Une chose est sûre, l'arrivée à Panama est douloureuse pour le portefeuille des voileux... Montant de la note : pas moins de 460 dollars que nous avons du payer rubis sur l'ongle en allant faire nos formalités d'entrée à Porvenir et qui se repartissent comme suit : 100 dollars de visa chacun (c'est nouveau ça vient de sortir...c'est parce que nous sommes des "tripulantes" autrement dit des voyageurs...les touristes "normaux" qui arrivent et repartent en avion n'ont pas de visa à payer...), 193$ de cruising permit (valable un an) et enfin la taxe spéciale Kuna Yala (20$ par personne +20$ pour le bateau). Ouf! Si ça ce n'est pas de la sélection par l'argent...! Pour l'instant c'est le plus cher qu'on ait vu...!
Déjà bien délestés, nous avons en plus trouvé de quoi nous faire quelque peu arnaquer par un "gentil" Kuna venu nous proposer des bananes et à qui j'ai eu le malheur de demander s'il n'avait pas plutôt du poisson... Pas de problème me repond-il, un thon gros comme ça pour 5$ , qu'il peut aller chercher tout de suite.... Mais il faut lui donner l'argent d'abord car en fait il va l'acheter à quelqu'un... Ca ne nous plaisait pas trop mais bon, arretons de voir le mal partout.... on lui donne les 5 $... tout en salivant à l'avance sur le thon que nous allons pouvoir manger le soir. Sauf que quand la nuit fut venue, toujours aucune trace du Kuna ni du thon! Serge toujours optimiste se mit à l'attendre le matin.... mais bien sûr nous l'attendons toujours!! Moralité : le "bon sauvage" n'existe plus! Et ici comme ailleurs le Dieu Dollars prime sur tout ! Surtout que cette histoire s'est donc passée au mouillage de Porvenir, l'îlot minuscule sur lequel ont tout de même été casés un aérodrome, un "hôtel" et les services complets de l'immigration. Autant dire que ce doit être l'endroit le plus fréquenté des San Blas par les voiliers fraîchement arrivés en cette terre inconnue! Trop tentant j'imagine pour les Kunas qui habitent dans les deux petites îles voisines...!
Ile village, sous le vent de Porvenir |
Déjà bien délestés, nous avons en plus trouvé de quoi nous faire quelque peu arnaquer par un "gentil" Kuna venu nous proposer des bananes et à qui j'ai eu le malheur de demander s'il n'avait pas plutôt du poisson... Pas de problème me repond-il, un thon gros comme ça pour 5$ , qu'il peut aller chercher tout de suite.... Mais il faut lui donner l'argent d'abord car en fait il va l'acheter à quelqu'un... Ca ne nous plaisait pas trop mais bon, arretons de voir le mal partout.... on lui donne les 5 $... tout en salivant à l'avance sur le thon que nous allons pouvoir manger le soir. Sauf que quand la nuit fut venue, toujours aucune trace du Kuna ni du thon! Serge toujours optimiste se mit à l'attendre le matin.... mais bien sûr nous l'attendons toujours!! Moralité : le "bon sauvage" n'existe plus! Et ici comme ailleurs le Dieu Dollars prime sur tout ! Surtout que cette histoire s'est donc passée au mouillage de Porvenir, l'îlot minuscule sur lequel ont tout de même été casés un aérodrome, un "hôtel" et les services complets de l'immigration. Autant dire que ce doit être l'endroit le plus fréquenté des San Blas par les voiliers fraîchement arrivés en cette terre inconnue! Trop tentant j'imagine pour les Kunas qui habitent dans les deux petites îles voisines...!
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