras " congelée de chez Igloo que nous devons comparer avec celle cuisinée par moi-même, il y a trois jours, avec la morue achetée en juillet à Lisbonne (message subliminal pour Laurence…). La vie du bord est toujours aussi intense !
Bises à tous.
Entre Madère et Canaries. 32°10 N 16°16W
----------
radio email processed by SailMail
for information see: http://www.sailmail.com
Les trois jours à Madère sont passés très vite, entre randonnées pédestres et virées touristiques en voiture. Un récit avec photos s'impose. On attendra donc la prochaine connexion internet.
Pour l'heure, cap sur l'Isla Graciosa, au nord de Lanzarote (Canaries), soit 280 milles. La météo s'annonce plus que cool, et on a prévu 2 gros jours à 5 nœuds de moyenne (avec pétole assez souvent). Sauf que pour l'instant on marche entre 8 et 10 nœuds…. C'est la limite des prévisions météo… Trop rapide pour pêcher. Heureusement, nous avons la " Bacalhau a Bras " congelée de chez Igloo que nous devons comparer avec celle cuisinée par moi-même, il y a trois jours, avec la morue achetée en juillet à Lisbonne (message subliminal pour Laurence…). La vie du bord est toujours aussi intense !
Bises à tous.
Entre Madère et Canaries. 32°10 N 16°16W
----------
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vendredi 4 novembre 2011
Cache cache lapins/chasseurs.... entre les bourrasques
Je profite d’être à terre pour prononcer ce mot interdit…En
1418, un capitaine portugais n’a rien trouvé de mieux que de laisser une lapine
sur Porto Santo (découverte l’année précédente) qui s’est multipliée et a
infesté l’île de petits lapins. Pourquoi cette note d’histoire ?? Parce
que aujourd’hui encore il y en a partout (en tout cas leurs crottes et leurs
terriers..) et la chasse au lapin reste une activité très prisée chez le mâle
local !!
Du coup, hier avec Serge, on avait décidé d’aller un peu
crapahuter sur les collines, et on a passé notre temps à baisser la tête pour
ne pas se faire tirer dessus !! Vraiment le sentiment de se promener au
milieu d’un gigantesque tir aux pigeons !! Cela dit on n’a pas vu le bout
d’une oreille si ce n’est 4 cadavres à la ceinture d’un des susnommés mâle
local.
Anniversaire....
Crapahutage.... au fait le genou va très bien! Merci pour lui!
Autre danger, les bourrasques qui manquent vous jeter à
terre sur les crêtes ! Ou encore à bas de votre monture motorisée
puisqu’aujourd’hui c’était activité tour de l’île en scooter. Tour rapide, qui
nous a permis de manger beaucoup de sable… et de voir de belles vagues se
fracasser sur les falaises.
Pendant ce temps, FX alternait entre séances d’ordi et
vélo…. Très physique le vélo, des montées des descentes et donc le vent…. C’est
là qu’on voit les sportifs !
Cette nuit, le vent devrait enfin faiblir et demain matin
cap sur Madère.
Bises à tous.
Bises à tous.
Coup de vent et vagues au sud de Porto Santo
Qui a dit que Kallima était gros??? Devant nous, 24 mètres et 50 tonnes... Il vaut mieux qu'il soit bien amarré... !
jeudi 3 novembre 2011
Y a personne jamais sur skype!
Un petit post en forme de bouée à la mer.... Vous pouvez pas être sur skype de temps en temps, tous autant que vous êtes??? Pour une fois qu'on est dans un port et qu'on a une connection wifi, y a jamais personne... Allez, il fait pas beau chez vous, vous avez le temps non???
Pour ceux que ça intéresse, Serge n'est pas mécontent du tout de son cadeau d'anniversaire (encore virtuel certes).... Comprenne qui pourra!
Pour ceux que ça intéresse, Serge n'est pas mécontent du tout de son cadeau d'anniversaire (encore virtuel certes).... Comprenne qui pourra!
mercredi 2 novembre 2011
Back to Porto Santo... Mais rien n'est jamais comme avant!
Mardi 31 octobre, 18h : l’île de Porto Santo apparaît
sur l’horizon, juste avant la tombée de la nuit. Bon pour le moral…. la terre
est proche… mais encore tout de même à 35 milles. Compte tenu de notre vitesse,
du fait qu’on a anticipé un passage du vent à l’ouest en remontant plus au nord
(et donc en rallongeant la route) et qu’on est au près… on n’y sera pas avant
3h du matin ! Les heures de quart sont modifiées en conséquence : je
prends de 21h à 23h (quand il n’y a pas de décision fondamentale à prendre… a
priori !). Puis FX de 23h à 1h et enfin Serge pour l’atterrissage. FX tire
un grand bord vers le sud pour pouvoir revenir au près sur le mouillage de la
plage de Porto Santo. Il vire et cède sa place à Serge qui aura droit au grain…
pluie et 25 nds de vent… toujours sympa quand on aspire simplement à jeter
l’ancre et à dormir ! Un ris, puis moteur car dans le grain le vent a viré
au nord-nord ouest, donc juste sur le pif…. C’est ça la mer !
L’ancre tombe enfin devant la plage à 3h30 du matin.
Beaucoup de lumières sur l’île, il semblerait que les choses aient beaucoup
changé depuis 1986… quand Serge et moi y avons mis le pied pour la première
fois avec Atchikoukaï !
Au réveil, la plage est toujours là, comme avant… mais il y
a un port (construit par l’OTAN à la fin des années 80), des routes plus belles
et beaucoup plus de réverbères !
La météo annonçant du sud ouest, 25 nœuds, le mouillage
n’est pas très abrité, et on rentre dans la petite marina située au fond du
port. Déjà quelques bateaux de grand voyage, surtout des français. Et deux
autres cata : un Lagoon 440 Suisse qui a quitté la mer Baltique le 1er
juin et s’est baladé tranquillement en Norvège, Danemark, Hollande avant de
mettre le cap franchement au sud et viser ensuite les Antilles. L’autre cata
est une petite bête de 24 m
de long et 50 tonnes !! Un bateau de propriétaire (un français avec un
plan défiscalisation aux Barbades…) convoyé par son équipage… en direction des
Antilles et qui a aussi passé l’été dans la Baltique (Suède-Finlande). De quoi
donner des idées à FX qui rêve de ces cieux moins cléments et aux beaux
paysages marins…
Port très bien, sanitaires très propres et tarif très
correct : 21€ pour Kallima (avec 30% de réduction pour les membres de
STW). Rien à dire ! Tout le monde se retrouve devant la capitainerie et sa
zone wifi avec ordi, skype et autres contacts avec la terre… ! Ce n’est
pas encore ici qu’on se désintoxiquera.. !
Un port donc avec sa vie de port et de pontons où il se
passe toujours quelque chose. Ce matin 2 novembre, un anglais solitaire a lancé
un appel sur le 16 : panne de moteur. Le bateau des sauveteurs et parti le
chercher en mer et tout le monde s’est mobilisé au port pour l’aider à
s’amarrer. Un couple anglo-argentin et son bateau de 53 pieds est aussi arrivé
des Açores et son génois s’est décroché après une nuit au près dans 30 nœuds de
vent…
2 novembre, c’est aussi l’anniversaire de Serge. Je vais lui
offrir un vélo… (chut, il n’est pas encore au courant !!). Un deuxième
vélo, aussi beau que celui des 60 ans, avec vitesses etc… pour pouvoir partir à
terre à 2 !! Les initiés comprendront toute l’ironie de ce cadeau…. Les
autres n’ont pas savoir que le débat sur la place à bord reste un vaste
sujet !
En avant première, une photo de lui sur le vélo.... Miracle de la technologie, le vélo n'est pas encore offert qu'il est déjà dessus...!
Au menu ce soir, filets de bonites à la poële (le dernier
jour on est tombé au milieu de la crèche des bonites : 5 petites bonites
en 4 heures… toutes les mêmes, 800
g pas plus !) avec sauce moutarde et charlotte aux
pommes. Et champagne bien sur!
On attend le passage d'une dépression pas terrible terrible avant de partir pour l'ile principale de Madère.
Bises à tous et quelques photos pour une fois qu'on a une connexion..
Au menu ce jour là : toasts de tapenade, carpaccio de bonite, salade marocaine, grenade et clafoutis de prunes.... C'était un jour faste!
Usine de conditionnement de bonites à bord... pas moins de 5 bestioles dont FX lèvera les filets brillamment.
Départ de Tanger.
Bises à tous et quelques photos pour une fois qu'on a une connexion..
Au menu ce jour là : toasts de tapenade, carpaccio de bonite, salade marocaine, grenade et clafoutis de prunes.... C'était un jour faste!
Usine de conditionnement de bonites à bord... pas moins de 5 bestioles dont FX lèvera les filets brillamment.
Départ de Tanger.
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