Nous poursuivons notre route vers l'est des Sanblas avec d'abord un petit retour en arrière et vers la terre pour aller voir Lisa, dont les molas sont célèbres bien au delà du Kuna Yala! Les molas ce sont ces pièces de tissus que les indiennes portent sur leurs corsages et qu'elles mettent des semaines à broder selon une technique d'appliqué inversé qui, si l'on en croit les explications de l'exposition permanente sur les Kunas et les molas du musée de la Roque d'Anthéron (près d'Aix en Provence), leur aurait été apportée par les Vaudois de la Durance après qu'ils aient fui les persécutions dont ils faisaient l'objet au XVIeme siècle....!! It's a small World!
Quelques exemples de Molas...
Lisa donc serait un travesti ou plus exactement un homme élevé en fille dès son plus jeune âge comme c'est assez fréquent chez les Kunas. Elle habite sur l'île Rio Sidra, tout près de la côte.
Nous mouillons dans 15m de fond , juste devant l'île à l'ouest.
Descente à terre et balade dans le village plutôt propre, bien aéré. Au passage on nous demande de payer 2$ par personne... Quelques tiendas (magasins) plus que basiques mais pas du tout de frais. Et surtout Lisa n'est pas la!! En cette période de haute saison elle est "absolument débordée"!! Fait le tour des mouillages avec sa lancha pour vendre ses molas, emmène des petits groupes remonter le Rio Sidra (c'est son île mais c'est aussi une rivière) pour découvrir la vie terrestre des Kunas. C'est à terre qu'ils font leurs cultures vivrières, qu'ils vont récupérer l'eau douce... Là aussi que se trouvent les cimetières traditionnels..
Promenade dans les rues de Rio Sidra...
En allant se renseigner à sa maison on nous indique toutefois qu'elle sera de retour en fin de journée. À 18h nous sommes donc chez elle, prêts à voir ses œuvres!! Elle est très surprise de nous voir la. Visiblement c'est plutôt elle qui va à la rencontre des voiliers...!! Mais elle prend tout son temps pour nous montrer ses molas, nous expliquer la différence entre les dessins traditionnels et les nouvelles tendances, les us et coutumes des Kunas... Visiblement elle a très envie de faire connaître et comprendre son peuple. Elle ne se contente pas de coudre ses molas mais conçoit aussi des dessins originaux pour les autres femmes.
Nous lui achetons quelques molas et repartons à la nuit tombée au bateau. En fait nous sommes littéralement mouillés devant la maison de Lisa!
Au matin, nous admirons le ballet des ulus, les pirogues locales, avec ou sans voile...
Le lendemain nous mettons le cap 12 milles plus à l'est et jetons l'ancre sous le vent de Isla Verde/Green Island. Une mamie molas vient bientôt nous voir. Nous ne lui achetons rien mais c'est intéressant à savoir : elle s'appelle Adélaïde et ses molas sont largement aussi beaux que ceux de Lisa...!
Ici au mouillage un autre style de bateaux : beaucoup de sédentaires, essentiellement des Français, qui passent 6 mois aux San Blas et six mois en France ou ailleurs. Certains font du charter, d'autres s'adonnent au plaisir de la pêche... Nous avons aussi rencontré Catherine du voilier Tagua qui fabrique des bijoux avec la noix du même nom (elle vient d'un cocotier), encore appelée ivoire végétal, qu'elle vend aux bateaux de passage.
C'est un mouillage étonnant que nous n'aurons pas vu sous son meilleur jour car le temps est gris depuis hier, et qui ce soir est littéralement surpeuplé: 19 bateaux au total!
Nous y attendions la lancha épicerie cet après midi mais finalement elle ne devrait passer que demain matin. Nous irons ensuite vers d'autres horizons.
Bises à tous depuis Green Island.
Quelques exemples de Molas...
Lisa donc serait un travesti ou plus exactement un homme élevé en fille dès son plus jeune âge comme c'est assez fréquent chez les Kunas. Elle habite sur l'île Rio Sidra, tout près de la côte.
Nous mouillons dans 15m de fond , juste devant l'île à l'ouest.
Kallima semble bien gros devant les petites maisons Kunas! |
Descente à terre et balade dans le village plutôt propre, bien aéré. Au passage on nous demande de payer 2$ par personne... Quelques tiendas (magasins) plus que basiques mais pas du tout de frais. Et surtout Lisa n'est pas la!! En cette période de haute saison elle est "absolument débordée"!! Fait le tour des mouillages avec sa lancha pour vendre ses molas, emmène des petits groupes remonter le Rio Sidra (c'est son île mais c'est aussi une rivière) pour découvrir la vie terrestre des Kunas. C'est à terre qu'ils font leurs cultures vivrières, qu'ils vont récupérer l'eau douce... Là aussi que se trouvent les cimetières traditionnels..
Promenade dans les rues de Rio Sidra...
En allant se renseigner à sa maison on nous indique toutefois qu'elle sera de retour en fin de journée. À 18h nous sommes donc chez elle, prêts à voir ses œuvres!! Elle est très surprise de nous voir la. Visiblement c'est plutôt elle qui va à la rencontre des voiliers...!! Mais elle prend tout son temps pour nous montrer ses molas, nous expliquer la différence entre les dessins traditionnels et les nouvelles tendances, les us et coutumes des Kunas... Visiblement elle a très envie de faire connaître et comprendre son peuple. Elle ne se contente pas de coudre ses molas mais conçoit aussi des dessins originaux pour les autres femmes.
Nous lui achetons quelques molas et repartons à la nuit tombée au bateau. En fait nous sommes littéralement mouillés devant la maison de Lisa!
Au matin, nous admirons le ballet des ulus, les pirogues locales, avec ou sans voile...
Le lendemain nous mettons le cap 12 milles plus à l'est et jetons l'ancre sous le vent de Isla Verde/Green Island. Une mamie molas vient bientôt nous voir. Nous ne lui achetons rien mais c'est intéressant à savoir : elle s'appelle Adélaïde et ses molas sont largement aussi beaux que ceux de Lisa...!
Ici au mouillage un autre style de bateaux : beaucoup de sédentaires, essentiellement des Français, qui passent 6 mois aux San Blas et six mois en France ou ailleurs. Certains font du charter, d'autres s'adonnent au plaisir de la pêche... Nous avons aussi rencontré Catherine du voilier Tagua qui fabrique des bijoux avec la noix du même nom (elle vient d'un cocotier), encore appelée ivoire végétal, qu'elle vend aux bateaux de passage.
C'est un mouillage étonnant que nous n'aurons pas vu sous son meilleur jour car le temps est gris depuis hier, et qui ce soir est littéralement surpeuplé: 19 bateaux au total!
Nous y attendions la lancha épicerie cet après midi mais finalement elle ne devrait passer que demain matin. Nous irons ensuite vers d'autres horizons.
Bises à tous depuis Green Island.
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